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How moche ?
par El-Guellil
Les signes extérieurs de richesse. Ils nous font signe à tous les coins de rue. Tels des avertisseurs. Ils sont visibles visiblement. Impossible de ne pas les voir. Ils nous appellent malgré nous. Ils font naître l’envie et parfois la jalousie. En vrai, nous serions étonnés de constater que la logique primaire de dire je vois donc je sais, soit en parfaite corrélation avec la réalité.
Ce n’est pas parce qu’on annonce qu’on a les moyens qu’on les a réellement. Il n’y pas 36 commentaires possibles en la matière. On a deux grandes familles d’individus avec un même principe: Consommer et Afficher.
La première catégorie apprend à vivre avec ses récents deniers, mais tel un caméléon se fond dans la deuxième catégorie qui elle a de l’argent de naissance, des moyens sûrs pour donner le change. Les premiers aussi ont le change facile. Ils sont les prédateurs de bonnes affaires. Ils ont autant de goûts que les riches de famille. Ils s’habillent et se nourrissent dans les meilleurs endroits. Ils fréquentent la même société. L’argent n’a pas d’odeur. Mais il laisse des traces. Simples à tracer.
Ces nouveaux riches sont souvent ridicules. Ils ont l’air travesti dans leurs beaux vêtements. Déguisés. Pas suffisamment aiguisés. Il leur manque l’éducation qui, elle, ne s’achète pas. Elle se pratique. Jour après jour. Avant d’être assimilée. L’argent ne s’utilise jamais à des fins de formation pour ces gens-là. Les autres, eux, ont pour passion la découverte nécessaire à l’érudition de leur esprit. Car celui-ci fait et fera la différence avec les nouveaux riches. Dommage. Tout le monde sait que l’habit ne fait pas le moine.
On peut faire semblant avec la majorité. Pas avec le club des VIP qui eux savent reconnaître d’un coup d’oeil leur pareil ou les pâles copies. Qu’ils méprisent plus que les pauvres. Les pauvres savent ce qu’ils n’ont pas. Et qu’ils n’auront jamais. Voilà leur signe de richesse extérieure. Voilà donc la raison qui fait que l’Etat ne veut pas taxer les signes de richesses extérieurs.
@Quotidien d'Oran
par El-Guellil
Les signes extérieurs de richesse. Ils nous font signe à tous les coins de rue. Tels des avertisseurs. Ils sont visibles visiblement. Impossible de ne pas les voir. Ils nous appellent malgré nous. Ils font naître l’envie et parfois la jalousie. En vrai, nous serions étonnés de constater que la logique primaire de dire je vois donc je sais, soit en parfaite corrélation avec la réalité.
Ce n’est pas parce qu’on annonce qu’on a les moyens qu’on les a réellement. Il n’y pas 36 commentaires possibles en la matière. On a deux grandes familles d’individus avec un même principe: Consommer et Afficher.
La première catégorie apprend à vivre avec ses récents deniers, mais tel un caméléon se fond dans la deuxième catégorie qui elle a de l’argent de naissance, des moyens sûrs pour donner le change. Les premiers aussi ont le change facile. Ils sont les prédateurs de bonnes affaires. Ils ont autant de goûts que les riches de famille. Ils s’habillent et se nourrissent dans les meilleurs endroits. Ils fréquentent la même société. L’argent n’a pas d’odeur. Mais il laisse des traces. Simples à tracer.
Ces nouveaux riches sont souvent ridicules. Ils ont l’air travesti dans leurs beaux vêtements. Déguisés. Pas suffisamment aiguisés. Il leur manque l’éducation qui, elle, ne s’achète pas. Elle se pratique. Jour après jour. Avant d’être assimilée. L’argent ne s’utilise jamais à des fins de formation pour ces gens-là. Les autres, eux, ont pour passion la découverte nécessaire à l’érudition de leur esprit. Car celui-ci fait et fera la différence avec les nouveaux riches. Dommage. Tout le monde sait que l’habit ne fait pas le moine.
On peut faire semblant avec la majorité. Pas avec le club des VIP qui eux savent reconnaître d’un coup d’oeil leur pareil ou les pâles copies. Qu’ils méprisent plus que les pauvres. Les pauvres savent ce qu’ils n’ont pas. Et qu’ils n’auront jamais. Voilà leur signe de richesse extérieure. Voilà donc la raison qui fait que l’Etat ne veut pas taxer les signes de richesses extérieurs.
@Quotidien d'Oran