Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le retrait de Shell d'Iran est une aubaine pour la Russie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le retrait de Shell d'Iran est une aubaine pour la Russie

    L'Europe est en quête d'une plus grande indépendance énergétique, et cherche à diversifier ses approvisionnements. Mais cette stratégie sera difficile à mettre en oeuvre si les fournisseurs potentiels sont écartés pour des raisons politiques.

    L'abandon par le groupe pétrolier Royal Dutch Shell d'un projet à plus de 10 milliards de dollars (6,4 milliards d'euros) pour exploiter le champ gazier de South Pars, en Iran, pourrait avoir pour conséquence de renforcer le contrôle de la Russie sur le gaz européen - précisément ce que l'Europe et les Etats-Unis veulent théoriquement éviter.

    La décision de Shell et de son partenaire espagnol, le groupe Repsol, doit beaucoup aux pressions politiques des Etats-Unis, qui veulent utiliser l'arme économique pour contrecarrer les ambitions nucléaires de Téhéran. Des coûts en hausse, et les exigences iraniennes, ont aussi joué leur rôle - mais s'expliquent en partie par l'isolement actuel du pays.

    Le champ de South Pars, que l'Iran partage avec le Qatar, est aujourd'hui le plus important du monde. Des compagnies occidentales comme le groupe italien italien Eni, le norvégien StaoilHydro ou le français Total se sont déjà vu attribuer des contrats pour quelques unes des phases de développement du projet - certaines déjà achevées, d'autres qui le seront dans un avenir plus ou moins lointain, comme le projet Total.

    Les pressions américaines pour que les compagnies occidentales se retirent d'Iran sont difficiles à concilier avec le soutien appuyé des Etats-Unis au projet de gazoduc Nabucco, qui vise à amener à l'Europe le gaz d'Asie centrale, évitant la Russie et son gaz. Sans le gaz iranien, Nabucco pourrait n'être qu'un tuyau vide.

    La Russie a déjà démontré sa disponibilité pour prendre en Iran la place de ceux qui partent. Et Gazprom lorgne sur le projet South Pars. Son directeur général, Alexei Miller, était à Téhéran en mars. De ce point de vue, se couper de l'Iran est, pour l'Europe et les Etats-Unis, une autopunition.

    La Russie pousse à la création d'une "OPEP du gaz", qui n'a pas pour l'instant suscité l'enthousiasme des autres producteurs comme l'Iran ou l'Algérie. Mais si les Etats-Unis et l'Europe continuent d'isoler l'Iran, il sera difficile de mettre les fournisseurs de gaz en concurrence. Un peu de cohérence dans la diplomatie énergétique ne serait pas superflue.

    Par Le Monde

  • #2
    et peut etre pour sonatrach
    au perou on gagne un peu d argent en libye aussi
    il faut se lancer sur des contrats fermes signer a new york
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      c'est ce qui arrive quand ont m'elange politique est economie.....

      Commentaire


      • #4
        en bien ou en mal
        j avoue que je n ai rien compris tems a ton intervention
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

        Commentaire


        • #5
          Il y'a peut être un lien entre ce qui se prépare cet été contre l'Iran par les USA

          Commentaire

          Chargement...
          X