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encore des émeutes à Berriane

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  • encore des émeutes à Berriane

    Un policier arrêté et une personne tuée
    Eencore des émeutes à Berriane
    Par : KACHEMAD
    Lu : (708 fois)

    La ville de Berriane est, une nouvelle fois, le théâtre d’émeutes. Toutes les raisons sont valables pour attiser le feu des tensions dans cette région.

    Après les douloureux évènements qui ont endeuillé la ville de Berriane entre le 19 et le 24 mars, et qui avaient, rappelons-le, fait 1 mort et 17 blessés en sus des dégâts considérables chiffrés en milliards de dinars, le spectre de la violence a resurgi tôt dans la matinée d’hier. En effet, les hostilités et affrontements sanglants ont repris à Berriane, pour ne pas dire qu’ils ne sont jamais cessé, tant les escarmouches et les accrochages entre les deux communautés sont quasi quotidiennes. Encore une fois, malheureusement, il y a mort d’homme.
    En effet, un policier, résidant en famille au quartier El-Madagh, se sentant en danger après la tentative d’agression par intrusion en son domicile de plusieurs individus, dont, semble-t-il, quelques-uns étaient encagoulés, a fait usage de son arme à feu, blessant mortellement le citoyen Saïfia Merouane qui a rendu l’âme à l’hôpital. “Le policier auteur du tir a été arrêté et une enquête a été diligentée”, selon les termes du communiqué de la wilaya de Ghardaïa, dans lequel “le wali et les autorités locales présentent leurs condoléances les plus attristées à toute la famille du défunt et à la population de Berriane, en cette pénible et douloureuse circonstance”.
    En fait, cet incident, qui s’est produit jeudi, n’est qu’un énième épisode des tensions qui existent entre les deux communautés coexistantes dans les quartiers Lemdagh et Baba Saâd. C’est tous les jours que les hostilités entre les deux communautés donnent lieu à des affrontements.
    Selon les premières informations recueillies, ces incidents ont comme origine déclencheur des jets de pierre sur les véhicules et sur les bus de transport scolaire, dont deux ont vu leurs pare-brise voler en éclats, provoquant des blessures à plusieurs voyageurs et aux chauffeurs.
    D’agressions en représailles, les incidents prenaient une dimension gravissime qui semblerait ne pas avoir été considérée à sa juste mesure. Et l’irréparable arrive : des dizaines de domiciles pillés, saccagés et quelques-uns incendiés, des commerces éventrés et complètement vidés de leurs marchandises donnent à la ville cette désagréable sensation de deuil annoncé.
    Arpentant les ruelles où les accrochages ont été les plus virulents, nous avons constaté de visu les “résultats” : les carcasses de deux bus incendiés fumant encore et au moins sept véhicules complètement calcinés, dont un trônant comme un trophée en plein milieu de la RN1, à quelques mètres du siège de la daïra de Berriane, protégée, à l’instar du tribunal local, par un impressionnant cordon de sécurité. Au moment où nous mettons sous presse, quelques points de friction nous sont signalés du côté de Kef Hamouda et de Baba Sâad, sans pour autant que nous puissions avoir confirmation de la part des services de sécurité, qui gardent aussi un black-out total sur les éventuelles arrestations.

    KACHEMAD

  • #2
    guerre de religions à Berriane

    Après avoir été le théâtre d’affrontements opposant des jeunes des communautés malékite et ibadite les 19 et 24 mars derniers, voilà que Berriane renoue avec la violence.


    Ghadaïa : De notre correspondant
    De violents affrontements ont éclaté tôt dans la journée d’hier entre des jeunes de Berriane (Ghardaïa), causant plusieurs destructions, des blessés ainsi que la mort d’un citoyen. Située à 45 km au nord de Ghardaïa, la ville de Berriane replonge ainsi dans le cycle de la violence. Cela, après avoir été, entre le 19 et le 24 mars dernier, le théâtre d’affrontements qui ont opposé des jeunes des communautés malékite et ibadite. Selon des témoignages concordants, les violences ont débuté vers 2h30 lorsqu’une bande d’une trentaine de personnes, dont certaines étaient encagoulées, ont commencé à casser les portes de quelques demeures dans les quartiers de Baba Sâad et d’El Madagh. Ces derniers ont, indiquent nos sources, sommé leurs occupants de quitter les lieux. Les agresseurs auraient commis une véritable razzia sur les biens des citoyens « expulsés » de leurs demeures. L’irréparable n’a pu être évité puisque dans l’un des quartiers assiégés, El Madagh, un policier résidant en famille, se croyant en danger, a usé de son arme à feu. Il a blessé mortellement un citoyen qui a succombé à ses blessures juste après son arrivée à l’hôpital. D’après plusieurs témoignages, ces incidents ont pour origine les incessants jets de pierres lancés sur les véhicules et les bus scolaires transitant par ces quartiers. Cela aurait engendré des blessés et des dégâts graves. La situation n’aurait cependant pas été prise au sérieux par les services de sécurité de la région. Selon des témoignages, à chaque agression, les services de sécurité refusaient, pour un motif ou un autre, d’enregistrer les plaintes des citoyens victimes de ces jets de pierres. Ce qui, par esprit de vengeance, poussa ces derniers à appliquer la loi du talion, « œil pour œil, dent pour dent ». L’engrenage de la violence étant ainsi enclenché, des dérapages plus graves ne sont pas à exclure si des efforts concrets et immédiats ne sont pas engagés avec toutes les parties pour faire revenir le calme. « Les visites de façade et les effets d’annonce n’ont jamais été des modèles de règlement de crise », affirme un citoyen rencontré sur les lieux de l’affrontement. « Les responsables locaux ont une grande part de responsabilité dans ces affrontements cycliques que connaît la région. En effet, connaissant la composante sociologique de la région et alertés plusieurs fois sur les risques majeurs encourus par la région, ils sont restés recroquevillés sur leurs fausses certitudes », enchaîne, pour sa part, Mohamed, enseignant à Ghardaïa. A souligner toutefois que le wali de Ghardaïa, accompagné des responsables sécuritaires de la région, s’est immédiatement rendu à Berriane après les premiers incidents. Après un conclave au siège de la daïra, il a transmis à la presse un communiqué dans lequel il « présente ses sincères condoléances à la famille du défunt » et annonce que « le policier, auteur du tir meurtrier, a été mis aux arrêts et qu’une enquête a été ouverture pour faire la lumière sur ces événements ».

    K. Nazim
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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    • #3
      en 2008 dans un pays de droit c incomprehensible .
      faudrait que les force de l'ordre fasse du menage.

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      • #4
        Moha

        Qu'est ce que tu veux dire par "ménage"??????

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        • #5
          c a d faire revenir la paix social ,c leur devoir .
          tous les milliard de l'algerie ,tous les avancée que peut faire ce pays ne servirons a rien si de tel incident eclate chaque semaine ( et c vraiment le rythme).
          ya une erreure quelque part .

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          • #6
            le petrole ne fait pas travailler les jeune ,ce sont les entreprise privée et le travaille

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            • #7
              Je pense que les émeutes de Berriane n’ont rien à voir avec les revendications sociales.
              C’est un conflit ethnique entre les berbères mozabites et les arabes chaambas, Berriane a toujours connu ce genre de problèmes, entre les deux communautés, ce n’est pas le grand amour. En mars dernier, les affrontements entre les deux communautés ont fait 01 mort et des dizaines de blessés.

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              • #8
                Je pense que les émeutes de Berriane n’ont rien à voir avec les revendications sociales.
                C’est un conflit ethnique entre les berbères mozabites et les arabes chaambas, Berriane a toujours connu ce genre de problèmes, entre les deux communautés, ce n’est pas le grand amour. En mars dernier, les affrontements entre les deux communautés ont fait 01 mort et des dizaines de blessés

                Voila. En plus la région est l'une des prospères d'Algérie. les mozabites, d'excellents entrepreneurs, les chaamba ont pour bcp rejoins l'administration.. Parmi eux de nombreux hauts cadres de l'état.
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #9
                  Azul fellawen, salamu àlikum,

                  Il est malheureux effectivement que l'on arrive à de tels dépassements.
                  Mais penser que ces événements n'ont rien à voir avec le chomage et la mal-vie de notre jeunesse, qu'elle soit mozabite ou chaambie, est à mon avis faux. S'il est vrai qu'il existe des différences lingusitiques et rituelles entre les deux communautés je ne crois pas pour autant que cela suffise à pousser les gens vers des affrontements si les choses étaient au beau fixe en matiere socio-économique. A mon avis le différent culturel n'est qu'un pan de cette crise,qui doit aussi être pris en compte, mais il est loin d'expliquer la gravité de ces événements réccurents à lui tout seul.
                  Le rite Ibadite fait partie de notre paysage religieux depuis des siècles, quant a la langue Tamazight elle est l'une de nos deux langues nationales qui cohabitent dans bien d'autres régions sans donner lieu à un quelconque conflit
                  entre nos populations.
                  la gestion bureaucratique du pays, laissant des populations en marge du progrès, ne peut qu'exaspérer ce genre de différents et la répression ne règlera rien dans ce cas comme dans d'autres, bien au contraire.
                  Il appartient plutot aux responsables, qui tiennent les destinées du pays entre leurs mains, d'oeuvrer à redonner espoir à la jeunesse algérienne en particulier et à faire en sorte que la diversité de notre patrie soit perçue comme une richesse.
                  Celà est possible, par une une volonté de régler les problèmes fondamentaux comme le travail et le logement et aussi par une politique culturelle, qui tienne réellement compte de toutes les réalités du pays, favorisant la connaissance et le respect de toutes nos composantes.

                  Oumerri
                  Ledzayer tezdegh ul-iw
                  Dzayer sakna fi qelbi

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                  • #10
                    DEUX MORTS, DES DIZAINES DE BLESSÉS ET DES DÉGÂTS CONSIDÉRABLES Escalade à Berriane

                    DEUX MORTS, DES DIZAINES DE BLESSÉS ET DES DÉGÂTS CONSIDÉRABLES
                    Escalade à Berriane
                    Par : L. KACHEMAD
                    Lu : (1889 fois)

                    En dépit des appels à la retenue, les violences sont montées d’un cran, hier, malgré les efforts des services de sécurité à rétablir l’ordre dans cette localité.

                    La première image qui s’offre aux voyageurs transitant par Berriane, en empruntant la RN1, est celle hideuse de ces innombrables colonnes de fumée noirâtre montant vers le ciel. C’est celle des maisons, commerces et matériel roulant incendiés.
                    Épouvantable image de désolation d’une charmante ville qui ne mérite pas ce sort.
                    La brigade de la gendarmerie et le tribunal situé juste en face, protégés par un important cordon de sécurité, donnent l’impression d’être absents car on ne sait par quoi où par où commencer tant les “champs de bataille” étaient nombreux et disséminés.
                    La configuration géographique compliquait encore plus les interventions. Il semblerait que les forces de sécurité, tous corps confondus, partaient d’une fausse appréciation de la situation, tant elles étaient assaillies par une foule qui, aux quatre coins du vaste territoire de la daïra, suppliait d’être secourue. Ce qui était loin des possibilités des forces de sécurité, très en deçà des besoins réels au vu de la complexité de la situation. Le siège de la daïra, transformé en QG par la commission de sécurité de la wilaya, fut lui aussi assiégé par une importante foule criant au secours pour leurs familles en danger de mort.
                    Il aura fallu l’intervention personnelle du wali qui sortit sur le perron, engageant une sorte de dialogue apaisant, dans lequel il donna instruction devant la foule au chef de sûreté de wilaya de dégager sur place des effectifs pour aller secourir les familles des plaignants. Sur ce, une information tomba comme un couperet. Un second citoyen sexagénaire, M. Daghour Brahim, agressé au couteau dans son domicile au quartier El-Madagh, a rendu l’âme après une horrible agonie à l’hôpital. “Où est l’État ? Que font les services de sécurité pour nous protéger ? Nous sommes en train d’être exterminés en silence, voilà la vérité, écrivez-le, vous les gens de la presse”, hurlait de toute ses forces un membre de la famille du défunt devant des dizaines de gendarmes, stoïques. “Nous exigeons que toute la vérité soit faite sur ces évènements et que tous ceux qui ont une responsabilité dans cette tragédie soient traduits devant la justice et qu’ils payent en conséquence de la gravité de leurs actes”, lance au visage un citoyen, la tête recouverte d’un large bandeau et le pull complètement ensanglanté. “Ces évènements sont un petit peu le produit de la coupable politique de magnanimité de la justice devant les criminels et bandits de tous bords. Sinon comment expliquer que tous ceux dont la culpabilité était avérée dans les évènements passés soient sortis par la grande porte du palais de justice. Où est la rigueur de l’État ?” enchaîne un autre. “Nous sommes des Algériens et avons le droit d’être protégés comme tous les citoyens de ce cher pays, pourquoi nous abandonne-t-on ?” interroge un vieil homme, les yeux en larmes et la voix presque inaudible. Pour en revenir aux évènements, et au vu de ce que nous avons constaté de visu, des dizaines de demeures ont été pillées, saccagées et incendiées, des locaux commerciaux privés ont connu le même sort ainsi que des véhicules, camions et bus complètement calcinés. Nous avons même été témoins de l’incendie et en plein centre-ville d’un camion de gros tonnage, et ce, à quelques mètres des forces de sécurité.
                    Pour ce qui est des arrestations, nous avons pu avoir confirmation de la bouche du lieutenant colonel de la gendarmerie, d’une dizaine de personnes interpellées. Au niveau de l’infirmerie, une vingtaine de blessés sont à déplorer, dont deux dans un état jugé grave et transférés à l’hôpital de Ghardaïa. Il est à souligner qu’au moment où nous rejoignons Ghardaïa, nous avons croisé un important convoi des forces antiémeutes de la Gendarmerie nationale qui faisait route vers Berriane.

                    L. KACHEMAD

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                    • #11
                      ca fait peur cet article
                      si s'etait passer dans un pays qui se respecte ,bah faudrait que le gouvernement demissionne

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