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Je te repense nue

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  • Je te repense nue

    Je te repense nue
    Je te repense crue
    Comme un fleuve une inconnue
    Vérité Liberté où es tu
    Dans un monde abruti
    Par les cris par la haine
    Colombe de quelle couleur es tu ?

    Et l’aurore cherche d’abord
    Sous quels cieux elle doit se lever
    Elle cherche encore et encore
    La vérité liberté où es tu

    Qui l’eut crue
    Qui l’a vus
    Personne ne le sait
    Une barrière,
    un fusil
    une barrière,
    un oubli
    Une barrière
    La misère qui crie
    La guerre

    Check point vos papiers
    Mais je ne fais que passer
    Assez plaisanter
    Enchaîner moi tout ça
    On ne me résiste pas

    El la colombe est partie
    Abasourdie, elle s’enfuit
    Elle ne sait où aller
    Elle s’envole, hébété
    Une balle a ricochet
    Une fleur vient de tomber
    Un cri s’est affaissé
    Des plumes, du sang ont coulé

    Je te repense nue
    Je te repense crue
    Comme un fleuve une inconnue
    Ton sillon s’écoule dans la nuit

    Et l’aurore ne veut plus se lever
    Et la lune a beau s’effacer
    Les étoiles ne veulent plus scintiller
    Ne reste que le sang qui a tant coulé
    La nuit
    une balle a jaillit,
    s'enfuie la colombe
    sans un bruit.

    morjane
    18/07/05

  • #2
    Merci Morjane, pour ton poème si poignant, comme tu le dis si bien "inch'allah la lumière jaillira et effacera les ténèbres!!!

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    • #3
      trés beau

      salut à toutes et à tous,

      trés beau poème Morjane, d'après ce que je vois l'inspiration est au beau fixe chez toi.

      kamal

      Commentaire


      • #4
        morjane

        Merci pour ce joli poème, je crois que ta colombe a la couleur de la liberté toute nue et toute crue..mais je crois qu'il lui manque un brin d'olivier
        Dernière modification par samirdavid, 19 juillet 2005, 10h01.
        Page blanche

        Commentaire


        • #5
          Bonjour et merci,

          Je pensais à Naplouse et à un article que j'avais lus auparavant d'une maman qui avait eu son fils de massacré. Ne restait que du sang, des cris des larmes un drame. La colombe a bien du mal à trouver son olivier, meme un malheureux brin. Son chagrin, cette" vie" qui n'en est pas une, c'est tellement injuste, pourquoi ne cherche t'on pas à en priorité à instaurer une véritable paix. Et ce mur qui se construit et ces vies qui se détriuisent et cette haine qui s'amplifie et cette violence qui est si loin du silence de la vie.

          Clémence, je crois que tu as eu ton anniversaire avant hier (? ) alors bon annniversaire et tous mes voeux pour toi et les tiens.

          Bonne soirée

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