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"Huit cliniques privées seront fermées"

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  • "Huit cliniques privées seront fermées"

    «Dorénavant, les directeurs des établissements sanitaires sont comptables y compris des erreurs commises par les femmes de ménage. L’imputation de responsabilité à des subalternes ne sera plus tolérée et ce, quelle que soit la nature de l’établissement. Ainsi, la cotation de nos gestionnaires devrait être basée sur deux critères essentiels à savoir le management et la qualité des services.»

    Voici le nouveau régime auquel seront soumis les responsables du secteur de la santé en vertu de la mise en œuvre des réformes hospitalières. Ces mesures, annoncées par le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, lors de la réunion tenue jeudi dernier à Constantine avec les cadres du secteur des wilayas de l’Est, n’exonèrent, en aucun cas, ses représentants dans les différentes circonscriptions administratives, les DSP en l’occurrence.

    Ainsi, un guide des standards internationaux en matière de soins est en cours de préparation au niveau central pour permettre à ces commis de l’Etat, qui bénéficieront d’une formation dans ce sens, de bien assumer leur mission.

    Pour le secteur privé, qui représente 6% des capacités nationales en terme d’hospitalisation, lequel a pu réaliser 9 % des actes opératoires en 2007, M. Tou a annoncé la fermeture éventuelle de 8 cliniques privées pour non-respect du cahier des charges sans donner d’autres précisions.

    Néanmoins, le ministre de la Santé, qui a affiché un satisfecit béat par rapport à l’évolution des réformes dans la majorité des wilayas de cette région, a décidé de réunir incessamment les directeurs centraux du ministère pour l’examen de la situation du centre hospitalo-universitaire de Constantine (CHUC) qui, selon ses termes, donne une image des plus négatives à l’échelle nationale.
    M. Tou, qui n’a pas admis la durée au bout de laquelle s’achèveront les travaux d’extension du centre anticancéreux du CHUC s’étalant sur 30 mois, trop longue à ses yeux, a, en effet, attribué cette situation au DG de cet établissement. «Nous constatons que le rendement de ce CHU se développe plutôt vers le bas.

    Tous les indicateurs nous interpellent pour prendre sérieusement cette institution en charge. Nous ne voulons pas que la situation se bloque par des arrangements entre des responsables en dépit de la synergie si voulue dans la gestion de ce genre d’établissements » dira le ministre en imputant le retard dans l’exécution des travaux de réhabilitation et d’extension de ladite structure aux problèmes internes opposant ce responsable à ses subalternes. A

    près les interventions des DSP et DG des CHU de l’est portant sur l’évolution des réalisations d’infrastructures hospitalières notamment, la directrice de planification auprès du ministère de la Santé, le Dr Zerrouki, a donné un exposé exhaustif sur la politique nationale de la santé récapitulant le document de référence adopté par le Conseil des ministres en date du 13 avril 2008. Elle axera sa communication sur trois points : le diagnostic de la situation du secteur avant 1999, les réformes entreprises depuis cette date et les perspectives engagées jusqu’à l’horizon 2025.

    Le Dr Zerrouki a passé en revue tous les indicateurs démographiques, épidémiologiques et également de couverture sanitaire avant d’énumérer les objectifs à atteindre et les moyens à mettre à contribution, progressivement, pour aligner les paramètres de santé en Algérie sur ceux des pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) à l’échéance 2025.

    D’après cette responsable, les objectifs tracés à partir du constat amer sur la qualité des prestations sanitaires qui faisait état du mauvais accueil des usagers, du détournement de malades vers les privés et aussi des produits pharmaceutiques, des tromperies sur les actes médicaux et de la perception de paiements illicites à l’intérieur des établissements sanitaires publics, visent essentiellement à éliminer les disparités entre les régions du pays en matière de couverture médicale à travers une nouvelle carte sanitaire, plus adaptée.

    Il s’agit d’un redéploiement des établissements de santé dont la pierre angulaire est la salle de soins avec ses nouvelles missions fondées autour du nouveau concept de soins de proximité. La hiérarchisation des institutions sanitaires est ajustée de sorte que, désormais, les prestations santé se rapprochent de plus en plus des usagers.

    La densification des structures de santé - une salle de soins dans chaque quartier urbain et douar -, la réhabilitation du réseau hospitalier existant et la construction de nouvelles infrastructures (88 hôpitaux généraux, 94 hôpitaux spécialisés et 311 polycliniques…) pallieront, selon ses dires, le déficit enregistré, d’autant plus que les recrutements de nouveaux médecins et paramédicaux améliorera l’utilisation des capacités hospitalières.

    En tout état de cause, aucun constat n’a été fait en ce qui concerne les progrès réalisés dans l’application de la nouvelle carte sanitaire mise en œuvre depuis janvier dernier.

    Par ailleurs, les limites de cette politique qui répond, selon la même interlocutrice, aux nouveaux besoins de santé exprimés par l’évolution de la société algérienne, résident, au consensus de tous les présents, dans le manque d’entreprises de réalisation dans certaines wilayas et également la faiblesse des capacités nationale de formation des médecins spécialistes en général et en diabétologie, oncologie et autres maladies émergentes en particulier.

    La multiplication des appels d’offres infructueux et l’engagement du ministère à embaucher toutes les promotions sortantes de médecins spécialistes d’ici 2012 en est la parfaite illustration. Un défi à relever.

    - Le Quotidien d'Oran

  • #2
    la gravité du sujet est ici a mettre sur le dot des normes de la formation. On donne à un médecin une attestation et non un diplome.
    Attestation ou chahada est une piece fournit sous la fourniture des temoins devant un representant. dans ce cas de figure une personne va chercher trois temoins pour certifier que cette personne et d'apres ce qu'on raconte est capable de guerrire. sur cette déclaration le representant lui offre l'autorisation d'ouvrir un cabinet medicale pour exercer le metier de medecin, ou l'ouverture d'une clinique ou porquoi pas un hopital.
    Diplome: a vous d'imaginer le reste

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