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Le taux de chômage en Algérie reste élevé

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  • Le taux de chômage en Algérie reste élevé

    Le taux de chômage en Algérie reste un des plus élevés de la région. C’est ce que relève un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique, (OCDE). Le document souligne que malgré la réduction du nombre d’emplois dans le secteur public, l’État reste le principal employeur. “Une croissance tirée par le secteur privé et l’investissement devraient suppléer à l’avenir au rôle de l’État en la matière, mais il faut encore relever la faible productivité du travail”, indique le document. Le rapport citant les données officielles note que le taux de chômage total aurait été réduit de moitié sur cinq ans, passant de 30% en 2001 à 15,3% en 2005 et 12,3% en 2006. Le taux de chômage estimé en 2007 est de 13,8% avec un nombre de chômeurs atteignant 1,24 million pour 10,51 millions d’actifs. Chez les jeunes, le taux a lui aussi baissé sensiblement, passant de 48% en 2001 à 31% en 2005.

    Le chômage est plus élevé en milieu urbain (12,8%) que rural (11,5%) et il touche plus les femmes (14,4%) que les hommes (11,8%). Grâce au retour de la croissance depuis 2000, le taux de pauvreté au niveau national a baissé à 5,6 pour cent en 2006 contre 5,9 en 2005, mais plus nettement en milieu urbain qu’en milieu rural. Le nombre de personnes pauvres s’élevait ainsi en 2006 à 1 876 000, du même ordre qu’en 1988, mais avec une population totale plus nombreuse. Il reste toutefois encore élevé au regard de la manne pétrolière qui s’est déversée sur le pays. “Grâce aux dépenses sociales de l’État, ce nombre pourrait baisser, à condition que les problèmes de logement, de transports et de sécurité, qui se posent encore avec acuité, soient résolument pris en charge”, souligne le rapport. Le document explique qu’une conjoncture internationale favorable et une bonne maîtrise des agrégats macroéconomiques ont permis à l’Algérie de connaître depuis 2002 des taux de croissance économique convenables, mais qui restent en deçà du potentiel du pays, notamment en termes de croissance hors hydrocarbures. Comparée à des économies à revenu similaire, l’économie algérienne reste peu diversifiée, et la contribution du secteur privé au PIB global demeure faible.

    source : Liberté

  • #2
    Chômage en Algérie

    Je suis curieux de savoir deux choses concernant le chômage en Algérie.

    1. Q'appelle-t-on un chômeur en Algérie et qu'appelle-t-on une personne employé.

    Et la je pose la question plus clairement: Considère-t-on les gens qui ne cherchent pas du travail (comme les femmes qui soit ne cherchent pas ou savent qu'il n'y a pas de possibilité d'emploi) comme chômeurs ?
    2. Comment s'y prend-on pour trouver le nombre de ces chômeur et calculer le taux de chômage en Algérie ?

    Je voudrai bien savoir, merci.
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      Avucic bonjour

      Un chomeur c à la fois celui qui est sans travail, disponible pour travailler et à la recherche d'un travail dans une période définies.

      Les « chômeurs » comprennent toutes les personnes ayant dépassé un âge spécifié qui, au cours de la période de référence, étaient :
      a) « sans travail », c’est-à-dire qui n’étaient pourvues ni d’un emploi salarié ni d’un emploi non salarié ;
      b) «disponibles pour travailler » dans un emploi salarié ou non salarié durant la période de référence ;
      c) « à la recherche d’un travail », c’est-à-dire qui avaient pris des dispositions spécifiques au cours d’une période récente spécifiée pour chercher un emploi salarié ou un emploi non salarié. Ces dispositions spécifiques peuvent inclure : l’inscription à un bureau de placement public ou privé ; la candidature auprès d’employeurs ; les démarches sur les lieux de travail, dans les fermes ou à la porte des usines, sur les marchés ou dans les autres endroits où sont traditionnellement recrutés les travailleurs ; l’insertion ou la réponse à des annonces dans les journaux ; les recherches par relations personnelles ; la recherche de terrain, d’immeubles, de machines ou d’équipement pour créer une entreprise personnelle ; les démarches pour obtenir des ressources financières, des permis et licences, etc…
      ici tu trouveras toutes les définitions des concepts utilisés dans les statistiques en algérie
      Dernière modification par absente, 15 mai 2008, 08h46.

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      • #4
        !

        le taux a mon avis est plus de 60% !
        je sais quelle pense que nous sommes sauvées de l'Algerie,mais sauvées dequoi?J'était bien la ba, j'etait moi,j'était entre mes mains, dans mon visage, prés de mon corp,avec ma voix,j'était au coeur d'une vie...

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        • #5
          Avucic bonjour

          Un chomeur c à la fois celui qui est sans travail, disponible pour travailler et à la recherche d'un travail dans un période définis.


          ici tu trouveras toutes les définitions des concepts utilisés dans les statistiques en algérie
          Merci pour le site car le sujet m'intéresse.
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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          • #6
            Salam aleykoum,

            quand j'entend parler de plans quiquenaux et de projets pharahoniques,
            et si on rajoute à cela le culte de la personnalité, le tout baignant dans la corruption et l'injustice,
            je me dis que cette économie staliniano-bandito, même submergée par les pétro-$, ne pourra jamais permettre à ses enfants de trouver un travail.

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            • #7
              La population demandeuse d’emploi, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, avoisine actuellement, selon les estimations fournies par l’administration de wilaya, 90 762 habitants soit un taux de chômage de l’ordre de 25,6%. S’agissant de la population réellement occupée, elle s’élève à 263 776 habitants soit un taux d’occupation de 74,4%. D’autres sources parlent de moins de 20% de chômeurs au niveau de la wilaya. Même si les statistiques sur le chômage et l’emploi demeurent imprécises, faute d’études et enquêtes inhérentes à ce volet, il est très aisé de dire que le phénomène est inquiétant dans une wilaya où le climat de l’investissement est des plus hostiles.
              En lisant ce que j'ai repris de la Dépêche de Kabylie, et a en croire l'article de Liberté affiché plus haut...
              la conclusion est qu'en Kabylie le taux de chômage serait presque DEUX FOIS plus élevé que la moyenne nationale.

              Ceux qui étaient surpris que je questionnais la méthodologie dans l'établissement du taux de chômage comprendront le pourquoi:
              C'est que pour ma région de Kabylie, j'observe que le 13% comme taux de chômage est loin d'être réaliste...
              En effet il reste encore beaucoup de familles dans les campagnes qui ne vivent (ou survivent) que grace au pensions ou l'apport des membres immigrés =hélas....
              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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