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Cheikh El Hadj El Ghaffour

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  • Cheikh El Hadj El Ghaffour

    grand maitre du Hawzi

    Cheikh El Ghaffour_Baad men essa3a
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

  • #2
    Pas du Hawzi, du Gharnati.

    Un grand maître... sa voix particulière et inimitable, comme celle de son derboukiste, il a une voix très aigue qui rend une belle harmonie avec tout l'orchestre.

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    • #3
      Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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      • #4
        Description : EL GHAFOUR Mohamed (né en 1930) - Brillant interprète de Hawzi. Né le 5 mars l930 à Nédroma (Tlemcen). Etudes de français à l'école des garçons de la ville et, pendant les moments creux, il prend des leçons de Coran et de Fiqh à la mosquée chez cheikh Lefçih. Bien que brillant élève, il dut quitter l'école pour aider son père, tisserand de son état. En 1948, son oncle drabki commence à s'intéresser à sa voix. Il rejoint l'un des nombreux orchestres de la ville, celui de Hadj Ghenim Naqqache ou il apprend la darbouka pendant trois mois, puis la mandoline durant deux ans. Ensuite il rejoint un autre maître, Driss Rahal avec qui il reste jusque en 1953.Le reste ce sont les cercles littéraires de la Mesria et Tarbiaâ qui le feront. C'est là que le jeune Ghafour apprend à se maîtriser, à s'assumer. Les années 55-62 constituent la période la plus creuse et 1a plus noire de son existence. Après l'indépendance la reprise est dure. Ce n'est qu'en 1966, lors du premier festival de la musique andalouse d'Alger, qu'il a consenti à reprendre. De 1966 à 1970, il se révèle au public algérien. Il participe à tous les festivals de la musique andalous En plus de Nédroma, Alger et Constantine vont constituer ses ports d'attache musicaux. En 1969, son ensemble obtient le premier prix au Festival de la musique populaire d'Alger pour l'interprétation de Ya Welfi Mériem. Hadj Ghafour demeure un cas original dans la mesure ou il n'a jamais enregistré ni disques (l'unique disque est sorti des presses de la défunte unité des Eucalyptus de l'ex -RTA), ni cassettes. Sa modestie est exemplaire : J'ai chanté parce qu'un jour cheikh Ghenim l'a imposé... J'ai continué à le faire parce que cela me plaisait. J'ai persisté parce que cela plaisait aux autres. Maintenant je ne le fais plus parce que je suis malade. dit-il, en février 1986, à un journaliste d'El Moudjahid. Après sa décision d'arrêter de chanter en 1981 à cause d'un ulcère de l'estomac, cheikh Ghafour fréquente régulièrement les zaouïas de la région en se consacrant au mdih. En vingt ans de carrière (de 1960 à 1980), Ghafour s'est produit plusieurs fois gratuitement pour l'amour du métier. N'ayant jamais écrit de textes ni composé de musiques il puisait dans les richesses de Bensahla, Benachour, Si Driss Berrahal. Il ne possède aucune de ses cassettes chez lui et "n'aimait plus écouter sa voix''. Père de huit enfants qui écoutent tous les genres de musique, le cheikh passe le plus clair du temps dans son atelier de confection. C'est d'ailleurs en 1948, dans un autre atelier, de tissage celui-là, tenu par son oncle, qu'il fit la connaissance avec la musique. Mais sa carrière artistique ne commence vraiment qu'en 1962. Ne pouvant supporter le rythme infernal des soirées, il dut s'offrir une récréation de deux ans (1972 à 1974). Le hawzi ou le Malouf de Hadj Ghafour a un cachet particulier, propre à Nédroma. Et c'est son frère cadet, Abderrazak, qui enregistra une cassette en 1991 aux éditions de Nédroma, pour perpétuer le genre pratiqué par la famille.
        Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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        • #5
          Ce n'est pas du maalouf!!! Boudiou, il faut faire attention aux nominations !

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          • #6
            vous savez quoi le type derrière lui c'est le marie de ma tente (un membre du groupe Mr Khelifa Anoir) ... et je vais lui demander quel genre de musique ils interprètent. a tout a l'heure .
            anachbab

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            • #7
              EL GHAFOUR Mohamed (né en 1930) - Brillant interprète de Hawzi.
              Né le 5 mars l930 à Nédroma (Tlemcen). Etudes de français à l'école des garçons de la ville et, pendant les moments creux, il prend des leçons de Coran et de Fiqh à la mosquée chez cheikh Lefçih. Bien que brillant élève, il dut quitter l'école pour aider son père, tisserand de son état. En 1948, son oncle drabki commence à s'intéresser à sa voix. Il rejoint l'un des nombreux orchestres de la ville, celui de Hadj Ghenim Naqqache ou il apprend la darbouka pendant trois mois, puis la mandoline durant deux ans. Ensuite il rejoint un autre maître, Driss Rahal avec qui il reste jusque en 1953.Le reste ce sont les cercles littéraires de la Mesria et Tarbiaâ qui le feront. C'est là que le jeune Ghafour apprend à se maîtriser, à s'assumer. Les années 55-62 constituent la période la plus creuse et 1a plus noire de son existence. Après l'indépendance la reprise est dure. Ce n'est qu'en 1966, lors du premier festival de la musique andalouse d'Alger, qu'il a consenti à reprendre. De 1966 à 1970, il se révèle au public algérien. Il participe à tous les festivals de la musique andalouse.
              En plus de Nédroma, Alger et Constantine vont constituer ses ports d'attache musicaux. En 1969, son ensemble obtient le premier prix au Festival de la musique populaire d'Alger pour l'interprétation de Ya Welfi Mériem. Hadj Ghafour demeure un cas original dans la mesure ou il n'a jamais enregistré ni disques (l'unique disque est sorti des presses de la défunte unité des Eucalyptus de l'ex -RTA), ni cassettes. Sa modestie est exemplaire : J'ai chanté parce qu'un jour cheikh Ghenim l'a imposé... J'ai continué à le faire parce que cela me plaisait. J'ai persisté parce que cela plaisait aux autres. Maintenant je ne le fais plus parce que je suis malade. dit-il, en février 1986, à un journaliste d'El Moudjahid. Après sa décision d'arrêter de chanter en 1981 à cause d'un ulcère de l'estomac, cheikh Ghafour fréquente régulièrement les zaouïas de la région en se consacrant au mdih. En vingt ans de carrière (de 1960 à 1980), Ghafour s'est produit plusieurs fois gratuitement pour l'amour du métier. N'ayant jamais écrit de textes ni composé de musiques il puisait dans les richesses de Bensahla, Benachour, Si Driss Berrahal. Il ne possède aucune de ses cassettes chez lui et "n'aimait plus écouter sa voix''. Père de huit enfants qui écoutent tous les genres de musique, le cheikh passe le plus clair du temps dans son atelier de confection. C'est d'ailleurs en 1948, dans un autre atelier, de tissage celui-là, tenu par son oncle, qu'il fit la connaissance avec la musique. Mais sa carrière artistique ne commence vraiment qu'en 1962. Ne pouvant supporter le rythme infernal des soirées, il dut s'offrir une récréation de deux ans (1972 à 1974). Le hawzi ou le Malouf de Hadj Ghafour a un cachet particulier, propre à Nédroma. Et c'est son frère cadet, Abderrazak, qui enregistra une cassette en 1991 aux éditions de Nédroma, pour perpétuer le genre pratiqué par la famille.

              source webchaab
              Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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              • #8
                anachbab, je peux t'assurer que ce n'est pas du maalouf!
                Pour le hawzi et le gharnati, je peux accorder un doute, et encore!
                Mais ce n'est pas du maalouf!

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                • #9
                  Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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                  • #10
                    Nom d'une pipe...

                    Ce n'est pas du maalouf!!! Boudiou,
                    Bonjour Anda,
                    Vindiou, C'est ton avatar, qui te fais cet effet ?

                    Je propose une petite idée…
                    Il y aurait-il des connaisseurs pour se dévouer et expliquer, avec des paroles simple.s
                    Les differentes nuances entre :
                    - Malouf
                    - Hawzi
                    - Gharnati…
                    On a, des gens de Constantine, Tlemcen, du Maroc…
                    Tout pour le faire…
                    Qu’est ce qu’on attends, les filles et les gars ?
                    Dernière modification par rico, 11 mai 2008, 12h25.

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                    • #11
                      Originaire de Constantine, je confirme que ce n'est pas du Malouf que Hajd El Ghafour chantait mais a donné un cachet particulier aux chansons Malouf.
                      Dernière modification par sunrise, 11 mai 2008, 12h49.

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                      • #12
                        Le Malouf chanté par Hadj El Ghafour, c'est le Malouf qui a subi les influences de l'école de Tlemcen se revendiquant de Grenade (Gharnata d'où le Gharnati).

                        Le Malouf proprement constantinois se revendique de son coté à Séville, et ce n'est pas ce Malouf là que Hadj El Ghafour chantait.

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                        • #13
                          Sunrise, il ne faut pas parler de maalouf mais d'andalou, préférons andalou. Je m'explique.
                          Vous avez l'andalou d'andalousie où notre cher, tendre, adoré, Zyriab a donné âme à la musique. Plouf, ça arrive au maghreb. Mais je parlerais plus précisément de l'Algérie.

                          L'andalou d'Alger, s'appelle la çaana. Musique savante. Sa forme populaire " vulgaire" est le chaabi. Elle peut avoir en commun des textes du maalouf et du ghranati. LE hawzi est commun à Tlemcen à Alger et au Maroc.

                          L'andalou de Tlemcen, c'est le ghranati. Musique savant. Forme populaire le Hawzi.

                          L'andalou de COnstantine. le maalouf. Forme populaire le maalouf.


                          ALors, donc, il y a le savant et le populaire.
                          Ensuite, le style mélodique: A Alger on préféra les ya lalalalan, A tlemcen, les ya lalalala et à Constantine les YA lil ya lil
                          Ensuite; instrument: Alger: çaana tout instrument ( plus de corde pincée)
                          COnstantine, Nay et jeu du violon
                          Tlemcen violon ( style marocain)


                          Suis-je assez claire?

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                          • #14
                            Trêve de polémique. Vous avez tous raison!

                            Laissez-nous apprécier l'artiste.
                            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                            Socrate.

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                            • #15
                              ce n'est pas une polémique mais une nessécité de savoir le nom des musiques qui sont là depuis des siècles. Un patrimoine ça se conserve, et si possible dans sa juste définition.
                              IL faut savoir savourer l'oeuvre mais aussi savoir la nommer.

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