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Les harragas au Maghreb.

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  • Les harragas au Maghreb.

    Les pays voisins de l'Algérie sont eux aussi confrontés au problème des harragas, mais dans une mesure moindre. Au Maroc, le phénomène a beaucoup baissé ces dernières années, la lutte maritime contre l'émigration clandestine s'étant considérablement renforcée. Jusqu'à la fin des années 1990, les ressortissants marocains partaient de Nador, au nord, tandis que les Sahraouis et les Subsahariens partaient de Tarfaya, El-Ayoun ou Dakhla, sur la côte atlantique sud. Les Marocains l'emportaient largement, en nombre, sur les Subsahariens, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.La fermeture hermétique, à partir d'octobre 2005, des enclaves espagnoles de Ceuta et de Melilla – après qu'elles eurent été prises d'assaut par des centaines de Subsahariens désespérés – a fait chuter d'environ 70 % le nombre des candidats au départ. Reste des tragédies comme celle du 29 avril, où 29 clandestins (des Africains pour l'essentiel) ont péri dans des circonstances controversées, l'ONG "Amis et familles des victimes de l'immigration clandestine" accusant l'armée marocaine d'avoir provoqué leur noyade.
    En Tunisie, les candidats à l'exil sont nombreux à tenter leur chance depuis les villes du Sahel (Sousse, Sfax, Monastir). Pas de données officielles, mais les habitants des localités côtières (Teboulba et Chebba notamment) signalent régulièrement des barques vides dans les eaux tunisiennes, avec à leur bord des vêtements, des papiers d'identité et de l'argent. Il s'agit non seulement de Maghrébins mais aussi de Subsahariens. Le 10 mai, une cérémonie d'hommage à ces disparus, intitulée "Les Embarcations de la dignité", a même été organisée à Ksiebet El-Mediouni.
    Avec ses 1 700 km de rivages, la Libye est à la fois une terre d'accueil et de transit. Elle est même considérée par l'Europe comme la plaque tournante de l'immigration clandestine. Il faut dire que la petite île italienne de Lampedusa n'est qu'à 300 km de Tripoli, à vol d'oiseau.
    Sur un total de 5,5 millions d'habitants, la Libye compte quelque 1,7 million d'immigrés, clandestins pour la plupart. Les autorités libyennes tentent de répondre aux demandes des Européens et de contenir au sud ces "indésirables" en leur interdisant l'accès de Tripoli et de la côte méditerranéenne.
    On ne compte pas de Libyens parmi les candidats au départ : la Libye est même le seul pays de la région qui réussit à garder ses enfants ou à les faire revenir. Les jeunes Libyens obtiennent du coup facilement des visas pour l'Europe, à l'inverse de leurs frères maghrébins.

    Florence Beaugé (avec Fella Adimi)

    Le Monde

  • #2
    Les pays voisins de l'Algérie sont eux aussi confrontés au problème des harragas, mais dans une mesure moindre. Au Maroc, le phénomène a beaucoup baissé ces dernières années, la lutte maritime contre l'émigration clandestine s'étant considérablement renforcée. Jusqu'à la fin des années 1990, les ressortissants marocains partaient de Nador, au nord, tandis que les Sahraouis et les Subsahariens partaient de Tarfaya, El-Ayoun ou Dakhla, sur la côte atlantique sud. Les Marocains l'emportaient largement, en nombre, sur les Subsahariens, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.La fermeture hermétique, à partir d'octobre 2005, des enclaves espagnoles de Ceuta et de Melilla – après qu'elles eurent été prises d'assaut par des centaines de Subsahariens désespérés – a fait chuter d'environ 70 % le nombre des candidats au départ.

    ca veut pas dire que les marocain emigre moin ,mais ce qui as changer c que les marocain a revenue limité trouve facilement du travail ainsi il peuvent reunir de l'argent pour acheter des contrat.
    aussi il ya les contrat que fait le maroc avec l'espagne et la france pour les travailleure legale qui reviennent apres.
    mais tous le monde a remarquer que les jeune au maroc ne se hasarde plus comme avnt ,ya des regions comme tadla qui commence a se repeupler.

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    • #3
      JPZ111 un marocain ca veut dire moro :==marocain algerien et tunisien .
      car mon ami si tu parais si bien fiere de ta trouvaille pour un marocain c quoi le plus proche lol l'espagne ou bien l'ITALIE.
      toi il parait que t'as jamais visiter l'italie ou un marroqui veut tous simplement dire maghrebin.

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      • #4
        Le phénomène des harragas est un phénomène hautement politique et toute l'europe en a fait un enjeu. Des pressions sur les pays riverains.

        En Algérie, contrairement à ce que dit le dossier de Beaugé du monde le phénomène n'est pas nouveau. Et ne date pas de deux ans. Il date de l'instauration du visa par la france c'est à dire dans les années 80. Tout le monde en algérie connait l'histoire de "babor australie", un mythe populaire ou la jeunesse étaient convaincu qu'il y a eu un bateau qui est venu les chercher et les autorité ne l'ont pas autorisé à accoster

        Ce phénomène a commencé à être médiatisé par les autorités en effet il y a deux ans. C'est suite au refus de l'algérie de s'inscrire dans le processus européens de controle des flux migratoires. Alors ils essayent de montrer qu'ils sont là, et comme par hasard a chaque la marine est la. La dernière en date c'ets cette rumeur de préparation massive de harga démasqué par les autorités. Donc de la surmediatisation de phénomème qui n'ets pas nouveau pour une bataille de souveraineté.

        rappelez vous l'interview de Boutef à la rebuplicca italienne en 2004 ou le journaliste lui pose la question comment ça se fait qu'il n y a pas de harragas algériens? sic.

        Au maroc qui reste tout de même le plus grand pourvoyeur de clandestins, la porte s'est fermé avec les contrôles espagnoles "financés par l'europe!!!" le détroit est devenu difficile alors ils empruntent d'autres circuits. les canaries avec les subsahariens, les cotes algériennes. Ils sont de plus en plsu nombreux soit à venir travailler en algérie et pour les plus reveurs à rejoindre les circuits tunisiens et libyens. rapellez vous l'episode pas unique de Bouarfa ou des marocains menaçaient de rejoindre l'algérie en masse. Un cri au secours.

        En tunisie c'est différent. les gens d'un certain age ou père de famille sont noyés dans le consumérisme et vivotent avec cela. En revanche, le jeunes et surtout les jeunes diplomés c'est la cata. Ils sont même persuadés que les algériens sont des préviligiés par rapport aux visas. ce qui est evidement faux, et tente de partir à tout prix. Des marins pecheurs tunisiens sont impliqués dans ce trafic. C'est un peu plus difficile car la société est bcp plus contrôlée.



        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          belle analyse bledart mais tu sait maintenant c les haraga algerien qui sont les plus nombreux ,rappeler vous de chlef ya quelque semaine (ya eu meme une emeute lors des funeraille des jeune haraga).
          au maroc a part quelque cas ,c plus rare .
          pour monieur JPZ essaiye de trouver des article plus recent ,car un mon diplomatique des année 90 c vraiment pas recents.

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          • #6
            pour mon ami JPZ111

            Monde
            On les appelle les « haragas »
            Algérie . Sur des embarcations de fortune, munis de gilets de sauvetage, ils tentent de gagner l’Espagne. Quand ce n’est pas devant un tribunal, l’aventure se termine par un drame.

            Algérie, envoyé spécial.

            Début novembre, un chalutier repêche un corps sans vie balloté par la mer au large de Fouka, petit port de pêche à l’ouest d’Alger. Le jeune homme originaire de l’ouest algérien a pu être identifié grâce à son téléphone portable, enfermé dans un sachet de plastique qu’il portait sur lui. Il avait embarqué, dans la nuit du 12 au 13 octobre, avec dix autres personnes sur une embarcation munie d’un petit moteur sur la plage de Ghazouet, près de la frontière marocaine, afin de gagner la côte espagnole. Personne ne sait ce que sont devenus ses compagnons. Ce drame est symptomatique d’un phénomène que le Maroc connaît bien, celui des « haragas » (ceux qui « grillent » la mer, les interdits, pour tenter l’aventure).

            ils se cotisent pour acheter un Zodiac

            Ils ont entre vingt et trente-cinq ans, paient 150 000 dinars (1 500 euros) le droit de passage vers l’Espagne, muni d’un simple gilet de sauvetage. Parfois, ce sont des jeunes d’un même quartier qui se cotisent pour acheter un Zodiac avec moteur, des vivres, de l’eau pour prendre la mer. L’aventure se termine souvent mal, comme ce fut le cas de ces sept jeunes originaires d’un quartier d’Oran, repêchés morts noyés par un garde-côte algérien quelques jours après leur départ.

            Ce phénomène des « haragas » a fait son apparition durant l’année 2006 dans l’ouest algérien, plus proche des côtes espagnoles, et tend à prendre une certaine ampleur. Depuis le début de l’année, 42 cadavres de jeunes ont été repêchés en haute mer, d’autres ont échoué sur les plages oranaises. Les gardes-côtes algériens, qui sont intervenus plus d’une trentaine de fois en 2006, ont secouru 386 candidats à l’immigration, dont 373 de nationalité algérienne. Le 19 décembre, un patrouilleur de la marine algérienne a secouru 11 haragas au large d’Oran. C’est grâce à l’appel par téléphone portable de l’un de ces immigrants clandestins qu’ils ont pu être localisés et secourus : le moteur de leur embarcation étant tombé en panne. Et souvent, ces tentatives de traversée se terminent au fond de la mer ou devant un tribunal. Ainsi, le 21 novembre, 65 haragas ont été condamnés à deux mois de prison ferme par le tribunal de Aïn El Turk, près d’Oran. Ils se trouvaient à bord d’un sardinier, tombé en panne après quelques miles, après avoir payé 160 000 dinars (1 600 euros) chacun le prix de la traversée. En revanche, les passeurs courent toujours.

            l’Australie mieux que l’Europe

            Faute de visa, depuis que l’Europe a fermé ses frontières, la mal-vie est, en plus du chômage, l’une des causes poussant ces jeunes à quitter l’Algérie. Salim, vingt-cinq ans, appelons-le ainsi, n’est pas à proprement parler un « haraga ». Rencontré dans un café de la basse Casbah, il est tenté de quitter le pays, et ce, bien qu’il gagne sa vie sur les marchés d’Alger. « On vit à sept dans un trois pièces, j’ai pas de copine, pas moyen de me payer des loisirs réservés aux riches, on m’a refusé un visa pour la France, alors j’ai décidé de partir ». Où ? « En Australie. Là-bas, je vais retrouver des jeunes du quartier. En Europe, on veut pas de nous ». Prévenu par la mésaventure des haragas, Salim va tenter sa chance par le Maroc. « Si ça marche pas, j’aurai au moins essayé », dit-il (1).

            Pour l’heure, si personne ne peut en mesurer l’importance, ce phénomène des haragas commence à inquiéter les autorités. Jusque-là, les candidats à l’immigration tentaient l’aventure par le Maroc. Mais depuis que ce pays, soumis aux pressions européennes, s’est mis à traquer les immigrés illégaux, dont ses propres concitoyens, les jeunes Algériens réfléchissent à deux fois avant de s’y engager. En effet, la presse algérienne a rapporté des témoignages de plusieurs dizaines de cas de jeunes Algériens expulsés par les autorités marocaines après avoir été emprisonnés et avoir subi des sévices.

            (1) En Australie, dont l’humouriste Fellag a fait

            l’un de ses sketchs, ils sont près

            de 15 000 jeunes Algériens

            à s’être installés depuis 1995.

            Hassane Zerrouky

            L'HUMANITE

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            • #7
              belle analyse bledart mais tu sait maintenant c les haraga algerien qui sont les plus nombreux ,rappeler vous de chlef ya quelque semaine (ya eu meme une emeute lors des funeraille des jeune haraga).
              au maroc a part quelque cas ,c plus rare
              Je ne tiens pas une comptabilité maccabre pour te dire qui est preums et ce jeu puérile ne m'interesse pas.

              D'ailleurs, ni les gouvernement pays receveurs (de peur d'affoler leur poupulation), ni les pays emetteurs (de peur d'avouer leur echecs) ne publient de chiffres fiables.

              Les ONG le font et tu peux constater par toi même que les marocains sont les champions de la méditerranée. Mais de toute façon tout cela est faussé car les emigrants eux même cachent leur nationalité. Au maghreb, le maroc est sans doute premier, par tradition et par pauvreté évidente.

              Les funérailles médiatisé de harragas font partie de la com.
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                JPZ ,moi je te poste des article de gens neutre ,recents et bien informe.
                pour tes prejuger ,et tes impression ,ils ne vallent rien ,car sa reste des prejuger et des impressions.
                pour argumenter faut des preuves,si tu me parlais des mineur marocain en espagne ,des subsaharien au maroc ,des femme marocaine qui travaille legalement des les champs des cerise en espagne ,j'aurais compris tes argumentaire,mais tu me lance des prejuger que tous le monde maintenant reconait la fausseté .
                le phenomene du hrig c deplasser en algerie ,et c un faite ,vue le nombre de haragga trouver noyer chaque semaine sur les cotes algerienne,et qui sont maintenant mediatisé.

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