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Bonjour
Les services de la police des frontières enregistrent un nombre croissant d’expulsions d’Algériens pour des raisons d’irrégularité administrative dans le pays d’accueil.
Pour la destination Europe, les agents de la PAF se voient de plus en plus appelés à recevoir de jeunes Algériens renvoyés de leur pays d’immigration et escortés par la police étrangère. Les services statistiques de la Direction générale de la police des frontières donnent un chiffre alarmant du nombre de personnes, essentiellement des jeunes, renvoyés d’Europe.
Durant l’année 2007, indique la PAF, 4017 Algériens en situation irrégulière à l’étranger ont été renvoyés en Algérie.
La police des frontières a ainsi enregistré un fort taux d’expulsions durant l’année 2007.
Ces mêmes services statistiques indiquent que quelque 2 677 de ces personnes avaient purgé des peines d’emprisonnement pour divers délits dans le pays d’immigration.
Un bilan qui s’alourdit d’année en année, en témoigne les donnés 2008 en matière de renvoi aux frontières nationales. Durant la seule période allant du 1er janvier au 22 avril, 1 036 personnes ont été expulsées, dont 600 après avoir purgé une peine d’emprisonnement.
Le pays qui renvoie le plus d’Algériens en situation irrégulière (sans-papiers, délais de séjour expiré…) est la France, dans une proportion de 44%.
En seconde position après la France, le Royaume-Uni a renvoyé, en 2007, 433 Algériens en situation irrégulière. Vient enfin le Maroc qui a reconduit à la frontière algérienne 258 Algériens irrégularités administratives des séjours.
Durant les quatre premiers mois de l’année 2008, la France a renvoyé 647 sans-papiers algériens et le Royaume-Uni 114.
Ces données confirment que la politique européenne de reconduite des migrants en situation irrégulière vers leur pays d’origine est bien en marche, en même temps qu’ils signalent un malaise socio-économique de plus en plus prononcé des jeunes, à l’instar de l’ensemble des pays africains.
Ainsi et en ce qui concerne l’Algérie, des questions incontournables se posent au regard du phénomène de l’échec de l’expérience migratoire d’une partie de nos jeunes, auxquels il faudra, par ailleurs, penser à leur insertion sociale en Algérie, à l’instar de tout ce qui se projette actuellement pour les jeunes chômeurs, qu’ils soient diplômés ou non. A. B.
Le Jeune Indépendant
Les services de la police des frontières enregistrent un nombre croissant d’expulsions d’Algériens pour des raisons d’irrégularité administrative dans le pays d’accueil.
Pour la destination Europe, les agents de la PAF se voient de plus en plus appelés à recevoir de jeunes Algériens renvoyés de leur pays d’immigration et escortés par la police étrangère. Les services statistiques de la Direction générale de la police des frontières donnent un chiffre alarmant du nombre de personnes, essentiellement des jeunes, renvoyés d’Europe.
Durant l’année 2007, indique la PAF, 4017 Algériens en situation irrégulière à l’étranger ont été renvoyés en Algérie.
La police des frontières a ainsi enregistré un fort taux d’expulsions durant l’année 2007.
Ces mêmes services statistiques indiquent que quelque 2 677 de ces personnes avaient purgé des peines d’emprisonnement pour divers délits dans le pays d’immigration.
Un bilan qui s’alourdit d’année en année, en témoigne les donnés 2008 en matière de renvoi aux frontières nationales. Durant la seule période allant du 1er janvier au 22 avril, 1 036 personnes ont été expulsées, dont 600 après avoir purgé une peine d’emprisonnement.
Le pays qui renvoie le plus d’Algériens en situation irrégulière (sans-papiers, délais de séjour expiré…) est la France, dans une proportion de 44%.
En seconde position après la France, le Royaume-Uni a renvoyé, en 2007, 433 Algériens en situation irrégulière. Vient enfin le Maroc qui a reconduit à la frontière algérienne 258 Algériens irrégularités administratives des séjours.
Durant les quatre premiers mois de l’année 2008, la France a renvoyé 647 sans-papiers algériens et le Royaume-Uni 114.
Ces données confirment que la politique européenne de reconduite des migrants en situation irrégulière vers leur pays d’origine est bien en marche, en même temps qu’ils signalent un malaise socio-économique de plus en plus prononcé des jeunes, à l’instar de l’ensemble des pays africains.
Ainsi et en ce qui concerne l’Algérie, des questions incontournables se posent au regard du phénomène de l’échec de l’expérience migratoire d’une partie de nos jeunes, auxquels il faudra, par ailleurs, penser à leur insertion sociale en Algérie, à l’instar de tout ce qui se projette actuellement pour les jeunes chômeurs, qu’ils soient diplômés ou non. A. B.
Le Jeune Indépendant