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Lancement d'une étude sur les potentialités économiques de la Transsaharienne

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  • Lancement d'une étude sur les potentialités économiques de la Transsaharienne

    Une étude portant sur l’identification des potentialités des échanges économiques et commerciaux le long du tracé de la Transsaharienne sera lancée incessamment par un groupement de bureaux d’études algéro-koweïtien, TAEP-CEGEP, retenu suite à un appel d’offres national et international.

    Lotfi Mérad - Alger (Le Soir) - Le contrat relatif à cette étude a été signé hier à Alger entre le secrétaire général du Comité de liaison de la route Transsaharienne (CLRT) et le représentant du groupement algéro-koweïtien en marge de la 49e session du CLRT dont les travaux ont été ouverts pour deux jours par le ministre des Travaux publics Amar Ghoul.

    Financée à hauteur de 400 000 dollars américains grâce à un don de la Banque arabe de développement économique, l’étude sera achevée dans un délai d’une année.

    Elle devra définir les perspectives de développements de la coopération économique entre les six pays concernés par cette route (Tunisie, Algérie, Mali, Niger, Tchad et le Nigeria). Une coopération qui est actuellement à un niveau très faible puisqu’en 2007, le volume des échanges entre l’Algérie, le Mali et le Niger n’a pas dépassé les 10 millions de dollars.

    Le projet de la Transsaharienne s’étend d’Alger à Lagos, capitale du Nigeria, sur une longueur de 4500 km. La partie algérienne est longue de 3400 km, dont 2840 km ont été achevés et revêtus.

    Le programme quinquennal 2005-2009 a accordé un crédit de 64,2 milliards de dinars à ce projet soit près de 1 milliard de dollars pour son achèvement total.

    Deux tronçons, l’un entre Tamanrasset et In- Guezzam sur 170 km et l’autre entre Siat et la frontière algéro-malienne sur 380 km, sont en cours de réalisation. En 2007, la Transsaharienne a été reclassée en voie express Nord-Sud notamment pour la partie reliant la capitale à Ghardaïa sur plus de 450 km.

    Cette route constituera, selon Amar Ghoul, «un espace de paix, de stabilité, de développement économique et de rapprochement entre les peuples».

    Elle sera, ajoute le ministre des Travaux publics, un vecteur de développement important non seulement le long du tracé mais également autour des liaisons routières auxquelles elle sera raccordée à travers les différentes régions du pays.


    - Le Soir d'Algerie
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