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Les filles voilées parlent

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  • Les filles voilées parlent

    Compte rendu d'un livre sur le voile en France:

    Les filles voilées parlent, d’Ismahane Chouder, Malika Latrèche et Pierre Tevanian
    « Marianne, ta tenue n’est pas laïque ! »
    « Les filles voilées parlent » ? On en voit d’ici qui, au seul énoncé de ce titre, brandissent le crucifix et agitent la gousse d’ail. Autant dire « Belzébuth parle », ou « l’Etrangleur du Yorkshire parle » ! Au cours des mois qui ont précédé le vote de la loi du 15 mars 2004 interdisant le voile à l’école (hypocritement baptisée « loi sur la laïcité à l’école »), l’hystérie médiatique autour de cette question a persuadé la population entière que ces jeunes filles qui choisissaient de ne pas montrer leurs cheveux ou leurs oreilles, sorte de démons femelles, étaient la source de tous ses maux, et constituaient le principal problème auquel le pays était confronté - « c’est à cause de vous que tout va mal en France » revient souvent parmi les invectives qu’elles rapportent. On s’est déchiré sur le sujet, on a produit une quantité ahurissante d’arguments (y compris ici même) en faveur ou en défaveur d’une loi, mais on n’a pas jugé bon de demander leur avis aux principales intéressées. C’est à cette lacune que vient remédier le livre d’Ismahane Chouder, Malika Latrèche et Pierre Tevanian (du collectif Les mots sont importants), qui montre l’ampleur des dégâts - absolument invisibles dans les médias - causés par la loi de 2004.
    Cette confiscation de la parole a même été assumée et théorisée par les partisans de la loi : il pouvait être dangereux de les laisser parler - des fois que ces sorcières auraient le pouvoir, par leur verbe maléfique, de transformer notre belle France « laïque » en crapaud islamique. Admise dans un établissement privé après son exclusion du lycée, Zeinab, 19 ans, découvre qu’on a mis en garde ses nouveaux camarades à son sujet : « Je me suis rendu compte que le proviseur avait fait une intervention dans ma classe de terminale L pour annoncer ma venue, en disant qu’ils allaient accueillir une élève voilée qui avait une forte personnalité, et qu’ils ne devaient pas se laisser influencer. » Arrière, Satan ! Toutes les interviewées du livre disent leur impression de « parler à des murs » chaque fois qu’elles ont voulu discuter. Zahra Gammaleddyn, 15 ans, raconte ses démêlés avec un proviseur qui ne faisait que lui répéter « vous enlevez ce que vous avez sur la tête » : « On aurait dit un automate. J’aurais pu lui dire n’importe quoi, par exemple : “je me sens mal, j’ai envie de vomir”, il m’aurait répondu : “vous enlevez ce que vous avez sur la tête” ! » Mariame, 19 ans, se fait rembarrer dès qu’elle ouvre la bouche par l’assistante sociale qu’on a envoyée dans son lycée pour tenter une médiation avec les élèves voilées : « Non, toi, on m’a dit qu’on ne pouvait pas te parler, que tu étais manipulée et que tu manipulais tes camarades. »
    A quoi bon discuter avec elles, en effet, puisqu’elles sont « aliénées », « conditionnées », « manipulées » par les intégristes ? L’ironie, qui apparaît de manière flagrante dans ce livre, c’est que, la France n’étant ni l’Iran ni l’Afghanistan, on avait affaire, dans l’écrasante majorité des cas, à des jeunes filles qui avaient décidé de porter le foulard au terme d’une réflexion individuelle, souvent contre l’avis de leur famille - leurs parents, partisans du « pas de vagues », étaient en outre catastrophés à l’idée de les voir hypothéquer leur avenir. S’il y avait endoctrinement et « conditionnement » dans cette histoire, c’est bien plutôt du côté de tous ceux qui devenaient fous à la seule vue de leur foulard, sur lequel ils plaquaient des fantasmes soufflés ou réactivés par l’hypnose médiatique. Les regards dans la rue, témoigne Sana, 25 ans, sont « assez changeants » : « Tantôt ça se calme, tantôt les gens nous regardent vraiment de travers, et alors on se dit : “Mais qu’est-ce qui est passé hier soir à la télé ?” On va voir les programmes de la veille, et on trouve toujours quelque chose ! La télévision fait un vrai lavage de cerveau ! » « Un jour, renchérit Karima, 29 ans, j’ai rencontré une femme qui m’a ressorti d’une traite tout ce qui se disait à la télé depuis le début de l’affaire ! C’en était comique. » Même constat chez Khadija, 21 ans, qui se rappelle les questions dont on la bombardait en 2003 : « J’avais l’impression que les gens avaient regardé un débat télévisé la veille et qu’ils se sentaient investis d’une mission : voler au secours de la première fille voilée pour lui expliquer qu’elle était aliénée et la libérer ! » Hanane, 27 ans, se souvient avec un écœurement particulier de l’automne 2003 : « Entre mes galères de boulot et les débats télé, avec des pseudo-spécialistes de l’islam et des pseudo-féministes qui mélangeaient tout, le voile, les mariages forcés et l’excision, j’ai eu une overdose ! »
    « Retourne à Téhéran ! »
    A un journaliste qui lui demandait, quelques jours après les attentats du 11 septembre 2001, quel effet cela lui faisait de partager sa religion avec Ben Laden, Mohammed Ali avait rétorqué : « Et vous, quel effet cela vous fait-il de partager la vôtre avec Hitler ? » Difficile de déraciner la conviction que les musulmans forment un seul bloc homogène, et se définissent avant tout comme tels. « Une révolution en Iran, un conflit en Irak, une guerre civile en Algérie, des attentats à New York et à Washington ? Et voilà les caméras qui s’intéressent aux “musulmans” de l’Hexagone, avec l’idée implicite qu’ils sont tous les mêmes », écrit Thomas Deltombe en introduction à son livre L’islam imaginaire (La Découverte, 2005), analyse édifiante de trente ans de représentations médiatiques de l’islam. Systématiquement, on plaque sur les musulmans de France des situations ou des événements qui ne les concernent en rien. Malheur à la petite Française, absolument ordinaire et pacifique, que son cheminement personnel amène à décider de porter le voile... en octobre 2001 ! Elle constate vite que son entourage le prend comme une déclaration de guerre. Les formules du genre « tu sais très bien de quoi je parle », ou « arrête de te foutre de moi », voire « on sait ce que vous êtes », abondent chez les interlocuteurs des filles qui témoignent ici, comme si, pour eux, la cause était entendue : ce voile est forcément un défi, une provocation. Dans la rue ou dans le métro, entre un « ******* » et un « sale connasse », les femmes voilées sont traitées de « filles de Ben Laden ».
    Elles s’entendent aussi régulièrement enjoindre de « retourner à Téhéran ». Thomas Deltombe confirme la prégnance de l’obsession iranienne : en 1979, lorsque Khomeyni accède au pouvoir, « les téléspectateurs découvrent des images insolites et un nouveau vocabulaire, écrit-il : “ayatollah”, “mollah”, “tchador”, “chiite”, “sunnite”, “charia”. Les esprits en resteront durablement marqués : à la télévision française, l’Iran khomeyniste fera office pour longtemps de décor naturel pour la religion musulmane ». Au point que dix ans plus tard, quand éclate la première affaire de foulard, à Creil, on parle de « tchadors » : « Alors que le “tchador” est la variété de foulard spécifiquement iranienne et chiite rendue obligatoire par le régime iranien au début des années 1980, la majorité des journalistes l’appliquent à une immigration massivement maghrébine et sunnite qui ne l’a jamais appelé ainsi. Cela donne au foulard une connotation “intégriste” qui renvoie directement au vocabulaire et aux images issus de la révolution iranienne de 1979. » Quand leur proviseure, relativement tolérante, demande à Mariame et à ses camarades voilées d’éviter le voile long et les couleurs sombres « parce que ça rappelle un peu trop l’Iran », elles trouvent la référence si incongrue et choquante que le lendemain, elles débarquent en « bleu blanc rouge » : « Une en bleu, une en blanc et une en rouge ! Et on restait toutes les trois côte à côte, pour que ça se remarque bien ! Les autres élèves étaient morts de rire. » La proviseure, moins.
    Le fantasme de la
    « colonisation à rebours »
    Les images de l’Iran ou de l’Algérie semblent avoir imprégné les consciences au point de faire du foulard un objet magique, auquel on attribue le pouvoir de substituer une réalité étrangère à la réalité française. Si un simple bout de tissu déclenche une telle panique, une telle fureur, c’est parce qu’il alimente la crainte d’une « islamisation de la France » ; la crainte que « ces gens-là » subvertissent « nos » institutions et « nous » imposent leur loi. Dans L’Express, un dessin particulièrement nauséabond de Plantu montrait une fille voilée juchée sur un cheval de Troie derrière lequel se dissimulaient des barbus à la mine patibulaire, qui le poussaient dans l’encadrement d’un portique de pierre au fronton duquel on pouvait lire « République ». Ce fantasme - totalement irrationnel, faut-il le préciser - d’une « colonisation à rebours », autrefois fonds de commerce exclusif des Le Pen et De Villiers, est aujourd’hui accrédité et encouragé y compris par des individus se réclamant de la gauche, comme Caroline Fourest, auteur d’ouvrages plus approximatifs les uns que les autres sur le péril « islamo-gauchiste ». (« Pourquoi des gens de gauche se sont-ils sentis visés par les Indigènes [de la République] ? Parce qu’ils ne sont pas de gauche, mon frère ! », lance en riant Hanane dans Les filles voilées parlent.) Ajoutez-y les convulsions de la pythie iranienne de service, Chahdortt Djavann, l’auteur de Bas les voiles !, à qui des journalistes tendent leur micro avec délectation afin qu’elle répète encore que les hommes musulmans sont des ogres assoiffés du sang de jeunes vierges, des oppresseurs pervers et pédophiles, et vous aurez persuadé l’opinion que la France est en état de siège et qu’elle doit se défendre ; que la gravité de la situation nécessite des mesures exceptionnelles - et tant pis pour les dégâts collatéraux.


    Suite: peripheries.net/article318.html
    Respectueusement,

    Tortue Géniale.

  • #2
    Lettre ouverte à une femme voilée par Foued Zaouche de Réalités Tunisie

    Bonjour, en guise de réponse, j’ai récupéré cet article dans le Quotidien d’Oran du 10 avril 2008. Loin de moi l’idée de combattre une religion, mais je place les droits de la femme au centre de mes préoccupations comme je place ceux des peuples ou des populations opprimées…Je laisse à chacun le soin d’en débattre et d'en tirer les conclusions en toute sérénité si tant est que cela puisse se faire

    Début de citation


    Mon intention est extrêmement respectueuse et j'aimerais entamer un dialogue avec les femmes qui portent le voile, un dialogue fructueux, dans la dignité et le respect, comme celui que l'on peut avoir avec des esprits ouverts et intelligents.

    Si personne ne doute de la liberté individuelle de porter ou de ne pas porter le voile; il faut expliquer ce que peut signifier le port du voile islamique et ses conséquences sociales et juridiques.
    Zyed Krichen, dans Réalités de la semaine dernière, a parfaitement posé la problématique dans son éditorial et dans son article qui relate les tribulations juridiques d'une enseignante en conflit avec son autorité de tutelle à propos du port du voile.
    Je voudrais poser une seule question aux Tunisiennes qui ont choisi de porter le voile islamique, et cette question, je ne la poserais pas à l'Algérienne, ni à la Marocaine, ni à l'Egyptienne et certainement pas à la Saoudienne, car celles-ci ne disposant pas des mêmes droits, cela n'aurait aucun sens pour elles. La question est celle-ci : savez-vous qu'en décidant de porter le voile, vous renoncez volontairement à tous vos droits juridiques actuels car ceux qui vous inspirent sont pour l'application de la Charia qui fait de vous des mineures sur le plan juridique ? Ce qui signifie que vous ne pourrez plus ni voyager seule, ni disposer de la personnalité juridique qui vous permet d'avoir un compte en banque, ni commercer en toute liberté sans l'autorisation de votre mari ou de votre père. Vous retomberez sous l'emprise totale des hommes, ce qui représente une insulte à vos mères et à vos grands-mères, ces femmes admirables qui ont milité pour l'émancipation des femmes tunisiennes et lutté courageusement pour l'abandon du port du voile, une pratique qui était l'expression d'une soumission éhontée. Comme le dit très justement Zyed Krichen dans son éditorial, les textes coraniques sont beaucoup plus explicites sur la répudiation et la polygamie qu'ils ne le sont sur le voile. La femme tunisienne risque de se retrouver, à Dieu ne plaise, confrontée à de vieilles pratiques rétrogrades heureusement bannies de notre pays, pour son honneur.
    Evidemment, la femme tunisienne peut me rétorquer que le fait de porter le voile est une affaire de croyance personnelle, un acte de liberté et qu'elle ne se sent pas engagée par toutes ces considérations sociales et politiques. Cela est l'expression d'une immense naïveté ou d'une rouerie calculée car ce qu'on appelle le voile islamique est l'étendard affir¬mé et évident depuis les années 80 d'une doctrine militante extrêmement organisée et d'une dangereuse efficacité, il suffit d'observer son action en Egypte où elle est devenue le terreau d'un prosélytisme effrayant à l'origine d'une chape de plomb culturelle qui s'est abattue sur ce pays, naguère si joyeux.
    Et pour celles qui croient 11 avoir le beurre et l'argent du beurre ", c'est-à-dire, porter le voile et conserver les droits que leur confère le Code du Statut Personnel, elles se trompent totalement. En choisissant de porter le voile islamique, la femme tunisienne s'engage dans une doctrine dont la principale revendication est de restaurer la Charia. Chaque Tunisienne qui le porte devient une militante active, parfois malgré elle, de cette idéologie extrémiste qui n'est pas prête à ce genre de concessions sous peine de disparaître et pelant le pouvoir exorbitant que donne la Charia aux hommes sur leurs compagnes, réduites à être des mineures " taillables et corvéables à merci ".
    Alors, à celles-ci, à ces Tunisiennes qui croient conserver leurs droits tout en portant le voile islamique, je les implore de poser des questions, de demander aux Imams, aux docteurs de la religion et à tous ceux qui se targuent de recommander le port du voile comme une obligation divine. Demandez-leur si vous perdrez vos droits si, par malheur, la Charia était imposée dans notre pays et ce que cela signifierait pour les femmes. Et s'ils vous disent le contraire, demandez-leur ce que signifie alors le fait d'être islamiste si ce n'est pas pour appliquer la Charia. Il faut se méfier des belles promesses de ceux qui ne cherchent qu'à séduire... Renseignez-vous sur le statut juridique de la Saoudienne ou de l'Iranienne, même si celle-ci peut faire illusion car elle va à l'Université et conduit sa voiture. Demandez à cette dernière quel est son statut juridique réel, dans les faits ; elle vous racontera peut-être comment elle peut faire l'objet de vexations de n'importe quel homme qui trouverait son foulard mal ajusté, laissant apparaître quelques mèches coupables ou comment n'importe quel " tartempion " peut s’arroger le droit d'interpeller une femme dans la rue pour lui adjoindre de respecter la religion, du moins celle que son esprit borné a pu en comprendre.
    Combien je suis sincèrement peiné par l'aveuglement de celles qui portent le voile car elles risquent de nous entraîner dans un aventurisme effrayant pour notre pays qui a tant besoin de toutes ses énergies pour gagner la bataille du développement. Comment concilier notre volonté d'être un pays de services, c'est-à-dire tolérant, ouvert et accueillant, avec une doctrine passéiste et moralisatri¬ce qui ne peut fleurir que dans les pays pétroliers dont les rentes leur permettent de se passer des autres. Nous, nous avons besoin de toutes nos femmes et de tous nos hommes pour construire notre pays dans ce monde violent et cynique. La petite Tunisie, sans ressources d'hydrocarbures ni minières, a besoin de l'ensemble de ses potentialités oeuvrant pour une dynamique de progrès et d'exigence.
    Je ne doute pas de la conviction et de la sincérité de la majorité des femmes qui portent le voile... A elles, je voudrais dire que l'amour de Dieu est au delà d'une tenue vestimentaire et répéter ce que j'avais écrit dans un précédent article, ce n'est pas à la femme de se voiler mais à l’homme de voiler son désir, le seul coupable de cette aberration d'un autre âge.
    Je voudrais clore ce énième article que je consacre au voile par l'expression sincère du respect que je porte à l'Islam, celui de l'Ijtihad, celui du dépassement de soi, celui de l'exigence personnelle. L'Islam n'est pas une idéologie politique. Nul ne peut juger mon action, je n'en suis comptable que par rapport à Dieu et à Lui seul. Ceux qui vous disent le contraire vous utilisent. Pour le reste, les lois de la République se chargent d'administrer notre vie terrestre dans le respect de la liberté qui s'arrête où commence celle de l'autre. L'argument avancé par les islamistes, qui veulent faire du port du voile un simple acte de liberté individuelle qui ne concerne que son auteur, est trompeur. Ils devraient être plus explicites sur le rétablissement de la Charia, qui est l'essentiel de leur programme et sur ses conséquences sur le statut juridique de la femme tunisienne.
    Fin de citation

    Source Le Quotidien d’Oran du 10 avril 2008

    Henri Thoa
    Rien n'est pire que de passer dans la vie et de rester inaperçu

    Henri Thoa

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    • #3
      débats posé entre deux articles ? et vous vous en pensez quoi de ces articles ?
      Je pense qu'en France on en a un peu trop fait, y compris les femmes voilées, et c'est vrai que c'est un peu contradictoire de mettre un voile sous pretexte de liberté individuelle. Mais bon, ça peut paraitre paradoxale mais certaines y arrivent bien.
      En plus couvrir les cheveux ça sert à quoi logiquement, qu'on me parle de pudeur pour les vetements ok quoique meme les bras j'ai du mal, mais bon la chevelure là j'ai qd meme du mal à saisir... enfin ça m'interroge quand meme sur la perception du corps, des zones de pudeur etc

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      • #4
        salam

        tortue geniale merci pour ton article , j'ai visité la france lors de cette periode, pas mal de gens me regardaient avec mefiance, j'était mal al 'ais , et même des musulmans !!!

        citation/

        Si personne ne doute de la liberté individuelle de porter ou de ne pas porter le voile; il faut expliquer ce que peut signifier le port du voile islamique et ses conséquences sociales et juridiques

        je porte le voile!!!!c'est quoi cet amalgame entre voile, liberté, droit des femmes et je sais pas encor quoi d'autre, alors la un journaliste tunisien nous explique les risques ou plutot nous fait un chantage; vous portez le voile !!alors vous n'aurez rien !!!
        Dernière modification par naw08, 11 mai 2008, 22h31.

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        • #5
          sabina

          je pense, qu'on porte pas le voile en pensant aux hommes!!, de genre je cache mes cheveux pour ne pas les exiter!!!!!!!!!!! , on pense plutot a une relation entre soi et dieu, c'est un devoir comme d'autres, d'ailleurs moins important que d'autres ( je parle des cinque piliers) wallah a3lam!!!

          il n'a jamais empcher les hommes de regarder et draguer les femmes , même les cheveux cachés!!

          je pense que porter le voile de nos jours n'est pas une partie de plaisir pour une bonne partie des femmes,faut faire face a la tentation ( quoi que moi je me sens trés bien hamdullah)!!!

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          • #6
            ah voilà une femme voilée qui s'exprime
            j'avoue que ça m'a fait le meme effet que toi en lisant l'art du tunisien, ça fait un peu ben si vous mettez le voile restez soumise... et surtout en gros c je m'adresse aux tunisiennes plus évoluées, les algérienne et saoudiennes j'en parle pas. J'ai trouvé ça gros qd meme.
            c'est vrai aussi qu'en France on regarde bizarrement parceque d'un coup on a vu une vague de femmes voilées et ça nous a surpris, et meme moi quand je suis descendu en Algérie dernièrement j'ai vou tout le monde voilé quasiment ! ça m'a fait un choc.
            Rien qu'hier j'étais à la foire de Paris j'ai dévisagé une nana, mais vraiment par surprise, elle était à un stand de produits italiens (cochonaille et tout) c'était une africaine qui portait le hijeb, j'avoue j'étais étonnée. Cela dit je remets pas en cause le fait qu'elle connaisse les produits italiens. J'ai des doutes qd meme... car je connais un peu le système des salons, ils emploient des gens journaliers.

            Le paradoxe, c'est appliquer une obligation, mais par choix libre et consentant.
            Pourquoi tu mets le voile sans indiscretion naw ?

            edit : j'avais pas vu ton dernier message ;-)
            Dernière modification par sabina, 11 mai 2008, 22h33.

            Commentaire


            • #7
              salut sabine

              surtout pas pour les beaux yeux des hommes !!!

              en france, j'avoue j'était genée!!! j'aime pas qu'on me regarde!! et je pensais que la liberté rime avec acceptation de l'autre, mais c'était pas le cas! pour moi le voile c'est l'affaire des femmes! les hommes ( tou mes respects) n'ont pas a l'imposer aux femmes!! même dans le coran dieu s'adresse aux femmes lorsque il parle du voile!

              nb/ une amie m'a dit que finalement, ces deux dernières années,les femmes voilées passent inaperçues en france!!

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              • #8
                faire face à la tentation

                Plus il y a de femmes voilées, plus il y aura de la tentation
                C 'est excès d'interdits qui est source de tentation
                C'est dans les camps de nudistes que l'on a le plus le respect d'autrui ...alors qu'en Algérie ...les mâles vous déshabillent du regard et vont au cyber pour se défouler avec des françaises et des européennes...Allez dans les cyber et regardez ce que font vos hommes....ils tchatcent

                par contre le regard des autres est très important..plus important que les commandements de Dieu

                Cordialement

                Henri Thoa
                Rien n'est pire que de passer dans la vie et de rester inaperçu

                Henri Thoa

                Commentaire


                • #9
                  A henri

                  Personnellement j'ai du respect pour toutes les femmes qu'elles portent le voile ou pas. Elles sont libres de porter l'habit qui leur convient le plus selon leur propres convictions. Concernant les convictions religieuses des unes ou des autres, je ne comprends pas pourquoi on accepte une manière de s'habiller pour toutes les autres femmes de confessions autres que musulmane et de se permettre des atteintes à la liberté des femmes musulmanes de porter ce qu'elles veulent.
                  Avec cette logique tordue doit on imposer à une juive, une chrétienne de porter ou ne pas porter telle ou telle chose? La france est laique, toute les religions co-habitent depuis des années n'est ce pas?

                  Commentaire


                  • #10
                    La France est un pays laïque

                    On peut tout y faire si l'on ne choque pas le voisin

                    Ensuite il y a les traditions auxquelles chacun de nous est attaché...
                    Pour le reste , l'avenir nous dira comment cela sera....Je pense que l'essor de la communication aidant nous seront tous radicalement différents....juste une question de temps , même s'il n'a pas d'emprise sur l'Algérien...

                    Cordialement,

                    Henri Thoa
                    Rien n'est pire que de passer dans la vie et de rester inaperçu

                    Henri Thoa

                    Commentaire


                    • #11
                      et meme moi quand je suis descendu en Algérie dernièrement j'ai vou tout le monde voilé quasiment ! ça m'a fait un choc.
                      ce qui choc aussi et donne a réfléchir c'est qu'au parc zoologique de Ben Aknoun par ex actuellement tout le monde sait que les couple y vont pour se bécoter et faire crac crac ... le parc est livré aux couple et a pratiquement perdu son usage initial et bien 95% des filles qui fréquentent ce lieu sont des filles voilées.

                      Commentaire


                      • #12
                        ce qui choc aussi et donne a réfléchir c'est qu'au parc zoologique de Ben Aknoun par ex actuellement tout le monde sait que les couple y vont pour se bécoter et faire crac crac ... le parc est livré aux couple et a pratiquement perdu son usage initial et bien 95% des filles qui fréquentent ce lieu sont des filles voilées
                        Héhé, oui ces fameux jardins publics.... avec les panneaux interdits de s'embrasser....

                        Commentaire


                        • #13
                          comme quoi

                          l'habit ne fait pas le moine

                          il suffit pas de porté le voile si le comportement ne suit pas

                          qu'on le porte ou pas ça ne change absolument rien , c'est qu'un détail parmi

                          d'autre ... l'important c'est ce qu'on fait ""les actes "" on est surtout juger

                          par rapport a ça , et non par rapport a un bout de tissu , la religion c'est

                          quelque chose de spirituel et non matériel , ça devrait s'arrêter a ça ...
                          "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

                          Commentaire


                          • #14
                            Et pourtant, le voile est un passeporte pour la bonne réputation et la bonne morale. Une fille sans voile vierge et tout et une voilée plus vierge et qui fume, chercher l'erreur

                            Commentaire


                            • #15
                              je respect les femmes qui le portent par conviction , mais les autres qui le portent juste pour se donner l'image des saintes marie ni touche , c'est se moqué de leurs propre religions ...
                              elles me font penser au islamistes qui tuent au nom d'allah et qui salissent leurs religion .....
                              "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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