La France va investir près de 40 millions d'euros dans la création de centres de formation professionnelle en Tunisie destinés à préparer les migrants tunisiens qui iront travailler dans l'Hexagone, dans le domaine du bâtiment et des métiers de la mer, a rapporté jeudi la presse tunisienne.
L'ambassadeur de France à Tunis, Serge Degallaix, cité par "Le Quotidien", a détaillé mercredi soir les dispositions de l'accord signé fin avril lors de la visite du président Nicolas Sarkozy en Tunisie. Cet accord doit offrir chaque année à 9.000 jeunes Tunisiens, âgés de 18 à 35 ans et possédant des compétences dans 80 métiers différents, la possibilité de travailler en France pour des périodes déterminées. Il s'agit selon le président français de répondre à des besoins non satisfaits du marché du travail.
Parmi les métiers ciblés figurent notamment ceux ayant trait à l'arboriculture, de conducteur d'engins de travaux, d'ingénieur, d'informaticien et d'analystes. Le contrat de travail initial est de deux ans.
Des accords existent déjà entre les deux pays, notamment la "carte compétence et talents" pour un permis de séjour en France de trois ans, renouvelable une fois. Les travailleurs saisonniers tunisiens, dont le contingent est fixé à 2.500, peuvent travailler pendant six mois par an et bénéficieront d'une carte pluriannuelle de deux à trois ans renouvelable.
Les étudiants, eux, pourront prolonger leur séjour jusqu'à 12 mois, au lieu de six actuellement, après la fin de leurs études, et obtenir un contrat de travail.
Quant aux Tunisiens en situation irrégulière, ils pourront recevoir une aide au retour "pour rentrer chez eux dans la dignité", selon l'ambassadeur.
La Tribune . AP
L'ambassadeur de France à Tunis, Serge Degallaix, cité par "Le Quotidien", a détaillé mercredi soir les dispositions de l'accord signé fin avril lors de la visite du président Nicolas Sarkozy en Tunisie. Cet accord doit offrir chaque année à 9.000 jeunes Tunisiens, âgés de 18 à 35 ans et possédant des compétences dans 80 métiers différents, la possibilité de travailler en France pour des périodes déterminées. Il s'agit selon le président français de répondre à des besoins non satisfaits du marché du travail.
Parmi les métiers ciblés figurent notamment ceux ayant trait à l'arboriculture, de conducteur d'engins de travaux, d'ingénieur, d'informaticien et d'analystes. Le contrat de travail initial est de deux ans.
Des accords existent déjà entre les deux pays, notamment la "carte compétence et talents" pour un permis de séjour en France de trois ans, renouvelable une fois. Les travailleurs saisonniers tunisiens, dont le contingent est fixé à 2.500, peuvent travailler pendant six mois par an et bénéficieront d'une carte pluriannuelle de deux à trois ans renouvelable.
Les étudiants, eux, pourront prolonger leur séjour jusqu'à 12 mois, au lieu de six actuellement, après la fin de leurs études, et obtenir un contrat de travail.
Quant aux Tunisiens en situation irrégulière, ils pourront recevoir une aide au retour "pour rentrer chez eux dans la dignité", selon l'ambassadeur.
La Tribune . AP
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