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Economiste au sahara : Tracasseries, filatures, intimidations…

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  • Economiste au sahara : Tracasseries, filatures, intimidations…

    http://www.leconomiste.com/article.html?a=85961

    L'Economiste agressé à Dakhla-Villa Cisneros

    · Tracasseries, filatures, intimidations…

    · Le photo-reporter de L'Economiste victime de caillassage


    A Dakhla-Villa Cisneros, c'est un festival… d'un autre genre qui a
    été servi à une équipe de L'Economiste. «L'aventure» commence dès
    l'arrivée à l'aéroport de la ville. Les reporters subissent un
    véritable interrogatoire: Nom, prénom, numéro de la carte, objet de
    la visite, adresse à Dakhla-Villa Cisneros, nom de l'hôtel, nom du
    journal… «C'est tout de même un vol <interne>. Nous venons de
    Casablanca», s'étonne le journaliste Mohamed Ramdani. «Ce sont les
    instructions!» se contentera de lui répondre, l'air désolé, le
    préposé de la police de l'aéroport au terme de l'interrogatoire
    d'accueil. L'hôtel où séjournaient les journalistes est superfliqué.
    Policiers en civil et en uniforme guettent les lieux en permanence et
    ne s'en cachent pas pour autant. L'aventure de cette équipe, qui a
    fait le déplacement depuis une semaine dans les 'provinces du Sud',
    ne se limite pas à l'accueil.

    A chaque jour, son lot de provocations, filatures, interrogatoires,
    intimidations et tracasseries en tous genres. En plein reportage au
    village de pêche de La Sarga, à une dizaine de kilomètres à l'extrême-
    sud de la péninsule de Dakhla-Villa Cisneros, un autre interrogatoire
    des Forces auxiliaires cette fois-ci (Nom, prénom, numéro de la
    carte, adresse, nom du journal, objet de la visite…).

    Au port de pêche de Dakhla-Villa Cisneros, l'excès de zèle va
    atteindre son paroxysme: alors que les journalistes sont accompagnés
    du délégué adjoint de l'ONP dans l'enceinte portuaire, deux agents de
    police les empêchent de prendre des photos et leur ordonnent de
    quitter la zone des débarquements de pélagiques. Un site où pourtant
    l'ONP est 'souverain' en principe! Un autre khalifa qui se fait
    passer pour le caïd du port vient prêter main forte à la police. Il
    sermonne à son tour les reporters: «Vous n'avez rien à faire ici et
    surtout pas le droit de prendre des photos. Il vous faut
    impérativement une autorisation du ministère de la Communication»,
    vocifère-t-il. Le pacha intervient. Le pseudo-caïd se calme, mais la
    police ne veut rien savoir.

    Le lendemain jeudi, c'est autour d'un agent des Forces auxiliaires de
    la wilaya de confisquer le sac du photo-reporter, lequel a été
    conduit au service DAG (Division des Affaires générales). Il aura
    fallu une intervention avant que le photographe ne subisse un autre…
    interrogatoire.

    Jeudi 8 mai, l'aventure prend une autre tournure: alors qu'il est en
    train de prendre des photos au camp Al Wahda, le photographe de
    L'Economiste reçoit une rafale de jets de pierres. «Munis de lance-
    pierres, des adolescents m'ont assailli au vu et au su de tout le
    quartier jeudi dernier vers 16 heures», confie Abdelmajid Bziouate
    (Prix de la presse, catégorie photo). L'incident a ameuté le
    campement et la police a fait une descente dans le quartier. Là
    encore, il aura fallu l'intervention du président du Conseil régional
    pour disperser l'attroupement avant que le quartier ne retrouve son
    calme. Le photojournaliste a aussitôt été évacué à l'hôpital pour
    recevoir des soins.

    A l'heure où nous mettions sous presse, les auteurs de l'agression
    n'étaient toujours pas identifiés.


    A. R.

  • #2
    Enfin une version plausible

    J'ai posté cet article non pour faire encore parlé du sahara occidental largement débattu dans ce forum mais plus pour montrer que parfois même au maroc il peut y avoir des journalistes qui au prix de certains sacrifices peuvent décrire certaines réalités souvent tronquées ou déformées par la presse nationale marocaine aux ordres sur le sahara occidental.

    Ceci est tellement rare que je voulais partager cet article avec vous.

    J'espère que ce journaliste ainsi que ce quotidien continueront à diffuser l'information.

    Cela nous donne une idée comment le territoire est quadrillé.

    Commentaire

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