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Selon le FMI l'Algérie gère bien l'argent du pétrole

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  • Selon le FMI l'Algérie gère bien l'argent du pétrole

    Selon un rapport du FMI
    L’Algérie gère bien l’argent du pétrole

    Une bonne gestion de ses richesses énergétiques a permis à l’Algérie d’arriver à une situation de stabilité macroéconomique. Telle est l’une des conclusions d’un rapport du Fonds monétaire international sur la conjoncture économique des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient dans lequel un chapitre a été consacré à l’expérience algérienne. Le FMI, qui rappelle que l’Algérie est le troisième plus grand exportateur mondial de gaz naturel et dixième de pétrole, estime que le gouvernement algérien a mis en place une politique macroéconomique prudente, un régime de commerce libéral et des réformes structurelles allant dans les sens de la diversification économique. Ces actions commencent à porter leurs fruits, juge l’institution de Bretton Wood, qui préconise néanmoins d’autres efforts afin de réduire la dépendance aux hydrocarbures et créer des emplois notamment pour la population juvénile. La stabilité macroéconomique de l’Algérie, note le FMI, s’illustre par de nombreux indicateurs dont la croissance du produit intérieur brut (PIB) qui s’est stabilisée à une moyenne de 5% depuis 2002 alors que le taux de chômage a amorcé une tendance baissière pour n’être que de 12% en 2006 même s’il reste élevé chez les jeunes.
    Attention à l’inflation
    Les recettes des hydrocarbures ont renforcé les positions externes et fiscales de l’Algérie, souligne encore le FMI. L’excédent du compte courant externe représente près de 23% du PIB en 2007 alors qu’il n’était que de 8% en 2002, précise la même source. Il en est de même avec l’excédent fiscal global qui est passé de 0% il y a cinq ans à 12% au titre de l’exercice 2007. Les politiques orientées vers le marché devraient conduire vers une diversification de l’économie et l’émergence d’un secteur privé dynamique, relève en outre l’organisation présidée par Dominique Strauss Khan. L’Algérie, indique-t-on, est dans la bonne voie dans la libéralisation de son commerce qui s’est déjà traduite par la réforme des tarifs douaniers en 2001, la signature de l’accord d’association avec l’Union Européenne et les progrès enregistrés dans le cadre du processus de négociations avec l’Organisation mondiale du commerce dont le 11ème round aura lieu le mois de juin prochain. Selon le FMI, un tiers des recettes d’exportations des hydrocarbures sont engagés comme investissements dans le secteur des hydrocarbures à travers la compagnie nationale, Sonatrach. Cette dernière grâce à ces réserves a annoncé un programme d’investissements de 50 milliards de dollars dans les prochaines années. Des opérations d’explorations et de développements de nouveaux gisements permettront de ramener la production de pétrole de l’Algérie de 1,4 million de barils par jour à 2 millions de barils par jour et d'accroître les exportations de gaz naturel de 62 milliards de mètres cubes par an à 85 milliards. D’autres investissements auront pour finalité de développer les activités en aval du pétrole et du gaz naturel en dehors de l’Algérie. D’après le FMI, les perspectives économiques de l’Algérie sont globalement bonnes. A court terme, cependant, le programme d’investissements publics en cours engendrera des pressions inflationnistes, averti-t-on. A moyen terme, la croissance économique hors hydrocarbures pourrait ralentir si les investissements publics ne créent pas un développement durable. Pour éviter que ce scénario ne se produise, le FMI recommande de poursuivre les réformes structurelles, en particulier dans le secteur financier, afin d'améliorer la productivité qui reste faible en Algérie et soutenir la croissance hors hydrocarbures.

    Le Financier-dz
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