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La wilaya de Bouira est née du découpage administratif de 1974 relatif à la refonte de l’administration et l’organisation du territoire.
L’étendue de sa superficie comprend une partie des territoires de Médéa, au Sud-Ouest, et une partie de ceux de Tizi-Ouzou, au Nord. Elle se subdivise en 12 daïras et 45 communes dont 11 berbérophones. Le tout s’étend sur une superficie de 4 456,26 km2, représentant ainsi 0,19% du territoire national. Sa population estimée à 709 614 hab. suppose une densité de 159 habitants par km2.
Les 64,89 % du sol de la wilaya utilisée pour l’agriculture font de Bouira une région à vocation essentiellement agricole. Cette caractéristique permet des potentialités de développement agro-alimentaire du maraîchage, de l’arboriculture et du lait en intensifiant les cultures en irrigué. A souligner que les terres agricoles demeurent soumises à une forte pression tendant à satisfaire les besoins des autres secteurs tels que l’urbanisme, l’industrie et autres infrastructures. A titre indicatif, le projet de l’Autoroute est-ouest, les barrages de Koudiat Acerdoune et Tilesdit ont à eux seuls “consommé’’ 3 709 hectares. Pour peu que les autorités accordent de l’intérêt aux potentialités forestières, les zones boisées (25% de la surface totale de la wilaya) ouvrent de grandes perspectives pour la mise sur rail d’une véritable industrie du bois.
Notons aussi que la redynamisation des unités de production existantes (cimenterie de Sour El Ghozlane, briqueterie, unités d’exploitation de carrières d’agrégat et celle de détergent et peinture, minoterie…) et de nouveaux investissements intelligents dans la petite et moyenne industrie “cohabiteraient’’ sans couac avec la vocation agricole et ferait de Bouira un véritable carrefour d’échanges de biens et de services.
Le tourisme est un autre secteur rentable qui ne demande qu’à être pris au sérieux et, avec un peu d’imagination, valorisé. Pour ce faire, la wilaya dispose déjà de sites naturels dont Tikjda, l’un des plus beaux à l’échelle de la nation.
Aujourd’hui, le terrorisme, ce drame qui servait souvent d’alibi, n’impose plus sa loi. Le triptyque “agriculture, industrie, tourisme’’ est là, à portée d’une intelligence mise au service du développement. L’argent aussi. Cependant la wilaya tarde à décoller.
Par La Dépêche de Kabylie
L’étendue de sa superficie comprend une partie des territoires de Médéa, au Sud-Ouest, et une partie de ceux de Tizi-Ouzou, au Nord. Elle se subdivise en 12 daïras et 45 communes dont 11 berbérophones. Le tout s’étend sur une superficie de 4 456,26 km2, représentant ainsi 0,19% du territoire national. Sa population estimée à 709 614 hab. suppose une densité de 159 habitants par km2.
Les 64,89 % du sol de la wilaya utilisée pour l’agriculture font de Bouira une région à vocation essentiellement agricole. Cette caractéristique permet des potentialités de développement agro-alimentaire du maraîchage, de l’arboriculture et du lait en intensifiant les cultures en irrigué. A souligner que les terres agricoles demeurent soumises à une forte pression tendant à satisfaire les besoins des autres secteurs tels que l’urbanisme, l’industrie et autres infrastructures. A titre indicatif, le projet de l’Autoroute est-ouest, les barrages de Koudiat Acerdoune et Tilesdit ont à eux seuls “consommé’’ 3 709 hectares. Pour peu que les autorités accordent de l’intérêt aux potentialités forestières, les zones boisées (25% de la surface totale de la wilaya) ouvrent de grandes perspectives pour la mise sur rail d’une véritable industrie du bois.
Notons aussi que la redynamisation des unités de production existantes (cimenterie de Sour El Ghozlane, briqueterie, unités d’exploitation de carrières d’agrégat et celle de détergent et peinture, minoterie…) et de nouveaux investissements intelligents dans la petite et moyenne industrie “cohabiteraient’’ sans couac avec la vocation agricole et ferait de Bouira un véritable carrefour d’échanges de biens et de services.
Le tourisme est un autre secteur rentable qui ne demande qu’à être pris au sérieux et, avec un peu d’imagination, valorisé. Pour ce faire, la wilaya dispose déjà de sites naturels dont Tikjda, l’un des plus beaux à l’échelle de la nation.
Aujourd’hui, le terrorisme, ce drame qui servait souvent d’alibi, n’impose plus sa loi. Le triptyque “agriculture, industrie, tourisme’’ est là, à portée d’une intelligence mise au service du développement. L’argent aussi. Cependant la wilaya tarde à décoller.
Par La Dépêche de Kabylie