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Une opportunité pour les produits énergétiques finis algériens

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  • Une opportunité pour les produits énergétiques finis algériens

    Comme il a été maintes fois déclaré, l'Algérie cherche à s'imposer comme un partenaire sur le marché énergétique étranger qu'elle veut conquérir. En fait, de simple fournisseur d'hydrocarbures l'Algérie veut commercialiser des produits énergétiques finis. Pour cela, l'Algérie a décidé de donner un coup de fouet au secteur de la pétrochimie.

    En effet, la Sonatrach va investir un total de 28 à milliards de dollars sur les 4 années, venir, 4 contrats ont d'ores et déjà été sign pour 9 milliards de dollars. Ils portent sur plusieurs projets, notamment 2 grands complexes implantés à Arzew, tout cela dans le cadre d'un vaste programme de développement. Objectifs affichés par la Sonatrach :
    rattraper le retard enregistré dans le domaine de la pétrochimie, valoriser les ressources hydrocarbures et augmenter les exportations. Devant un marché européen très demandeur, l'Algérie devrait accélérer le placement de ses produits énergétiques finis sur ce marché au risque d'être devancée par d'autres pays qui veulent s'y positionner.

    "L'Algérie a l'opportunité de placer ses produits énergétiques finis sur ce marché (européen) si elle entreprend des négociations" avec les parties européennes concernées, a indiqué Jean Daniel Clavel, consultant international suisse à l'APS en marge du Forum international des finances organisé les 13 et 14 mai à Alger.

    Pour cet expert, qui a présenté un exposé sur la dimension sécuritaire de l'énergie et des matières premières, les Etats européens, pour des raisons écologiques, vont exercer des pressions sur leurs entreprises activant dans le secteur de la pétrochimie pour ouvrir leur marché aux produits énergétiques venant d'autres pays car estimant que ces entreprises contribuent largement à l'augmentation de l'émission de gaz à effet de serre. Cette option, a-t-il ajouté, est notamment dictée par l'obligation d'agrandir les parts dans un marché de produits énergétiques européens en plein rétrécissement, en raison de l'utilisation grandissante des énergies renouvelables.

    L'UE, pour rappel, s'est fixée pour objectif de réduire l'émission de gaz à effet de serre de 20 % d'ici 2020 par rapport à 1999 et de porter la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique à 20%. M. Clavel a donc estimé que les perspectives pour l'économie algérienne se situent dans la dynamisation des chaînes de valeur de gaz, pétrole et pétrochimie.

    Elle doit alors valoriser sa production gazière et pétrolière par la transformation en développant son secteur de la pétrochimie. Selon lui, les bénéfices les plus importants réalisés sur les matières premières sont récupérés par les derniers acteurs de la chaîne des valeurs, c'est-à-dire les transformateurs.

    Intervenant au même forum sur la gestion des grandes entreprises, un autre expert, Dominique Xardel, a considéré qu'une grande entreprise qui veut réussir à l'international doit planifier son entrée dans ces marchés, disposer des ressources financières nécessaires mais aussi choisir les bons partenaires.

    S'expliquant sur les raisons qui sont à l'origine de la difficulté de Sonatrach de se positionner sur le marché européen pour la distribution des produits finis au consommateur final, M. Xardel a précisé qu'elles ne sont pas dues, comme le prétendent les Européens, à la législation des pays européens mais plutôt parce que la Sonatrach est pour eux une société étrangère.

    - Maghreb

  • #2
    L'article reste vague, de quel type d'industrie pétrochimique on parle? Un effort colossal reste à faire pour espérer commercialiser des produits finis. L'Algérie n'est qu'un réservoir qui se vide avec l'exportation massive du pétrole et du gaz.

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