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Exposition sur l’architecture algérienne de l’époque ottomane à nos jours

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  • Exposition sur l’architecture algérienne de l’époque ottomane à nos jours

    A l’occasion du mois du patrimoine, s’étalant du 18 avril au 18 mai de chaque année, une belle exposition consacrée à l’architecture algérienne de l’époque ottomane à nos jours se tient jusqu’à la fin du mois de mai 2008 au Centre des arts et de la culture du Palais des raïs d’Alger.


    Initiée en partenariat avec l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme d’El-Harrach et le «Lions clubs international», cette exposition met en exergue «la beauté de l’architecture algérienne, une architecture qui remonte loin dans le temps».

    Constituée de 92 planches comprenant des photographies, des légendes et des plans, cette exposition met en lumière quatre époques, en l’occurrence : l’ère ottomane, les périodes allant de 1830 à 1930, de 1930 à 1962 et celle de l’indépendance.

    Dans la première partie de l’exposition, les organisateurs se sont attelés à identifier un certain nombre d’édifices érigés durant l’ère ottomane comme les magnifiques palais ottomans, les mosquées et les demeures, donnant ainsi un large aperçu sur la qualité de ces lieux, sur le niveau social de leurs occupants et mettant en valeur le génie de leurs bâtisseurs.
    Parmi ces lieux, il y a lieu de citer la Citadelle d’Alger, l’ex-Bastion 23, constitué de trois palais et d’un ensemble de maisons de pêcheurs, le palais du Dey Hadj Ahmed de Constantine, Dar Aziza, Dar El Hamra, Dar Hassan Pacha, Dar Khedaoudj El ‘Amia, le musée du Bardo, la villa du dey Hussein, la villa Abdeltif, ainsi que les mosquées Djamaâ El Djedid, Djamaâ Ali Betchine, Djamaâ Ketchaoua et Djamaâ de Souk El Ghzel.

    Lors de la seconde période (1830-1930), avec l’avènement du colonialisme français, la médina subit beaucoup de transformations structurelles et plusieurs palais seront détruits, de même que des édifices religieux ou des bâtisses, tandis que d’autres bâtissent subiront une réelle défiguration. C’est dès lors que s’installe une nouvelle façon de bâtir dont le style sera désigné sous l’appellation «néo-mauresque».
    A partir de 1930 et jusqu’en 1962 et sous l’influence des travaux du célèbre architecte français Le Corbusier, s’est développé un nouveau style architectural à travers les immeubles administratifs, ainsi que des habitations réservées aux Français. Au lendemain de l’indépendance, l’architecture et la construction connaîtront un grand essor. L’Etat algérien entreprend, dès lors, une vaste opération de constructions d’immeubles, d’écoles, de lycées, d’hôpitaux et d’universités et des architectes de renommée internationale seront mis à contribution pour apporter une touche novatrice, à l’image d’Oscar Niemeyer, de Kenzo Tange et de Fernand Pouillon, de l’Algérien Bouchama ou de l’Egyptien Moussa.


    - La nouvelle République

  • #2
    "Parmi ces lieux, il y a lieu de citer la Citadelle d’Alger, l’ex-Bastion 23, constitué de trois palais et d’un ensemble de maisons de pêcheurs, le palais du Dey Hadj Ahmed de Constantine, Dar Aziza, Dar El Hamra, Dar Hassan Pacha, Dar Khedaoudj El ‘Amia, le musée du Bardo, la villa du dey Hussein, la villa Abdeltif, ainsi que les mosquées Djamaâ El Djedid, Djamaâ Ali Betchine, Djamaâ Ketchaoua et Djamaâ de Souk El Ghzel."


    *Vestiges d'un ensemble beaucoup plus important, détruit au cours de la période coloniale.
    Et aujourd'hui, le massacre culturel continue.

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