Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les officiers du roi du Maroc

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les officiers du roi du Maroc

    par Mahjoub Tobji


    Les dérives des généraux marocains 1956-2006

    Ex-officier marocain, Mahjoub Tobji s’est installé en Europe. C’est la première fois qu’un officier, qui a assumé d’importantes responsabilités, dénonce vivement l’institution militaire marocaine non seulement gangrenée par la corruption, mais aussi dirigée par des escrocs fuyant le combat pour faire des affaires.

    Ce document très fort apporte de nombreuses révélations sur une armée qui n’a plus rien à voir avec l’armée marocaine d’il y a trente ans. L’auteur n’est pas loin de penser que le véritable pouvoir a été détenu ces quarante dernières années par trois militaires : Oufkir, Dlimi et Benslimane. C’est une thèse qui peut se discuter mais qui, au moins pour ce qui concerne l’époque de Dlimi, est troublante. De même, le comportement de la troupe marocaine au Sahara tel que le décrit Tobji n’a rien à voir avec l’historiographie officielle. Ce qu’il dit à ce sujet et qui est fondé sur une implication personnelle très forte (il est pratiquement le seul officier marocain à avoir fait prisonniers des soldats du Polisario !) est tout simplement explosif.

    Créées au printemps 1956 et placées immédiatement sous les ordres du Prince héritier Moulay Hassan, futur Hassan II, les Forces armées royales (FAR) comptent alors de nombreux officiers de valeur, monarchistes sans états d'âme. Mais, rapidement, un profond malaise s'installe dans cette armée de qualité dont une partie importante de la hiérarchie supporte de plus en plus mal les excès et dérives du jeune Hassan II. Ces fortes tensions sont à l'origine des deux tentatives de coup d'Etat en juillet 1971 et en août 1972. C'est à cette époque que le lieutenant Mahjoub Tobji, alors âgé de 26 ans, entend avec stupéfaction un monarque miraculeusement épargné « conseiller » à plusieurs centaines d'officiers de « faire de l'argent, pas de la politique ». Un nouveau type d'officier, affairiste et opportuniste, fait ainsi son apparition. Patriote exigeant, Mahjoub Tobji assiste, impuissant et révolté, à la lente dégradation d'une institution qui représentait toute sa vie. Sur le front du Golan ou au Sahara occidental, il tente d'oublier la triste réalité, mais est presque toujours rattrapé par les
    combines et les petites ou grandes lâchetés de sa hiérarchie. Aide de camp, à son corps défendant, du très puissant général Dlimi, il est arrêté quelques jours après l'assassinat de ce dernier en janvier 1983. Il découvre alors la face la plus sombre du régime : tortures, harcèlement, manipulations, corruption... Une rencontre étonnante avec Hassan II, à Paris où il a réussi à fuir, lui permet de regagner le Maroc en décembre 1985. Mais sa carrière militaire est terminée. Il ne recevra plus jamais d'affectation ou de promotion et restera commandant plus de vingt-cinq ans jusqu'à sa retraite, en 2002. Ces vingt dernières années ont laissé à Mahjoub Tobji beaucoup de temps pour réfléchir à son expérience passée. Les contacts qu'il a conservés avec différents camarades lui ont permis d'être tenu régulièrement informé de l'état de la troupe. Pour pouvoir écrire librement, il s'est installé en Europe. Il espère de tout cœur que le jeune roi Mohammed VI, fort de sa légitimité, pourra enfin donner un coup d'arrêt aux calamités qui frappent le pays et menacent ses institutions les plus représentatives, à commencer par son armée.

    Dans BiblioMonde

  • #2
    Tobji , Rami .........toujours la meme rengaine .

    Il etait où quand il profitait de la mamelle des FAR.

    LES OPPOSANTS DE LA 25 IEME HEURE , ON EN A SOUPE.

    Commentaire


    • #3
      chicha

      Il s'est retiré du système pourri il y a longtemps. Mais le général Benslimane est toujours là :22:

      Commentaire


      • #4
        lounes on te comprend ces gens etait des vrais communiste. mais domage pour eux le bloq de l'est a bien perdue la guerre froides.
        heureusement le coup d'etat ou Rami a participer n'a pas reussie.

        Il s'est retiré du système pourri il y a longtemps. Mais le général Benslimane est toujours là
        je voie que t'as pas lue l'article, voila je t'aiderai

        à Paris où il a réussi à fuir, lui permet de regagner le Maroc en décembre 1985. Mais sa carrière militaire est terminée. Il ne recevra plus jamais d'affectation ou de promotion et restera commandant plus de vingt-cinq ans jusqu'à sa retraite, en 2002.

        Commentaire


        • #5
          Il s'est retiré du système pourri il y a longtemps.
          aprés s'etre assuré une retraite en or

          Mais le général Benslimane est toujours là :22:
          il n'a pas encore assurée une retraite en diamant à sa 6 émme génération.
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

          Commentaire


          • #6
            cell

            Quand on vit en exil, loin de son pays, je n'appelle pas cela une retraite en or

            Commentaire

            Chargement...
            X