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EDF seul à l'assaut de British Energy

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  • EDF seul à l'assaut de British Energy

    09/05/2008 | Mise à jour : 21:37 |

    EDF mettrait sur la table moins de 700 pence par action British Energy. Loin des 725 à 750 pence souhaités par le gouvernement.
    EDF mettrait sur la table moins de 700 pence par action British Energy. Loin des 725 à 750 pence souhaités par le gouvernement.
    Pour le moment, ni Iberdrola ni RWE n'ont remis d'offre. Une absence de concurrence qui pourrait pénaliser le groupe français.

    Qui prendra le contrôle de British Energy, le principal opérateur nucléaire au Royaume-Uni, qui exploite huit des onze centrales du pays ? L'appel d'offres lancé voilà quelques semaines par le gouvernement britannique a expiré hier soir. Et pour le moment, seul EDF s'est porté officiellement candidat, a-t-on appris de sources proches du dossier. Au point que cette absence de concurrence, selon de nombreux observateurs, risquerait tout simplement de mettre en cause l'opération.

    Longtemps cité comme un prétendant sérieux, l'allemand RWE n'a pas remis d'offre, du moins pour le moment. Quant à l'espagnol Iberdrola, lui aussi régulièrement avancé comme postulant, il ne se serait pas non plus manifesté. Est-ce le terme du processus ? On voit mal désormais le gouvernement britannique refuser une offre remise dans les prochains jours.

    L'offre d'EDF concerne la totalité du capital de British Energy. Étant entendu que l'annonce, voilà quelques semaines, du gouvernement britannique de vendre sa participation (35 %) est en réalité la porte ouverte pour prendre le contrôle du groupe tout entier.

    S'agissant du prix, un élément clé, EDF mettrait sur la table sensiblement moins que 700 pence par action British Energy. Loin de la fourchette allant de 725 à 750 pence souhaitée par le gouvernement et surtout les gros investisseurs institutionnels présents au capital de British Energy. Voilà un autre élément qui pourrait lui aussi remettre en question le bon déroulement de l'opération. Dans ce dossier, EDF s'est toujours évertué à creuser le même sillon. À savoir une opération en solo, même si hier soir, le Times affirmait que le groupe français avait noué un partenariat avec Centrica, le premier gazier britannique, également distributeur d'électricité. À dire vrai, les deux scénarios pourraient parfaitement s'additionner. EDF prenant le contrôle de British Energy avant de trouver un terrain d'entente avec Centrica. Selon le Times, le principe d'un joint-venture aurait été acté, détenu à 75 % par EDF.
    Priorité à un consortium
    Une alliance d'autant plus envisageable que le gouvernement britannique, depuis le début, ne souhaite pas confier son nucléaire à un seul et unique opérateur, étranger qui plus est. Centrica représente donc une solution idéale dans la perspective d'un consortium.

    Avant même le début de l'appel d'offres, EDF apparaissait particulièrement bien placé. Il est aujourd'hui grand favori, si le processus n'est pas remis en question. Son expertise nucléaire est en effet reconnue par Londres, qui sait qu'il faut un groupe industriel de tout premier plan pour gérer British Energy, aux centrales vieillissantes. De son côté, EDF, déjà présent dans la distribution avec sa filiale EDF Energy, trouve le contrepoint idéal pour son portefeuille outre-Manche. D'autant que derrière le rachat des centrales de British Energy, il y a surtout la propriété des terrains servant à abriter les futurs réacteurs nucléaires.
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    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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