Perspectives intéressantes pour les 3 prochaines années, selon le DG de l’ANDI
Les déclarations d’investissements ont doublé durant l’année 2007 en Algérie, passant de 5.000 actes en 2006 à 12.000 en 2007, soit une augmentation de 60%.
C’est ce qu’a déclaré en substance Abdelkrim Mansouri, directeur général de l’ANDI, à Oran, en marge de la journée d’étude sur la vulgarisation du nouveau dispositif de promotion d’investissements qui s’est tenue hier à l’hôtel El Mouahiddine.
Il indiquera, par ailleurs, que les projets annoncés pour les années 2008 et 2009 dépassent les 60 milliards de dollars. « Cette hausse du nombre de projets déclarés et observés à partir de l’année 2006, date de l’amendement du Code d’investissements », dira le représentant du ministère de l’Industrie de la Participation et de la Promotion de l’Investissement(MIPI), qui s’exprimait devant de nombreux représentants de l’administration des Douanes, des Impôts et de l’ANDI, ainsi que des investisseurs, « a été possible grâce au nouveau cadre législatif et réglementaire qui a accordé plus d’encouragement à l’investissement, à travers des mécanismes de facilitation, de simplification et de protection des droits des investisseurs ». Il s’agit, selon M. Mansouri, de manifestations d’intérêts pour l’investissements dans des mégaprojets allant de la pétrochimie à la sidérurgie, en passant par l’industrie mécanique, les médicaments, l’industrie du verre, l’agroalimentaire, l’agriculture, le bâtiment, l’emballage et les services d’excellence. « Tous ces projets, ajoute-t-il, sont passés par des conventions entre l’Etat à travers l’ANDI et le Conseil National d’Investissement ».
Selon le DG de l’ANDI, « cet engouement pour la promotion d’investissements, soit sous forme d’investissements directs étrangers ou encore en partenariat, par les pays arabes, les Espagnols, les Chinois, les Sud-Coréens, les Français, les Américains et les nationaux, a été suscité notamment par l’ordonnance 2001, initiée par le MIPI, puis par l’ordonnance 2006 complétée et celle de 2007 qui a permis de définir le rôle des institutions de revoir les systèmes d’avantages avec en prime l’instauration de nouvelles mesures en termes d’efficacité et d’assouplissement des procédures ». « Il faut dire que ce nouveau système de gestion a levé le voile sur un certain nombre d’incompréhensions », dira Ali Sahel Daïboun, conseillé au MIPI, qui soutient qu’il y avait deux visions essentielles de divergence de trois administrations, celles de l’ANDI, celles des Finances et celles des Douanes.
Des acteurs dont les divergences, assure-t-il en sa qualité d’experts, ont été exacerbées en situation de crise par la suppression des avantages, ou encore par la logique d’augmentation des taxes. La tendance s’est inversée à partir de l’année 2005/2006, période d’aisance financière à partir de laquelle il a été décidé de passer à une exonération des biens et services avec, à la clef, la mise en place d’une nouvelle législation afin d’arrêter cette incompréhension. Mieux, les réformes de 2006 ont permis l’institution d’un système cible qui a tracé les grandes lignes qui sous-tendent ce dispositif et qui ont été débattues lors de cette rencontre. Une rencontre qui a mis dans l’obligation ces acteurs à relever le défi et se mettre en harmonie avec le système économique.
Le guichet d’Oran de l’ANDI, qui regroupe les wilayas d’Oran, Relizane, Mascara, Mostaganem, Aïn Témouchent, Sidi Bel-Abbès, Bechar et Tindouf, a enregistré, durant le trimestre 2008, 500 projets d’investissements dont 3 en investissements directs étrangers et 4 en partenariat, avons-nous appris. Mme Z.Hirèche, qui dira par ailleurs que « 440 actes d’investissements ont été notifiés, expliquera qu’il s’agit de projets déclarés, validés et les décisions établies. Ces projets sont évalués à plus de 54 milliards de dinars et peuvent aider à la création de près de 7.000 emplois ».
Safi Z. — la voix de L’Oranie
Les déclarations d’investissements ont doublé durant l’année 2007 en Algérie, passant de 5.000 actes en 2006 à 12.000 en 2007, soit une augmentation de 60%.
C’est ce qu’a déclaré en substance Abdelkrim Mansouri, directeur général de l’ANDI, à Oran, en marge de la journée d’étude sur la vulgarisation du nouveau dispositif de promotion d’investissements qui s’est tenue hier à l’hôtel El Mouahiddine.
Il indiquera, par ailleurs, que les projets annoncés pour les années 2008 et 2009 dépassent les 60 milliards de dollars. « Cette hausse du nombre de projets déclarés et observés à partir de l’année 2006, date de l’amendement du Code d’investissements », dira le représentant du ministère de l’Industrie de la Participation et de la Promotion de l’Investissement(MIPI), qui s’exprimait devant de nombreux représentants de l’administration des Douanes, des Impôts et de l’ANDI, ainsi que des investisseurs, « a été possible grâce au nouveau cadre législatif et réglementaire qui a accordé plus d’encouragement à l’investissement, à travers des mécanismes de facilitation, de simplification et de protection des droits des investisseurs ». Il s’agit, selon M. Mansouri, de manifestations d’intérêts pour l’investissements dans des mégaprojets allant de la pétrochimie à la sidérurgie, en passant par l’industrie mécanique, les médicaments, l’industrie du verre, l’agroalimentaire, l’agriculture, le bâtiment, l’emballage et les services d’excellence. « Tous ces projets, ajoute-t-il, sont passés par des conventions entre l’Etat à travers l’ANDI et le Conseil National d’Investissement ».
Selon le DG de l’ANDI, « cet engouement pour la promotion d’investissements, soit sous forme d’investissements directs étrangers ou encore en partenariat, par les pays arabes, les Espagnols, les Chinois, les Sud-Coréens, les Français, les Américains et les nationaux, a été suscité notamment par l’ordonnance 2001, initiée par le MIPI, puis par l’ordonnance 2006 complétée et celle de 2007 qui a permis de définir le rôle des institutions de revoir les systèmes d’avantages avec en prime l’instauration de nouvelles mesures en termes d’efficacité et d’assouplissement des procédures ». « Il faut dire que ce nouveau système de gestion a levé le voile sur un certain nombre d’incompréhensions », dira Ali Sahel Daïboun, conseillé au MIPI, qui soutient qu’il y avait deux visions essentielles de divergence de trois administrations, celles de l’ANDI, celles des Finances et celles des Douanes.
Des acteurs dont les divergences, assure-t-il en sa qualité d’experts, ont été exacerbées en situation de crise par la suppression des avantages, ou encore par la logique d’augmentation des taxes. La tendance s’est inversée à partir de l’année 2005/2006, période d’aisance financière à partir de laquelle il a été décidé de passer à une exonération des biens et services avec, à la clef, la mise en place d’une nouvelle législation afin d’arrêter cette incompréhension. Mieux, les réformes de 2006 ont permis l’institution d’un système cible qui a tracé les grandes lignes qui sous-tendent ce dispositif et qui ont été débattues lors de cette rencontre. Une rencontre qui a mis dans l’obligation ces acteurs à relever le défi et se mettre en harmonie avec le système économique.
Le guichet d’Oran de l’ANDI, qui regroupe les wilayas d’Oran, Relizane, Mascara, Mostaganem, Aïn Témouchent, Sidi Bel-Abbès, Bechar et Tindouf, a enregistré, durant le trimestre 2008, 500 projets d’investissements dont 3 en investissements directs étrangers et 4 en partenariat, avons-nous appris. Mme Z.Hirèche, qui dira par ailleurs que « 440 actes d’investissements ont été notifiés, expliquera qu’il s’agit de projets déclarés, validés et les décisions établies. Ces projets sont évalués à plus de 54 milliards de dinars et peuvent aider à la création de près de 7.000 emplois ».
Safi Z. — la voix de L’Oranie
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