Karim Tabou :“La surveillance internationale des élections est une façon de flouer le peuple”
Le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, était à Kherrata pour commémorer les tragiques évènements du 8-Mai 45. Après un dépôt de gerbe de fleurs il a animé à la salle de cinéma de la localité une conférence devant près de 500 personnes. Le responsable du FFS s’est attaqué aux gouvernants en critiquant l’arsenal juridique prévu contre les haraga qui cache les raisons qui poussent ces derniers à fuir ce pays. Par ailleurs, en parlant de la pauvreté du peuple, il rappelle que “l’Algérie n’a pas effacé sa dette mais l’a transférée aux citoyens par le biais de facilités accordées pour l’achat de véhicules et autres qui engendrent des intérêts qui ne seront réglés qu’après plusieurs années”. S’attaquant aux défenseurs de l’autonomie de la Kabylie et aux diviseurs de tous bords, il déclara que cette manière de penser est très dangereuse pour ce pays et que l’Algérie est et restera une et indivisible.
Abordant les prochaines présidentielles Tabbou met en garde contre les supercheries : “il ne faut pas flouer le peuple avec l’exigence d’une surveillance internationale des élections, c'est une façon déguisée de cautionner le système et de crédibiliser sa parodie électorale. C'est une tromperie : une surveillance internationale des élections ne garantit pas la transparence, elle blanchit la fraude. Il faut plutôt lever l’état d’urgence”.
Journal:
Le Matin
Le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, était à Kherrata pour commémorer les tragiques évènements du 8-Mai 45. Après un dépôt de gerbe de fleurs il a animé à la salle de cinéma de la localité une conférence devant près de 500 personnes. Le responsable du FFS s’est attaqué aux gouvernants en critiquant l’arsenal juridique prévu contre les haraga qui cache les raisons qui poussent ces derniers à fuir ce pays. Par ailleurs, en parlant de la pauvreté du peuple, il rappelle que “l’Algérie n’a pas effacé sa dette mais l’a transférée aux citoyens par le biais de facilités accordées pour l’achat de véhicules et autres qui engendrent des intérêts qui ne seront réglés qu’après plusieurs années”. S’attaquant aux défenseurs de l’autonomie de la Kabylie et aux diviseurs de tous bords, il déclara que cette manière de penser est très dangereuse pour ce pays et que l’Algérie est et restera une et indivisible.
Abordant les prochaines présidentielles Tabbou met en garde contre les supercheries : “il ne faut pas flouer le peuple avec l’exigence d’une surveillance internationale des élections, c'est une façon déguisée de cautionner le système et de crédibiliser sa parodie électorale. C'est une tromperie : une surveillance internationale des élections ne garantit pas la transparence, elle blanchit la fraude. Il faut plutôt lever l’état d’urgence”.
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