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CHAKIB KHELIL AUX HOMMES D’AFFAIRES AMÉRICAINS
Alors que le cours du brut frôle le nouveau record de 126 dollars, le ministre a mis en relief le vaste programme économique lancé par le gouvernement.
Le ministre de l’Energie et des Mines, M.Chakib Khelil, vient d’appeler à Washington, à la faveur du 3e Forum économique Etats-Unis-Monde arabe, les hommes d’affaires US à investir massivement en Algérie, un pays, a-t-il plaidé, dont l’économie connaît un renouveau sans précédent.
«L’économie algérienne est, aujourd’hui, en plein renouveau avec un énorme potentiel de croissance, notamment dans le secteur de l’industrie» a-t-il fait savoir à l’occasion d’un discours prononcé lors de cette rencontre dédiée aux moyens de développement des liens économiques entre le pays de l’Oncle Sam et les pays arabes.
M.Khelil a ainsi mis en exergue, devant un parterre d’industriels américains et arabes, les performances réalisées par l’Algérie en annonçant que les indicateurs macroéconomiques et financiers «sont tous au vert» avec, à la clé, une dette extérieure extrêmement réduite, une inflation faible et un confortable niveau des réserves de change, «confortant les perspectives d’une croissance soutenue à moyen terme au moins» «l’Algérie a retrouvé la stabilité et s’est ancrée désormais dans le cycle de croissance» a-t-il affirmé, non sans poursuivre que les compagnies américaines jouissent d’une position favorable pour investir en Algérie au regard de leur expérience dans le pays.
Le ministre algérien et non moins président de l’Opep, a fait valoir que les sociétés américaines bénéficient d’une expérience très valorisante, non seulement dans le domaine des hydrocarbures mais aussi dans de nombreux autres secteurs comme le dessalement d’eau de mer.
Le représentant de l’Algérie à ce forum a également évoqué les avantages comparatifs offerts par l’économie nationale aux investisseurs étrangers tels la disponibilité des hydrocarbures, une main-d’oeuvre jeune et qualifiée, de même que les débouchés inhérents à la proximité de l’Europe.
Le ministre a ensuite mis en relief le vaste programme économique lancé par le gouvernement en vue de booster la croissance économique et le développement, expliquant que ce plan s’articule autour de l’amélioration de la législation en vue de consolider l’économie de marché, d’augmenter les investissements publics pour les infrastructures, de même qu’il a cité un programme de privatisation dans un large segment d’activités.
Signalons que des observateurs trouvent, en cette visite, un véritable appel du pied des Etats-Unis en direction de M.Chakib Khelil qui porte la double casquette de président de l’Opep et celle de ministre algérien de l’Energie et des Mines. En effet, cette visite intervient à un moment où les craintes concernant les approvisionnements en pétrole sont à leur comble.
En fait, les Etats-Unis pourraient inviter, par l’intermédiaire de leur hôte, les pays producteurs les plus en vue à faire l’effort d’augmenter leurs quotas de production, et de juguler par là même, la baisse de la consommation américaine en pétrole et qui devient source de préoccupation.
Salim BENALIA (L'Expression)
Alors que le cours du brut frôle le nouveau record de 126 dollars, le ministre a mis en relief le vaste programme économique lancé par le gouvernement.
Le ministre de l’Energie et des Mines, M.Chakib Khelil, vient d’appeler à Washington, à la faveur du 3e Forum économique Etats-Unis-Monde arabe, les hommes d’affaires US à investir massivement en Algérie, un pays, a-t-il plaidé, dont l’économie connaît un renouveau sans précédent.
«L’économie algérienne est, aujourd’hui, en plein renouveau avec un énorme potentiel de croissance, notamment dans le secteur de l’industrie» a-t-il fait savoir à l’occasion d’un discours prononcé lors de cette rencontre dédiée aux moyens de développement des liens économiques entre le pays de l’Oncle Sam et les pays arabes.
M.Khelil a ainsi mis en exergue, devant un parterre d’industriels américains et arabes, les performances réalisées par l’Algérie en annonçant que les indicateurs macroéconomiques et financiers «sont tous au vert» avec, à la clé, une dette extérieure extrêmement réduite, une inflation faible et un confortable niveau des réserves de change, «confortant les perspectives d’une croissance soutenue à moyen terme au moins» «l’Algérie a retrouvé la stabilité et s’est ancrée désormais dans le cycle de croissance» a-t-il affirmé, non sans poursuivre que les compagnies américaines jouissent d’une position favorable pour investir en Algérie au regard de leur expérience dans le pays.
Le ministre algérien et non moins président de l’Opep, a fait valoir que les sociétés américaines bénéficient d’une expérience très valorisante, non seulement dans le domaine des hydrocarbures mais aussi dans de nombreux autres secteurs comme le dessalement d’eau de mer.
Le représentant de l’Algérie à ce forum a également évoqué les avantages comparatifs offerts par l’économie nationale aux investisseurs étrangers tels la disponibilité des hydrocarbures, une main-d’oeuvre jeune et qualifiée, de même que les débouchés inhérents à la proximité de l’Europe.
Le ministre a ensuite mis en relief le vaste programme économique lancé par le gouvernement en vue de booster la croissance économique et le développement, expliquant que ce plan s’articule autour de l’amélioration de la législation en vue de consolider l’économie de marché, d’augmenter les investissements publics pour les infrastructures, de même qu’il a cité un programme de privatisation dans un large segment d’activités.
Signalons que des observateurs trouvent, en cette visite, un véritable appel du pied des Etats-Unis en direction de M.Chakib Khelil qui porte la double casquette de président de l’Opep et celle de ministre algérien de l’Energie et des Mines. En effet, cette visite intervient à un moment où les craintes concernant les approvisionnements en pétrole sont à leur comble.
En fait, les Etats-Unis pourraient inviter, par l’intermédiaire de leur hôte, les pays producteurs les plus en vue à faire l’effort d’augmenter leurs quotas de production, et de juguler par là même, la baisse de la consommation américaine en pétrole et qui devient source de préoccupation.
Salim BENALIA (L'Expression)