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Hugo Chavez accuse Angela Merkel d'être l'héritière d'Adolf Hitler. Le président vénézuélien a vivement critiqué, ce dimanche, la chancelière allemande, qui avait appelé les pays latino-américains à prendre leurs distances avec Caracas. Cette offensive verbale intervient à quelques jours du sommet Union européenne-Amérique latine, vendredi 16 mai à Lima au Pérou, où sont attendus les deux dirigeants.
Tous les dimanches soir, Hugo Chavez s'invite chez les Vénézuéliens pour son show télévisé Alo Presidente. Outrances verbales garanties. Cette semaine, c'est Angela Merkel qui a été la cible de l'homme en chemise rouge.
« Madame la chancelière, allez au... » a lancé le président vénézuélien sans terminer sa phrase, avant d'ajouter poliment : « Parce que vous êtes une dame, je n'en dirai pas plus ».
Et puis il est reparti à la charge : « Elle vient de la droite allemande, celle-là même qui a soutenu Hitler et le fascisme ».
Ce qui a mis Hugo Chavez en colère, c'est une déclaration d'Angela Merkel à une agence de presse allemande dans laquelle elle invitait les pays latino-américains à prendre leurs distances avec le président vénézuélien, estimant qu'il n'était pas le porte-parole du continent.
Du coup, Hugo Chavez menace maintenant de boycotter le sommet Union européenne-Amérique latine qui débute ce vendredi, à Lima au Pérou. « Si je la rencontre, je risque de lui dire quelque chose qui ne lui plaira pas et elle pourrait me dire "ferme-la" », a-t-il encore affirmé, en référence à une célèbre réplique du roi d'Espagne Juan Carlos, l'année dernière.
Hugo Chavez n'en est pas à son premier écart de langage. En 2006, il avait comparé George Bush au diable, à la tribune des Nations unies.
source : RFI
Tous les dimanches soir, Hugo Chavez s'invite chez les Vénézuéliens pour son show télévisé Alo Presidente. Outrances verbales garanties. Cette semaine, c'est Angela Merkel qui a été la cible de l'homme en chemise rouge.
« Madame la chancelière, allez au... » a lancé le président vénézuélien sans terminer sa phrase, avant d'ajouter poliment : « Parce que vous êtes une dame, je n'en dirai pas plus ».
Et puis il est reparti à la charge : « Elle vient de la droite allemande, celle-là même qui a soutenu Hitler et le fascisme ».
Ce qui a mis Hugo Chavez en colère, c'est une déclaration d'Angela Merkel à une agence de presse allemande dans laquelle elle invitait les pays latino-américains à prendre leurs distances avec le président vénézuélien, estimant qu'il n'était pas le porte-parole du continent.
Du coup, Hugo Chavez menace maintenant de boycotter le sommet Union européenne-Amérique latine qui débute ce vendredi, à Lima au Pérou. « Si je la rencontre, je risque de lui dire quelque chose qui ne lui plaira pas et elle pourrait me dire "ferme-la" », a-t-il encore affirmé, en référence à une célèbre réplique du roi d'Espagne Juan Carlos, l'année dernière.
Hugo Chavez n'en est pas à son premier écart de langage. En 2006, il avait comparé George Bush au diable, à la tribune des Nations unies.
source : RFI