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Le gouvernement admet sa mauvaise gestion des problèmes des jeunes algériens

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  • Le gouvernement admet sa mauvaise gestion des problèmes des jeunes algériens

    Bonsoir

    AVEU FRACASSANT DU MINISTRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
    «On a échoué»

    C’est l’une des rares fois où un membre du gouvernement, et pas des moindres, Hachemi Djiar, rompt avec la langue de bois et avoue publiquement l’échec d’une politique. Et quand un ministre de la République fait un pareil constat, c’est que quelque chose ne va pas.

    Défaillance. Le gouvernement reconnaît son échec en matière de prise en charge des problèmes de la jeunesse. Les doléances des jeunes ont été mal gérées. Ce constat a été établi par les représentants même de ce gouvernement. «La crise de la jeunesse est née de la mauvaise gestion des problèmes des jeunes», a constaté le gouvernement dont la déclaration a été faite hier, par El Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports.
    Le véritable problème se situe «dans le mode de gouvernance», a-t-il poursuivi, lors d’un point de presse co-organisé avec le ministre Boukerzaza, au siège de l’ex-CIP. M.Djiar appelle à mettre fin «à la langue de bois». Il préfère «voir les choses en face». «La crise se situe, également, dans les mécanismes de la gestion administrative.»
    Ce constat a été établi par plusieurs ministères, lors de la réflexion commune gouvernement-walis. «Nous avons élaboré un rapport initial au début. Ensuite, nous avons arrêté un autre rapport évaluatif. Enfin, nous avons élaboré un rapport final», à travers lequel, tous les acteurs concernés confirment qu’«il y a réellement un dysfonctionnement et manque de cohérence dans les actions de l’administration.» Toutefois, le premier responsable du MJS, confirme que «la crise n’est pas de nature politique. Elle n’est pas non plus le résultat du manque de confiance». Justifiant cette situation de crise, le ministre avance que «la crise qu’a connue le pays, lors des années 1990, a eu des répercussions négatives sur beaucoup de secteurs. L’administration n’a pas été épargnée. Cette crise est la conséquence de la tragédie nationale». Afin de rattraper le temps perdu et redresser la barre, le ministre Djiar a présenté, hier, au Conseil de gouvernement une nouvelle politique nationale de la jeunesse. Le dossier examiné par le Conseil de gouvernement traduit, selon la même source, une volonté de la part des pouvoirs publics pour «ré-engineering de l’action gouvernementale en direction de la jeunesse».
    La démarche proposée par le ministre s’articule autour de deux axes. En premier lieu, il s’agit «de la promotion de l’intersectorialité, en tant que nouveau mode de gouvernance du dossier de la jeunesse». S’agissant de l’autre axe, le ministre annonce «la rénovation interne du secteur de la jeunesse et des sports ainsi que le renforcement de ses moyens pour lui permettre de jouer le rôle qui lui incombe». Ce nouveau plan d’action du MJS propose de «renforcer l’intersectorialité de la politique de la jeunesse à travers la définition de nouveaux instruments de mise en cohérence des actions et programmes publics et le renforcement du rôle et des missions des collectivités locales dans la prise en charge des attentes des jeunes». Interpellé sur les mesures concrètes que prévoit cette nouvelle politique nationale, le ministre ne dévoile aucune action concrète. «Je préfère vous annoncer d’autres informations nécessaires sur cette politique, après la présentation du dossier au Conseil des ministres.»
    Préférant expliquer le côté théorique de cette politique, M.Djiar déclare que cette politique est guidée par huit principes. Il cite, entre autres: cette démarche capitalise les politiques sectorielles et territoriales déjà tracées, elle s’inscrit dans une vision découlant du programme présidentiel, elle engage l’ensemble dans une entreprise collective dans le respect de la cohérence. Dans un autre registre, le gouvernement a examiné un avant-projet de loi relatif à la protection du consommateur et la lutte contre la tricherie dans les produits de consommation.
    «Il est plus qu’important de moderniser la législation en vigueur. Celle-ci est dépassée. Elle souffre de plusieurs vides juridiques qui ne protègent pas le consommateur», a déclaré le ministre de la Communication Abderrachid Boukerzaza, également porte-parole du gouvernement, lors de la même occasion.
    Ce projet de loi intervient, selon M.Boukerzaza, pour assurer la protection des produits de consommation et la prévention des citoyens contre des maladies diverses.
    Indirectement, le gouvernement accuse les importateurs: «Le volume des importations a été évalué en 2007 à 26 milliards de dollars, dont 80% sont l’oeuvre des privés qui sont au nombre de 23.000 importateurs».

    L'Expression

  • #2
    Si ce monsieur a constaté l'échec cuisant de sa politique c'est tout à son honneur.J'emploie le mot honneur car normalement il est là pour servir mais vu la mentalité de ces gens c'est une agréable surprise.

    Reconnaitre c'est bien mais agir c'est mieux.Et donc il doit tirer les conséquences de ce grave échec c'est à dire démissionner.

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    • #3
      c'est à dire démissionner.
      +1 Touko!
      Mais faut pas rêver non plus!!!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        Moha

        Ah, enfin, ils l'avouent eux même!!!!!!!!

        Bon c'est vrai que l'on est dans un pays où démission signifie une insulte, alors changeons cette tradition des hommes d'état greffés, et disons à ce bon monsieur: pour les jeunes, pour le sport, pour votre pays, pour l'algérie DEMISSIONNEZ!!!!!!!!!!!!!!!

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