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La tolérance en Algérie

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  • La tolérance en Algérie

    En lisant El Watan d'aujourd'hui (11mai) je tombe sur un titre, La tolérance n’est pas l’égalité, elle peut même fonder l’inégalité, suivi d'une série d'affirmations qui donnent a réfléchir.

    Un élément qui m'a surpris, c'est le fait que malgré les prêches du président et du premier ministre pour la Tolérance en Algérie, une Pétition pour la tolérance en Algérie n'a recueilli qu'un millier de signatures!

    Que pensent les visiteurs du Forum?

    Source: Article de El Watan du 11.05.2008
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

  • #2
    On devrait en faire une thèse: la tolérance ou l'intolérance en Algérie.

    La tolérance n'est possible qu'avec ouverture d'esprit, de pensée et liberté d'expression, liberté de culte, de vie....


    Chercher l'erreur en ALgérie.

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    • #3
      La tolérance n'est possible qu'avec ouverture d'esprit, de pensée et liberté d'expression, liberté de culte, de vie....
      oui mais nous avons une religion d'état qui n'est pas très en phase avec tout ça.
      Dernière modification par Gironimoo, 11 mai 2008, 18h30.

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      • #4
        Bah oui... Là est le problème....On ne peut faire la tolérance dans la limitation, on l'a fait dans l'ouverture!

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        • #5
          la tolerance de quoi déja? en terme de quoi?
          Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

          Vive Tayri, Vive JSK

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          • #6
            C'est pas une affaire de religion, dailleurs si on l'applique bien cette religion on aura une société tolérante.
            Et puis je pense qu'une personne intolérane ne vas pas faire mieux avec ou sans religion si on l'applique pas comme il se doit.
            Dernière modification par mimi, 11 mai 2008, 19h15.
            Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

            Vive Tayri, Vive JSK

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            • #7
              Ce n'est pas de cette tolérance gentille, de voisinage, dont il est question !

              http://www.elwatan.com/spip.php?page..._article=93842

              Selon l'auteur, qq du MDS, Bouteflika a l'intention de promouvoir la "tolérance" afin d'installer un régime pro-islamiste, et ainsi de qualifier d' "intolérance" tout refus de cette voie-là.

              Le président de la réconciliation n’est-il pas celui de la tolérance ? Ne sont-ils pas dans une posture de défiance vis-à-vis d’un mythe, celui qui lie réconciliation et tolérance ? Dans ses efforts de promotion de la réconciliation avec l’islamisme, le président Bouteflika a toujours mis en avant, comme lors du colloque organisé par l’ONVT, le fait que « l’Islam est une religion de paix et de tolérance qui respecte les droits de l’homme ».

              A l’Unesco, Bouteflika parlait de « semer les valeurs de tolérance ».

              Au 11e sommet de l’OCI, il dénonçait « la violence terroriste, qui, se prévalant de l’Islam, en dénature le message de paix et de tolérance
              Ceux qui étaient pour l’arrêt du processus électoraliste biaisé, étaient accusés d’être contre la souveraineté du peuple, demain on dénoncera l’intolérance de ceux qui rejettent la présence de l’islamisme.

              C’est une manière de préparer l’opinion, un peu comme la trêve « unilatérale » de l’AIS annonçait la réconciliation.

              Pour faire accepter les reculs à venir, on brouille les notions, en incriminant, par avance, ceux qui ne seraient pas tolérants envers l’islamisme. Comme on a dénigré ceux qui n’étaient pas pour l’amnistie en les accusant d’être contre la paix.

              Déjà, Abassi Madani se dit prêt à s’asseoir à une table avec les communistes et les nationalistes. Pourtant, même Ali Belhadj n’en demande pas tant et accepte l’idée d’une conférence où Hamrouche, Taleb lbrahimi, Aït Ahmed et Mehri se feraient ses porte-voix. Il peut ainsi dire que lui est tolérant, qu’il n’est pas comme les tenants du pouvoir qui restent fermés et qui refusent d’accepter ce que lui accepte, par exemple une transition.

              Finalement, la tolérance est l’outil qu’utilise le camp hétéroclite des adversaires de la laïcité pour arriver à ses fins... le retour de l’islamisme radical dans le « jeu politique »
              La danger de la tolérance avait été pointé par Spinoza, elle suppose un tolérant et un toléré (on a déjà parlé de ça sur FA d'ailleurs).

              En effet, quand on tolère, on établit une hiérarchie des idées. Apanage des dominants, la tolérance se trouve à l’origine d’une liberté aléatoire qui peut être abrogée. Ainsi en a-t-il été de l’Edit de tolérance ou Edit de Nantes. Tolérer, c’est accorder des faveurs qu’on s’autorise à reprendre. C’est passer de l’encensement de Saint Augustin à la dénonciation de l’évangélisation
              Pas étonnant alors que Belkhadem rappelle, lors d’un colloque sur la tariqa tidjania, que « les musulmans ont toujours fait preuve de tolérance et ont protégé les chrétiens et les juifs après la chute de Grenade ». Pour lui, cela n’a qu’un sens, celui qui tolère contrôle et fixe les limites. Mais la liberté avec des limites, c’est la liberté surveillée.
              Il rappelle que la laïcité de "tolère" pas, elle renonce à la supériorité d'une religion sur une autre, et affirme l'égalité.

              En fait, la tolérance, c’est le respect de la diversité, selon le principe de liberté, alors que la laïcité est le respect du pluralisme en accord avec le principe d’égalité.
              La tolérance existe dans la société civile, tandis que la laïcité permet de fonder l’association politique en dehors de toute référence de croyance. Ce qui fait écrire à Jean Daniel : « Avec la tolérance, on installe des communautés. Avec la laïcité, on construit une nation. » La laïcité fonde un modèle politique basé sur la suspension du lien communautaire qui rend concevable la constitution du lien politique et la citoyenneté.
              [...]
              La tolérance et les ghettos communautaires vont ensemble. Une société fractionnée. N’est-ce pas le rêve néolibéral, celui de Bush en Irak, pour empêcher l’avancée des idées et des forces du progrès ? La tolérance relève d’un droit à la différence, alors qu’il s’agit à travers la séparation du politique et du religieux d’aller vers l’universel et la citoyenneté par delà les différences
              Hier, on a voulu jouer avec l’Islam politique au nom de la démocratie, aujourd’hui, on s’y prépare au nom de la tolérance.
              Après les attaques de Bouteflika qui opposait deux extrémismes, l’un islamiste et l’autre laïque, on vise la ruine définitive de la résistance à l’intégrisme, qui restera bientôt seule coupable... d’intolérance. Il n’y a qu’à voir la conception de la tolérance que se font certains signataires de la pétition. Les uns se sont rendus à San Egidio pour trouver un compromis avec l’islamisme, d’autres ont accueilli Ali Belhadj lors d’un meeting durant la campagne des dernières législatives.

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              • #8
                En Algérie, tout le monde doit tolérer tout le monde. Il n'y a que l'intolérance qui ne doit pas être tolérée.
                Mais ce n'est pas seulement relativement aux islamistes qui ne tolèrent pas les laics, les laics qui ne tolérent pas les islamistes, il y a tout le reste à commencer par l'intolérance du régionalisme, de l'éthnicisme...

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