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Les marchés ont perdu du terrain la semaine dernière avec la flambée du pétrole - l'indice Dow Jones a cédé 2,4%, le S&P 500 1,8% et le Nasdaq 1,3%. Il a toutefois réussi à conserver ses gains d'avril alors que les résultats des sociétés pour le premier trimestre n'ont pas créé de déception majeure en dépit de la crise du crédit et du ralentissement économique.
Les trois grands indices boursiers ont même été proches de dépasser leur moyenne mobile à 200 jours, un niveau qui signale une tendance positive.
"C'est l'aune à laquelle on mesure la tendance d'ensemble. Les marchés d'actions y attachent beaucoup d'importance", rappelle Bill Strazzullo, responsable de la politique d'investissement chez Bell Curve Trading.
Mais, alors que la période de publication des résultats touche à sa fin et que d'importants indicateurs économiques sont attendus, les investisseurs pourraient être enclins à engranger les gains réalisés sur le papier depuis le creux du mois de mars plutôt que d'attendre de voir ce que seront les indicateurs à venir.
"On est en train de réaliser qu'on a eu une forte hausse et qu'on va aller au-delà des positions où on est à l'aise. La hausse du marché a suscité pas mal de scepticisme", commente Bill Strazzullo. "Les volumes à la hausse n'ont pas été au mieux, ce qui indique que beaucoup de gens n'ont jamais cru que les choses s'amélioraient vraiment".
Inflation et consommation
Les conséquences de la forte hausse des prix du pétrole et de l'essence sur la consommation seront mieux évaluées mardi avec la publication des ventes au détail pour le mois d'avril.
On connaîtra l'état du moral du consommateur vendredi avec l'indice de confiance Reuters/Université du Michigan. Il est attendu en recul à 62 pour mai, après 62,6 en avril.
Lors de la semaine écoulée, plusieurs distributeurs ont publié leurs chiffres de ventes pour avril, la majorité d'entre eux faisant état d'une amélioration par rapport à l'an dernier. Les distributeurs discount se sont particulièrement bien tenus, le consommateur se faisant de plus en plus attentif aux prix.
On attend pour mardi les comptes trimestriels du numéro un de la distribution Wal-Mart Stores, traditionnellement publiés en fin de période de publication des résultats.
Il sera suivi mercredi par la chaîne de grands magasins Macy's et les concurrents J.C. Penney et Nordstrom jeudi.
Le marché s'inquiète aussi de l'inflation. Il se demande si la hausse des prix de l'énergie et de l'alimentation se répercute sur les prix des autres biens. Il sera fixé mercredi avec l'indice des prix à la consommation.
Les économistes interrogés par Reuters visent un indice des prix en hausse de 0,3% en avril par rapport à mars. Hors énergie et alimentation, les prix sont attendus en hausse de 0,2%.
Dans ce contexte, la Réserve fédérale des Etats-Unis pourrait être tentée de ne plus abaisser ses taux d'intérêt et de maintenir son principal taux directeur à 2%.
"Beaucoup de gens disent que la Réserve fédérale est allée trop loin en distribuant des liquidités en abondance et qu'elle s'est embarquée dans une politique monétaire inflationniste", commente Lincoln Anderson, directeur général et responsable des investissements chez LPL Financial Services.
"Je ne partage pas cette préoccupation. Pour l'heure, les données de l'inflation sont correctes. Mais l'incertitude est telle qu'on voit difficilement le marché faire une grosse percée."
Par Jennifer Coogan
Version française Danielle Rouquié.
Sources : Reuters.
Les trois grands indices boursiers ont même été proches de dépasser leur moyenne mobile à 200 jours, un niveau qui signale une tendance positive.
"C'est l'aune à laquelle on mesure la tendance d'ensemble. Les marchés d'actions y attachent beaucoup d'importance", rappelle Bill Strazzullo, responsable de la politique d'investissement chez Bell Curve Trading.
Mais, alors que la période de publication des résultats touche à sa fin et que d'importants indicateurs économiques sont attendus, les investisseurs pourraient être enclins à engranger les gains réalisés sur le papier depuis le creux du mois de mars plutôt que d'attendre de voir ce que seront les indicateurs à venir.
"On est en train de réaliser qu'on a eu une forte hausse et qu'on va aller au-delà des positions où on est à l'aise. La hausse du marché a suscité pas mal de scepticisme", commente Bill Strazzullo. "Les volumes à la hausse n'ont pas été au mieux, ce qui indique que beaucoup de gens n'ont jamais cru que les choses s'amélioraient vraiment".
Inflation et consommation
Les conséquences de la forte hausse des prix du pétrole et de l'essence sur la consommation seront mieux évaluées mardi avec la publication des ventes au détail pour le mois d'avril.
On connaîtra l'état du moral du consommateur vendredi avec l'indice de confiance Reuters/Université du Michigan. Il est attendu en recul à 62 pour mai, après 62,6 en avril.
Lors de la semaine écoulée, plusieurs distributeurs ont publié leurs chiffres de ventes pour avril, la majorité d'entre eux faisant état d'une amélioration par rapport à l'an dernier. Les distributeurs discount se sont particulièrement bien tenus, le consommateur se faisant de plus en plus attentif aux prix.
On attend pour mardi les comptes trimestriels du numéro un de la distribution Wal-Mart Stores, traditionnellement publiés en fin de période de publication des résultats.
Il sera suivi mercredi par la chaîne de grands magasins Macy's et les concurrents J.C. Penney et Nordstrom jeudi.
Le marché s'inquiète aussi de l'inflation. Il se demande si la hausse des prix de l'énergie et de l'alimentation se répercute sur les prix des autres biens. Il sera fixé mercredi avec l'indice des prix à la consommation.
Les économistes interrogés par Reuters visent un indice des prix en hausse de 0,3% en avril par rapport à mars. Hors énergie et alimentation, les prix sont attendus en hausse de 0,2%.
Dans ce contexte, la Réserve fédérale des Etats-Unis pourrait être tentée de ne plus abaisser ses taux d'intérêt et de maintenir son principal taux directeur à 2%.
"Beaucoup de gens disent que la Réserve fédérale est allée trop loin en distribuant des liquidités en abondance et qu'elle s'est embarquée dans une politique monétaire inflationniste", commente Lincoln Anderson, directeur général et responsable des investissements chez LPL Financial Services.
"Je ne partage pas cette préoccupation. Pour l'heure, les données de l'inflation sont correctes. Mais l'incertitude est telle qu'on voit difficilement le marché faire une grosse percée."
Par Jennifer Coogan
Version française Danielle Rouquié.
Sources : Reuters.