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Des anges du ciel de l'ESDAT à l'honneur en Algérie

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  • Des anges du ciel de l'ESDAT à l'honneur en Algérie

    A une trentaine de kilomètres à l'Est d'Alger Centre, une école militaire pas comme les autres a ouvert mercredi, et pour trois jours, ses portes au large public, qui y découvrira des hommes de l'ombre, chargés de veiller à la sécurité aérienne et à l'inviolabilité du ciel algérien. L'Ecole supérieure de défense aérienne du territoire (ESDAT) de Reghaïa est chargée de former chaque année une centaine de jeunes militaires à la maintenance et la réparation de radars, missiles et autres systèmes d'armes anti-aviation.


    "Pour contribuer à rapprocher l'armée et le public", cette école accueille durant ces trois jours les citoyens de tous âges, avec une préférence pour les lycéens, dont certains ont déjà la vocation de devenir "gardien du ciel".

    "Je ne savais absolument rien de ce corps d'armée avant la visite d'aujourd'hui", assure Omar, un lycéen de 16 ans, venu avec ses camarades de classes pour la première fois à l'ESDAT.

    Guidés par des élèves officiers en cours de formation, les lycéens, surtout les garçons, ne tarissent pas de questions en faisant le tour de l'Ecole, où un parcours pédagogique spécial a été aménagé.

    Le parcours commence par la visite d'une station radar, avec son impressionnante antenne rotative rectangulaire de plus d'un mètre de long. "C'est un radar entièrement numérique, fonctionnant vingt-quatre sur vingt-quatre et sept jours sur sept, dans toutes les conditions météorologiques", assure un officier formateur en uniforme bleu. "Il peut détecter tout objet volant sur un rayon de 500 kms et il est équipé d'un système ami-ennemi", ajoute-t-il.

    Ce système est un émetteur-récepteur électronique qui envoie un signal de demande d'identification. Si un aéronef est équipé du système adéquat, celui-ci envoie à son tour un signal qui permet au radar de l'identifier comme "ami", sinon l'objet en question est considéré comme hostile.

    A une vingtaine de mètres du radar, une dizaine de lycéens écoutent religieusement l'explication donnée par un autre officier sur le fonctionnement d'un missile sol-air de cinq mètre de long. "Ce missile de deux étages peut abattre un avion à basse ou moyenne altitude. Il est équipé d'un autopilote et d'un moteur qui le propulse à une vitesse de 420 mètres/seconde. Au moment opportun, une explosion télécommandée par le radar d'acquisition au sol déclenche la dispersion de 4.500 éclats incandescents à une vitesse supersonique sur la cible", explique-t-il.

    Le "talon d'Achille" des radars


    Sur une plate-forme voisine, un objet curieux mi-missile mi-avion d'une dizaine de mètres à la couleur orange attire les regards. Il s'agit d'un engin tiré comme une roquette et qui porte sous son ventre un petit missile, servant de cible lors des exercices à tirs réels. Le "porteur", muni d'un parachute, est récupérable pour pouvoir être utilisé à nouveau. Mais radars et missiles, utilisés ensemble, ont un talon d'Achille que les militaires dévoilent avec un sourire : le vol à basse altitude.

    En effet, les avions et les missiles de croisière modernes peuvent voler à seulement quelques dizaines de mètres du sol, pour passer "sous" la couverture radar. Pour les contrer, les unités anti-aériennes opérationnelles utilisent des canons de calibre 23 mm, qui assurent des "tirs de barrage" obligeant les intrus éventuels à augmenter leur altitude, devenant ainsi des cibles de choix pour les missiles sol-air.

    Certains visiteurs de l'ESDAT sont gâtés. Des lycéens entreprenants ont ainsi pu se mettre quelques instants dans la peau des militaires, en manipulant les canons anti-aériens sous les instructions d'un sergent-chef bienveillant.

    Les élèves comprennent également, grâce à cette visite, qu'il faut une "tête bien pleine" pour utiliser les armes modernes et défendre leurs pays. L'entrée à l'ESDAT est en effet soumise à concours seulement pour les bacheliers avec mention.

    La formation de base est de quatre ans pour les techniciens. L'Ecole a lancé cette année une formation d'ingénieur avec un cursus de six années. Les journées "portes ouvertes" sur l'ESDAT se poursuivent jusqu'à vendredi et seront suivies, du 25 au 28 mai, de "journées d'informations" similaires à Oran.

    Par APS

  • #2
    En effet, les avions et les missiles de croisière modernes peuvent voler à seulement quelques dizaines de mètres du sol, pour passer "sous" la couverture radar. Pour les contrer, les unités anti-aériennes opérationnelles utilisent des canons de calibre 23 mm, qui assurent des "tirs de barrage" obligeant les intrus éventuels à augmenter leur altitude, devenant ainsi des cibles de choix pour les missiles sol-air.
    effectivement, il est très dangereux que des avions ennemis puissent voler à basse altitude sans êtres reperés, c'est pourquoi les armées modernes utilisent des radars speciaux, basés sur des avions porteurs, ce sont les awacs, qui eux n'ont pas de problemes à reperer tous les avions, même ceux volant à basse altitude. c'est pourquoi, normalement, l'algerie qui a une grande force aérienne avec des dizaines de chasseurs et d'intercepteurs, se doit d'avoir des awacs pour proteger son ciel. elle aura également besoin de missiles modernes, comme par exemple les missiles sa21 et sa15 qui peuvent intervenir à basse et très basse altitude, elle aura besoin de plus de missiles sa18, plus performants que les tirs de barrage des canons bitubes, la combinaison des deux étant toutefois souhaitable. les technologies militaires c'est très compliqué et les fautes ça pardonne pas !

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