“Peter Van Walsun persona non grata”
De notre envoyé spécial à Al Ayoun, Mourad Termoul
“Le monde a besoin de dirigeants de la trempe du Président Abdelaziz Bouteflika. Un homme épris de paix et de justice et fervent défenseur des causes justes et de la légalité internationale ».
C'est en ces termes que le Président de la RASD, M. Mohamed Abdelaziz, a tenu à rendre hommage à l'Algérie. Un hommage teinté d'une sincérité et de reconnaissance pour le soutien dont bénéficient la cause et le peuple sahraoui. Dans son discours commémorant le 35e anniversaire du Front Polisario, le 10 mai 1973, et célébré hier dans la ville d'Al Ayoun, le Président Abdelaziz a insisté sur le soutien et la solidarité agissante de l'Algérie, « Votre présence ici parmi nous le témoigne amplement » a-t-il dit. Tout en retraçant succinctement la lutte de son peuple face à l'occupant marocain, il a évoqué les souffrances des Sahraouis dans les territoires occupés. Une population civile qui a-t-il souligné « fait l'objet quotidiennement d'exactions, d'enlèvement arbitraire et d'autres formes de tortures ». « La machine répressive marocaine ne viendra jamais à bout de notre détermination et de notre volonté de recouvrir notre indépendance », a-t-il souligné. En effet, 35 années après et ce qui était considéré jadis par certains comme un simple soulèvement de « peuplades », s'est avéré être, au juste, un appel à la communauté internationale pour enrayé le dernier cas de décolonisation en Afrique. Année après année, les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu s'amoncellent en faveur d'un référendum pour rendre au premier article de la charte onusienne tout son sens et ses lettres de noblesse. « Le droit des peuples à disposer d'eux-même », ne sera qu'un vain slogan, tant que le dossier du Sahara occidental sera sacrifié sur l'autel d'un Real politico-économique et d'un parrainage aveugle. Car au nom de quel droit peut-on défendre l'indépendance du Kosovo et faire des acrobaties pour justifier l'occupation illégale du Maroc au Sahara occidental ? Ni l'entêtement de certains pays influents au sein du Conseil de sécurité, ni les dernières déclaration de l'envoyé personnel du SG de l'Onu pour le Sahara occidental, qui a tronqué sa partialité, n'y changeront rien au processus que l'histoire a déjà mis en place depuis l'aube des conflits. « Car celle-ci n'est qu'un éternel recommencement », comme la indiqué le Président Abdelaziz lors de son discours, faisant ainsi allusion aux autres causes et combats qui ont abouti. Ce dernier a aussi insisté sur le non-sens et le manque de responsabilité de M. Peter Van Walsun qui est devenu de ce fait « persona non grata » pour reprendre l'expression du Premier ministre sahraoui, M. Abdelkader Taleb Omar. L'institution onusienne qui a failli être « ensablée » par les propos de Van Walsun a finalement réitéré son adhésion complète aux précédentes résolutions notamment la 1754 et la 1813 qui versent dans le même sens à savoir l'autodétermination du peuple sahraoui.
Une institution que le Président sahraoui exhorte à « exercer des pressions sur le Maroc, non seulement pour s'engager dans des négociations sérieuses mais aussi pour qu'il arrête sa machine répressive contre la population civile sahraouie » dans les territoires occupés. Pour M. Abdelaziz, l'Onu est le cadre idoine pour un règlement juste. A ce sujet le Président sahraoui a toutefois regretté le blocage dont fait l'objet le processus de négociations engagé à Manhasset et dont la date du 5e round constitue désormais la grande inconnue. Pour ce qui est des conditions de vie des réfugiés sahraouis, M. Abdelaziz a déclaré « insister » auprès de la communauté internationale pour « accentuer ses aides » en faveur des réfugiés. A ce sujet, il a réaffirmé «Nous sommes en contact avec plusieurs pays, dont l'Algérie, pour combler le déficit en matière de denrées alimentaires. »
De notre envoyé spécial à Al Ayoun, Mourad Termoul
“Le monde a besoin de dirigeants de la trempe du Président Abdelaziz Bouteflika. Un homme épris de paix et de justice et fervent défenseur des causes justes et de la légalité internationale ».
C'est en ces termes que le Président de la RASD, M. Mohamed Abdelaziz, a tenu à rendre hommage à l'Algérie. Un hommage teinté d'une sincérité et de reconnaissance pour le soutien dont bénéficient la cause et le peuple sahraoui. Dans son discours commémorant le 35e anniversaire du Front Polisario, le 10 mai 1973, et célébré hier dans la ville d'Al Ayoun, le Président Abdelaziz a insisté sur le soutien et la solidarité agissante de l'Algérie, « Votre présence ici parmi nous le témoigne amplement » a-t-il dit. Tout en retraçant succinctement la lutte de son peuple face à l'occupant marocain, il a évoqué les souffrances des Sahraouis dans les territoires occupés. Une population civile qui a-t-il souligné « fait l'objet quotidiennement d'exactions, d'enlèvement arbitraire et d'autres formes de tortures ». « La machine répressive marocaine ne viendra jamais à bout de notre détermination et de notre volonté de recouvrir notre indépendance », a-t-il souligné. En effet, 35 années après et ce qui était considéré jadis par certains comme un simple soulèvement de « peuplades », s'est avéré être, au juste, un appel à la communauté internationale pour enrayé le dernier cas de décolonisation en Afrique. Année après année, les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu s'amoncellent en faveur d'un référendum pour rendre au premier article de la charte onusienne tout son sens et ses lettres de noblesse. « Le droit des peuples à disposer d'eux-même », ne sera qu'un vain slogan, tant que le dossier du Sahara occidental sera sacrifié sur l'autel d'un Real politico-économique et d'un parrainage aveugle. Car au nom de quel droit peut-on défendre l'indépendance du Kosovo et faire des acrobaties pour justifier l'occupation illégale du Maroc au Sahara occidental ? Ni l'entêtement de certains pays influents au sein du Conseil de sécurité, ni les dernières déclaration de l'envoyé personnel du SG de l'Onu pour le Sahara occidental, qui a tronqué sa partialité, n'y changeront rien au processus que l'histoire a déjà mis en place depuis l'aube des conflits. « Car celle-ci n'est qu'un éternel recommencement », comme la indiqué le Président Abdelaziz lors de son discours, faisant ainsi allusion aux autres causes et combats qui ont abouti. Ce dernier a aussi insisté sur le non-sens et le manque de responsabilité de M. Peter Van Walsun qui est devenu de ce fait « persona non grata » pour reprendre l'expression du Premier ministre sahraoui, M. Abdelkader Taleb Omar. L'institution onusienne qui a failli être « ensablée » par les propos de Van Walsun a finalement réitéré son adhésion complète aux précédentes résolutions notamment la 1754 et la 1813 qui versent dans le même sens à savoir l'autodétermination du peuple sahraoui.
Une institution que le Président sahraoui exhorte à « exercer des pressions sur le Maroc, non seulement pour s'engager dans des négociations sérieuses mais aussi pour qu'il arrête sa machine répressive contre la population civile sahraouie » dans les territoires occupés. Pour M. Abdelaziz, l'Onu est le cadre idoine pour un règlement juste. A ce sujet le Président sahraoui a toutefois regretté le blocage dont fait l'objet le processus de négociations engagé à Manhasset et dont la date du 5e round constitue désormais la grande inconnue. Pour ce qui est des conditions de vie des réfugiés sahraouis, M. Abdelaziz a déclaré « insister » auprès de la communauté internationale pour « accentuer ses aides » en faveur des réfugiés. A ce sujet, il a réaffirmé «Nous sommes en contact avec plusieurs pays, dont l'Algérie, pour combler le déficit en matière de denrées alimentaires. »
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