Alors que l’on claironne que la promotion de la destination Algérie et du tourisme en général figure parmi les priorités des pouvoirs publics, les édiles d’El Kala, l’une des stations balnéaires les plus prisées par les estivants nationaux et étrangers, viennent d’adopter une décision aussi surprenante qu’inédite.
Curieuse est la décision prise par la mairie d’El Kala ! Pas de «location d’appartements, villas, garages et autres infrastructures appartenant aux particuliers aux jeunes célibataires à partir de la toute prochaine saison estivale».
L’information a été rapportée, hier, par le quotidien régional Annasr. Les élus de cette commune, qui ont agi sur la base des «rapports des services de sécurité» indiquant un «accroissement de la petite délinquance lors des trois mois de l’été», justifient cette mesure, décrétée à l’issue d’une «assemblée générale de l’APC», par les «conséquences désastreuses» des «flux non maîtrisés des touristes venant des villes de l’intérieur du pays» sur le tourisme dans cette ville côtière, on ne peut mieux paradisiaque.
En tout état de cause, le manque flagrant d’infrastructures d’accueil à El-Kala y est pour beaucoup et les élus de cette commune auraient dû penser à lancer des investissements dans le secteur hôtelier au lieu d’interdire aux particuliers de louer aux jeunes célibataires.
Les quelque 1 300 lits dont dispose la ville ne peuvent en aucun cas assurer une prise en charge adéquate des milliers d’estivants qui préfèrent cette destination d’autant que la beauté naturelle d’El Kala vaut inévitablement le recours au système D. L’exemple de Tabarka en Tunisie, située à quelques kilomètres de nos frontières, est enviant en la matière alors que les potentialités touristiques d’El Kala sont largement supérieures.
Sur un autre volet, ajoute le confrère d’ Annasr, l’APC locale aurait demandé à «soumettre à autorisation les transactions immobilières de location pendant l’été» afin de pouvoir «contrôler les estivants» parmi lesquels se trouvent des «bandits ou autres recherchés par les services de sécurité, ne pouvant se permettre une chambre d’hôtel au risque de se faire capturer et qui cherchent refuge dans des immeubles de particuliers à El Kala en vue de voler des touristes ».
Le recours des habitants de cette ville à la location de leur patrimoine immobilier renseigne sur le manque d’infrastructures d’hébergement dans la région.
Les risques dont on parle demeurent, quant à eux, l’affaire des services de sécurité dont la mission est de maintenir l’ordre et de veiller à la sécurité des touristes.
Une telle mesure nuit certainement à l’image de marque de cette destination. Non seulement elle fait fuir un potentiel des plus importants d’estivants mais constitue un obstacle patent au développement du tourisme à El Kala en particulier et en Algérie en général.
- Le Soir d'Algerie
Curieuse est la décision prise par la mairie d’El Kala ! Pas de «location d’appartements, villas, garages et autres infrastructures appartenant aux particuliers aux jeunes célibataires à partir de la toute prochaine saison estivale».
L’information a été rapportée, hier, par le quotidien régional Annasr. Les élus de cette commune, qui ont agi sur la base des «rapports des services de sécurité» indiquant un «accroissement de la petite délinquance lors des trois mois de l’été», justifient cette mesure, décrétée à l’issue d’une «assemblée générale de l’APC», par les «conséquences désastreuses» des «flux non maîtrisés des touristes venant des villes de l’intérieur du pays» sur le tourisme dans cette ville côtière, on ne peut mieux paradisiaque.
En tout état de cause, le manque flagrant d’infrastructures d’accueil à El-Kala y est pour beaucoup et les élus de cette commune auraient dû penser à lancer des investissements dans le secteur hôtelier au lieu d’interdire aux particuliers de louer aux jeunes célibataires.
Les quelque 1 300 lits dont dispose la ville ne peuvent en aucun cas assurer une prise en charge adéquate des milliers d’estivants qui préfèrent cette destination d’autant que la beauté naturelle d’El Kala vaut inévitablement le recours au système D. L’exemple de Tabarka en Tunisie, située à quelques kilomètres de nos frontières, est enviant en la matière alors que les potentialités touristiques d’El Kala sont largement supérieures.
Sur un autre volet, ajoute le confrère d’ Annasr, l’APC locale aurait demandé à «soumettre à autorisation les transactions immobilières de location pendant l’été» afin de pouvoir «contrôler les estivants» parmi lesquels se trouvent des «bandits ou autres recherchés par les services de sécurité, ne pouvant se permettre une chambre d’hôtel au risque de se faire capturer et qui cherchent refuge dans des immeubles de particuliers à El Kala en vue de voler des touristes ».
Le recours des habitants de cette ville à la location de leur patrimoine immobilier renseigne sur le manque d’infrastructures d’hébergement dans la région.
Les risques dont on parle demeurent, quant à eux, l’affaire des services de sécurité dont la mission est de maintenir l’ordre et de veiller à la sécurité des touristes.
Une telle mesure nuit certainement à l’image de marque de cette destination. Non seulement elle fait fuir un potentiel des plus importants d’estivants mais constitue un obstacle patent au développement du tourisme à El Kala en particulier et en Algérie en général.
- Le Soir d'Algerie
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