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TINDOUF Lancement de plusieurs projets pour le développement de la culture de l'argan

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  • TINDOUF Lancement de plusieurs projets pour le développement de la culture de l'argan

    TINDOUF
    Lancement de plusieurs projets pour le développement de la culture de l'arganier


    Plusieurs projets de plantation et de préservation de l'arganier ont été lancés dans la wilaya de Tindouf, a-t-on appris auprès des services de la Conservation des forêts de cette collectivité. Cette espèce d'arbre, qui joue un rôle important dans l'équilibre écologique voire économique de la région et qui produit une huile aux qualités gustatives et curatives reconnues, est menacée d'extinction par des aléas naturels et des actes de prédation, a indiqué le chef de service de développement des ressources et de préservation de la faune et la flore de la Conservation des forêts de cette wilaya. "Le secteur a accordé, cette année, une grande importance à la préservation de cette espèce végétale rare, endémique à cette wilaya du sud-ouest du pays", a souligné la même source. La Conservation des forêts a affecté, dans le cadre de la campagne de reboisement 2007-2008, un montant de 30 millions DA pour développer la culture de l'arganier qui a connu un net recul ces dernières années, en raison des conditions climatiques, de l'arrachage et du pacage illicites. Ce programme vise, dans sa première phase, la mise en terre de plants de cette espèce arboricole sur une superficie de 20 hectares, eu égard à l'expérience menée avec succès, il y a trois années de cela, au niveau de la pépinière de "Oued Djez" qui a permis la production de 3000 arbrisseaux d'arganier. Pour réussir ce programme, plusieurs opérations ont été enregistrées, à l'instar de la réalisation d'un forage hydraulique et de plusieurs bassins de retenue d'eau dans la région de "Oued El-Ma" qui compte une superficie arganière de 300 ha, avec une densité de 10 à 20 arbres/ha. L'arganier est considéré comme l'une des espèces les plus nobles de la région. L'huile extraite de ses fruits est utilisée dans des préparations pharmacologiques, l'industrie des cosmétiques et la gastronomie. Elle peut favoriser le développement de l'économie locale et nationale, a-t-on expliqué. La présence de l'arganier, une espèce rustique et "saponifére" dans la wilaya est jugée "faible" par les services de la Conservation des forêts, la majorité des arbres, parfois séculaires, étant signalés sur les berges de "Oued El-Ma". L'arganier, un arbre à feuilles caduques, ressemblant à l'olivier, fournit une essence de bois très robuste. Son tronc peut atteindre parfois un diamètre de 8 à 10 mètres. Ses feuilles et les coques de ses fruits, très riches en matières organiques, peuvent servir à l'alimentation du bétail, alors que son bois est considéré comme une essence noble, a-t-on expliqué. Dans le cadre du programme de développement rural, une étude de la Conservation des forêts a montré que l'intérêt économique de l'arganier réside essentiellement dans son huile qui peut favoriser l'installation d'une industrie spécialisée dans la région. L'utilisation de cette huile par la population locale a totalement disparue, ce qui a conduit les services concernés à envisager des projets de proximité, destinés à réhabiliter l'exploitation de cette richesse locale, a-t-on soutenu.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

  • #2
    chez nous les nord africains chaque fois qu'e quelqu'un ou un pays démare pour faire quelque que tout fasse comme lui le faisant entrer en faillite.
    une chose qui est abondante n'aura plus de valeur. le nord africain que nous sommes devons enfin découvrire les principes de bases du fonctionnement du commerce et de l'economie. lorsque une chose est abondante sa valeur deviendra nulle chez l'etre humain. si on cherche l'arganier c'est parcequ'il un peu rare. s'il deviendra abondant personne n'en voudra que lorsque une guerre est en voie d'un declachement car il y aura un processus de stockage.
    tindouf doit revenir a la gomme arabique qui est consommé en continue dans les boissons gazeuse. vous voyez la contradiction des nord africains d'une part vous dites sur ce forum que l'algerie est la grandes consommatrice de boissons et d'autres part on plante l'arganier? le coran parle de la gomme ""essoumghe el arabi"". si vous voulez en savir plus sur cet emulsifiant voir wiki

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    • #3
      chez nous les nord africains chaque fois qu'e quelqu'un ou un pays démare pour faire quelque que tout fasse comme lui le faisant entrer en faillite.
      Il faut aussi arreter de dire n'importe quoi ! toujours entrain d'essayer de denigrer l'africain, l'arabe, le berbere et j'en passe..chacun sa façon de penser, si la loi lui permet de faire pareil, pourquoi s'en priver ? encore une fois, arreter de nous encadrer comme tel.

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      • #4
        un arganier qui a un diametre de 10m ?? C'est qd même pas un baobab!

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        • #5
          devons enfin découvrire les principes de bases du fonctionnement du commerce et de l'economie. lorsque une chose est abondante sa valeur deviendra nulle chez l'etre humain
          Toi tu oublies le principe de base qui est l'offre et la demande, si y a une demande pourquoi ne pas en profiter; sans parler de la concurrence, si une offre et identifiée les nouvels entrants pointe leur nez !!!

          pour plus d'info sur cet aspect fis-toi au forces de Porter !

          si on cherche l'arganier c'est parcequ'il un peu rare
          Non c'est parce que c'est une molécule efficace !
          ?

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          • #6
            personeleement je crois que c'est une bonne chose que l'algerie lance ce projet, l'espagne et israel essaye aussi de faire pousser ces arbres rare.

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            • #7
              nous avons les étendues desertiques et semi-desertiques pour la culture de l'arganier. Avec une dose d'OGM on pourrait faire pousser des arbustes qui donnent plus de rendement en graines oleicoles. Le prix, actuellement, est très attractif.

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              • #8
                cette arbre ne pouse pas dans le desert zmigri. c'est un peut special.
                au maroc sa pouce au souss et c'est pas le desert.

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                • #9
                  l'arganier pour ceux qui savent pas

                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Arganier

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                  • #10
                    L’arganier de Tindouf

                    L’arbre vert du désert menacé

                    L’arganier, un des arbres qui s’adaptent le mieux au climat désertique et qui formait, selon les estimations des services de la conservation des forêts, une couverture végétale naturelle d’environ 40 000 ha dans la wilaya de Tindouf, ne recouvre plus, aujourd’hui, qu’une superficie avoisinant les 3000 ha.

                    On a pu estimer la superficie recouverte par l’arganier auparavant, grâce aux arbres témoins (les souches) qui existent encore et qui nous ont permis d’établir une cartographie », explique Sadet Abdelkader, le conservateur des forêts de la wilaya. L’action dévastatrice de l’homme, et le laisser-aller inconscient ou par ignorance des autorités, durant de longues années, ont failli mener à la disparition pure et simple de cette espèce aux innombrables vertus. Ce n’est qu’à partir de l’année 2002 qu’on a commencé à s’intéresser à l’arganier. Convoité pour la qualité de son bois, dénommé d’ailleurs « bois de fer », l’arganier a fait l’objet, tout au long de ces années d’oubli, d’une exploitation sauvage de la part d’individus dont le seul souci est le gain quelles qu’en soient les conséquences. Selon les spécialistes, cette espèce n’existe que dans la wilaya de Tindouf, dont la région ouest subit l’influence de l’air marin.

                    L’effet de l’océan Atlantique, distant de quelque

                    300 km à vol d’oiseau, y est pour quelque chose. A l’époque coloniale, quelques tentatives de plantation de cet arbre dans d’autres régions du pays ont été menées. On en compte six à Mostaganem et une à Mascara. Aujourd’hui, on en trouve à Baïnem et à l’Université de technologie d’Oran (USTO) mais en laboratoire.

                    Contre la désertification

                    A l’USTO comme à l’université de Chlef, on mène des expérimentations pour le recours à l’arganier dans la lutte contre la désertification qui menace les Hauts- Plateaux. Une des premières vertus de l’arganier, sur le plan écologique, n’est autre que la rétention du sol et donc la fixation des dunes qu’emprisonne une partie de ses racines en ramification horizontale. Ses autres racines s’enfoncent profondément dans le sol — des dizaines de mètres — à la recherche de l’eau qui lui permet de garder son feuillage vert persistant tout au long de l’année. Par ailleurs, la hauteur que peut atteindre l’arganier, jusqu’à 10 m et son branchage étalé et touffu offrent une ombre salutaire dans une région désertique exposée à de fortes chaleurs. « C’est un parasol géant naturel », dira un des mordus des campings aux Hamadas. Plusieurs personnes peuvent s’y abriter et bivouaquer à leur aise, dans une fraîcheur que nul ne pouvait imaginer trouver dans pareille fournaise. Sur le plan écologique, explique le conservateur des forêts, l’arganier crée un microclimat et une biodiversité végétale qui contrastent avec le milieu saharien. « Dans une zone couverte d’arganiers, vit une faune qu’on ne trouve pas ailleurs. On y rencontre même des lièvres et plusieurs sortes d’oiseaux dont, un aigle aperçu il n’y a pas longtemps », dira ce responsable en parlant du site Touiref Bouaâm. C’est ici, à 100 km au nord ouest de la ville de Tindouf, dans une zone située à 620 m d’altitude, et où survit encore cette espèce menacée, qu’a été décidée la création d’une réserve surveillée. Trente kilomètres par route puis 70 à travers pistes dans la région de Oued El Ma, pour découvrir la plus grande concentration d’arganiers qui, désormais, sera protégée contre l’action dévastatrice des charbonniers. Préservation de ce qui reste du tapis végétal, mais aussi la régénérescence de l’espèce. Ce projet auquel une enveloppe budgétaire de 30 000 millions de dinars a été consacrée, a pu voir le jour, grâce à la sensibilisation des autorités locales, reconnaît le conservateur des forêts. Lancé en 2006, le projet sera achevé en septembre prochain. Un forage avec bassin d’irrigation, une petite pépinière et une maison forestière. Protéger l’arganier, l’entretenir, le développer. La maison forestière permettra aux agents de la conservation d’être sur les lieux en permanence, afin de mettre un terme aux coupes de bois illicites. Elle servira aussi à héberger les universitaires d’Oran et de Chlef qui poursuivent leurs expériences. La petite pépinière, aménagée sur le site Touarif Bouaâm pour les pousses, éviterait les pertes enregistrées lors des déplacements des plants. La conservation des forêts a déjà procédé à la plantation de l’arganier au niveau de sa pépinière, située à la périphérie de la ville, mais, nous confie-t-on, un taux d’échec important a été enregistré au cours de leur transplantation sur site. « Dorénavant, nous élèverons l’arbre directement sur le site pour éviter les pertes », explique-t-on. On prévoit, par ailleurs, la plantation de 20 ha, dans un premier temps, pour l’extension du patrimoine existant. Pour mener à bien sa mission de préservation et de régénérescence de l’arganier, la conservation des forêts de la wilaya, en plus de l’apport de nos universitaires, n’a pas hésité à faire appel à des experts étrangers. Pour le moment, c’est l’éclosion trop lente de la graine qui pose problème. « Il faut, dit-on, l’irriguer pendant un mois pour qu’elle s’ouvre et on voudrait découvrir un moyen plus rapide ». En plus de ses qualités écologiques, l’arganier présente des avantages sur le plan socioéconomique. Un arbre fourrager par excellence, produisant une sorte de baie comestible. De loin, on a l’impression que ce sont de grandes olives. Ses feuilles et son fruit qui jaunissent en mûrissant, servent de nourriture aux ruminants qui en rejettent le noyau.

                    Mets de l’huile !

                    Et c’est à l’intérieur de ce noyau que se trouve, en quelque sorte, la plus grande richesse de l’arganier : une amande oléagineuse. La matière qui fournit l’huile d’argan, « zite lergane », l’huile la plus chère au monde. On vient de procéder, pour la première fois, à la récolte de cette graine pour estimer la production en huile du site Touarif Bouaâm. Des témoignages évoquent l’existence d’une vieille femme qui fabriquait, de manière artisanale, l’huile d’argan dans cette région, il y a quelques temps. Les actuels promoteurs de l’opération auraient souhaité la rencontrer pour bénéficier de son expérience. L’huile d’argan, qui a des vertus médicinales, est aussi utilisée en esthétique, confirment les connaisseurs. La préservation de l’arganier et l’exploitation de son huile pourraient mettre en branle, dans les années à venir, une véritable industrie, avec toutes les retombées que cela suppose pour une région qui n’en possède presque pas.

                    M. Milagh
                    El-Watan
                    23/08/2007

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                    • #11
                      800.000 hectares au maroc, pas de menace vraiment...

                      Commentaire


                      • #12
                        Citation:
                        800.000 hectares au maroc, pas de menace vraiment...
                        Pas de panique Ayoub7,
                        Il s'agit juste de lutte contre la desertification.

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                        • #13
                          Israel lequel notamment a fait planter une centaine d’hectares d’arganiers dans le désert du Neguev en 1984. Il semblerait qu’il soit devenu un fournisseur privilégié des grands laboratoires cosmétiques des pays du Nord

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