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Jean-Louis Planche: les massacres du 8 mai 45, un terrorisme d'Etat

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  • Jean-Louis Planche: les massacres du 8 mai 45, un terrorisme d'Etat

    le 07 Mai, 2008

    Un historien français, le professeur Jean-Louis Planche, a qualifié mardi de "terrorisme d'Etat" les massacres du 8 mai 1945 perpétrés par les forces coloniales, notamment dans les villes de Sétif, Guelma et Kherrata.
    Se basant sur des rapports des services de renseignements américains établis à l’époque en Algérie, le professeur Planche, de l’université de Paris, qui animait à Guelma une conférence à l’occasion de la 1re journée du 6e colloque international sur les massacres du 8 mai 1945, a indiqué que ces services connus sous la dénomination "OSS" et qui ont été dissous en septembre 1945 pour être remplacés par la C.I.A, avaient fait part d’une "répression et d’un massacre perpétrés contre des Algériens".
    L’historien algérien Mohamed Corso de l’université d’Alger a, pour sa part, plaidé pour la consécration du "droit des peuples colonises à leur histoire".
    "Peut-on accepter que l’écriture de l’histoire d’un pays se fasse par des étrangers", s’est-il interrogé avant de souligner que l’histoire "restera au cœur des rapports algéro-français au même titre que le secteur du commerce entre les deux pays".
    La responsabilité juridique de l’Etat français dans ce qui est appelé "les événements d’Algérie" durant la période coloniale a été développée par le docteur Mohamed Chergui de l’université du 8 mai.
    Qualifiant les massacres du 8 mai 45 de "crimes d’extermination", le conférencier a soutenu que "la responsabilité pénale de ces génocides incombe à l’Etat français".
    Les crimes de mai 1945 dans la région de l’Aurès Nememcha ont été abordés par le docteur Ouenassa Siar de l’université de Constantine qui s’est attardée sur l’effervescence du mouvement nationaliste algérien dans cette région et sur la volonté insurrectionnelle des masses.
    D’autres communications ont été programmées pour demain mercredi, seconde et dernière journée de ce colloque international organisé par l’université du 8 mai 45 à l’occasion de la commémoration du 63e anniversaire des événements sanglants du 8 mai 45.
    [Aps 6/5/08] GUELMA (Algérie)

  • #2
    Mais Planche donne des chiffres très surprenants qui contredisent la réalité et les faits. Ces chiffres proviennent des archives de l'OSS bureau de renseignements américain basé à Alger qui avancent le chiffre de 17400 morts. 8000 morts dans une bougade de chemin de fer comme El Yachir (Bordj Bouariridj), 8000 morts à Taher (Jijel) et seulement 2000 à Guelma ce qui est invraissemblable, compte tenu, des expéditions punitives ordonnées par le criminel de guerre achiary, jours et nuits et pendant plusieurs semaines; des miliciens, militaires, policiers et gendarmes (ils utilisent le terme promenade pour qualifier leurs sorties macabres) ont commis des assassinats par balles, fours à chaux, brulés vifs des hommes, femmes et même des enfants en bas ages de quelques mois seulement. La carrière, le chemin de fer, la gare, le four à chaux, le petit pont, héliopolis, ouled harrid, khezara et guelma ont vécu un holaucost sans précédent.

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