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Palestine 47/48:La résponsabilité Française

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    Palestine 1947/48 : la responsabilité française
    Youssef Boussoumah
    Le 29 novembre 1947, l’assemblée générale de l’Onu à New York, « recommande », le partage de la Palestine encore sous mandat britannique, en deux Etats indépendants et hétérogènes. La majorité des délégués a ignoré le refus du peuple palestinien. Cette décision fondamentale va ouvrir la voie à la proclamation unilatérale de l’Etat d’Israël par David Ben Gourion, le 15 mai suivant. De nombreux Etats, (notamment la Belgique ou certains pays d’Amérique centrale) de tradition catholique votaient usuellement comme la France, protectrice des chrétiens d’Orient. Le vote de la « fille aînée de l’Eglise » était donc attendu avec impatience ; il s’avéra déterminant pour l’avenir de la Palestine.
    Comment interpréter la décision française dans une France encore taraudée en 1945 par plus de 5 années d’un virulent antisémitisme d’Etat et où, y compris pour de nombreux patriotes, les juifs constituent, au mieux, un peuple à part devant « retourner chez lui » en Palestine, au pire, un corps étranger ? Cette décision est évidemment à chercher en dehors de tout sentiment de compassion à l’égard des victimes du génocide commis par le nazisme. Si le fait qu’en 1947 il reste dans les camps de personnes déplacées (D.P.) 250 000 juifs rescapés des camps de la mort inquiète au plus haut point les gouvernements européens, ce n’est pas en raison de leurs conditions de vie déplorables mais par peur des troubles sociaux et politiques qu’ils pourraient engendrer s’ils étaient libres de leurs mouvements. Aussi, la seule question qui vaille aux yeux des gouvernements européens est celle de trouver une terre d’accueil pour ces personnes déplacées. Cette préoccupation est d’autant plus obsédante que les Etats Unis leur ont fermé leurs portes.
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