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Dix vérités sur le pétrole algérien

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  • Dix vérités sur le pétrole algérien

    1- C’est l’un des plus chers au monde. Parce que c’est un pétrole léger, à moindre teneur en souffre. Il est de ce fait apprécié des raffineurs. La variété de brut algérien est appelée Sahara Blend.

    2- Son prix s’établit en fonction du marché de Londres. Le Brent, le baril de la mer du Nord, coté sur le marché londonien est la référence s’agissant de la cotation du baril algérien. Le Light Sweet Crude, coté sur le marché new-yorkais, n’est pas une référence pour le brut algérien. En gros, le prix du baril algérien est le prix du Brent auquel il faut ajouter la prime de qualité. Il vaut aujourd’hui plus de 124 dollars le baril. La prime de qualité varie selon l’offre et la demande de bruts légers. Elle peut osciller entre 40 cents et 4 dollars.

    3- Le condensat, liquide de gaz naturel, est considéré comme un pétrole léger. C’est pourquoi les chiffres de production pétrolière de l’Algérie incluent le condensat pour des institutions internationales.

    4- Les réserves de liquide (pétrole plus condensat) récupérables atteignent 16 milliards de barils. Au rythme de production de 1,7 million de barils/jour, la durée de vie des réserves est de 30 ans.

    5 - On découvre de moins en moins de gisements de grande taille en Algérie, ce qui représente une tendance mondiale. Les gisements découverts ces dernières années sont de petite ou de taille moyenne. Le plus important gisement, qui sera développé au cours des prochaines années, sera exploité par Sonatrach et la compagnie américaine El-Merk aura une capacité de 108 000 barils/jour à comparer avec Ourghoud 230 000 barils/jour et HBNS et champs satellites 240 000 barils/jour. Ces deux derniers champs exploités depuis des
    années sont considérés comme géants.

    6- L’Algérie est le quatrième producteur de pétrole en Afrique, après le Nigeria, la Libye et l’Angola. Contrairement à ce dernier pays, l’Algérie a décidé de ne pas intensifier sa production pétrolière, pour préserver les réserves de brut le plus longtemps possible, au profit des générations futures.

    7- Une grande incertitude pèse sur le développement du champ de Hassi-Messaoud. Ces responsables disent qu’il peut produire 500 000 à 600 000 barils/jour pendant au moins 40 ans, contre un rythme actuel de 400 000 barils/jour. Sonatrach fera cependant face à un grand défi technologique qui consiste à améliorer le taux de récupération et à connaître avec plus de précision le réservoir.

    8- Les États-Unis sont le plus gros acheteur de brut algérien à travers l’acquisition de gros tankers, l’Algérie cible aussi le marché asiatique : Chine, Corée du Sud… appelé à connaître une forte expansion.

    9- La part des partenaires étrangers réduite par la taxe sur les profits exceptionnels représente moins de 10% des recettes d’exportations de Sonatrach en 2007, boostées par les ventes de pétrole à des prix beaucoup plus élevés qu’en 2006.

    10- L’effet prix joue davantage que le volume en matière de recette ces dernières années. Avec une stagnation de la production pétrolière au cours des deux dernières années, les recettes ont atteint 69 milliards de dollars, contre 54 milliards de dollars en 2006.

    source : Liberté
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