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La corruption ronge les wilayas et les communes

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  • La corruption ronge les wilayas et les communes

    La corruption ronge les wilayas et les communes du paysUn mal national ! Deux ans après l’adoption par le Parlement de la loi anticorruption (20 février 2006), le phénomène continue de ronger « démesurément le pays ». Selon l’association algérienne de lutte contre la corruption AACC, une section algérienne de Transparency International, rien n’a été fait pour juguler la corruption « qui gangrène toutes les wilayas ».


    De la base au sommet de la pyramide de l’Etat, la pratique des pots-de-vin « devient la règle et non l’exception ». « La corruption est banalisée. Aucune wilaya, aucune commune n’y échappe. La petite corruption constitue la négation même de l’Etat dans la seule finalité qui puisse le légitimer, c’est-à-dire la recherche de l’intérêt public », relève l’AACC dans son dernier rapport, rendu public hier. Un rapport qui tire exclusivement la sonnette d’alarme sur l’ampleur de ce phénomène au niveau des institutions de base de la République, en l’occurrence les communes, les daïras et surtout les wilayas. Les formes de corruption sont, selon l’association, multiples : commissions, usage de la contrainte pour l’obtention des dessous de table, échanges de services et de faveurs entre promotionnaires, parents, ressortissants d’une même localité et membres d’une même famille politique ainsi que les détournements des biens publics, des abus de biens sociaux ou l’usage indu de matériel de l’Etat. « Dès qu’il y a possibilité d’interaction avec le public, tout service, tout contrôle, tout acte administratif, toute sanction sont monnayables et passibles de transactions occultes. Les stratégies, tout comme les tactiques utilisées par les acteurs des échanges corruptifs, diffèrent selon les contextes et les enjeux », note encore le document qui cite la wilaya de Khenchela, « comme la plus corrompue en Algérie ». La situation est favorisée, précise le rapport, par plusieurs facteurs. En plus du verrouillage de l’information concernant la gestion des affaires locales et l’octroi des marchés publics, l’AACC met en avant l’impunité dont bénéficie l’administration. « La détresse des citoyens face aux abus de l’administration découle de l’absence des voies efficaces de recours et de l’impunité généralisée. Aux allégations et accusations contenues dans la presse ou propagées par la rumeur, font rarement suite des enquêtes approfondies, encore moins des sanctions », affirme la même source, en soulignant que même lorsque des contrôles sont effectués, « l’utilisation des résultats suit des logiques politiciennes ». Mettant en exergue les avantages dont bénéficient les différents walis et leurs familles, qui utilisent, sans réserve, les deniers publics, l’association affirme que « certaines wilayas sont gérées comme de petits royaumes inféodés à des potentats locaux ». Des factures de complaisance, utilisation sans documents des ressources de la caisse de la wilaya et racket des entrepreneurs sont, ajoute l’AACC, des pratiques auxquelles recourent souvent les walis. Le document indique aussi que la corruption a fait des ravages lors des élections locales de novembre 2007, notamment lors de la phase de dépôt des candidatures. Le dernier mouvement des walis a consacré, selon l’AACC, « le changement dans la continuité prédatrice et gangsters autorisés ». « Des walis dont la gestion est mise en cause ont bénéficié de promotion à la faveur du dernier mouvement des walis », fait remarquer l’AACC. Toutes ces pratiques fleurissent, devant l’absence des codes de wilaya et de la commune adaptés à la réalité et la neutralisation des institutions de contrôle, telles que la cour des comptes et l’IGF… Après le diagnostic, l’AACC propose des actions à mettre en œuvre pour freiner ce phénomène. Pour elle, il faut instaurer une véritable démocratie locale, garantir le droit à l’information à tous les citoyens et assurer la transparence de la vie politique et administrative. L’AACC exige aussi le contrôle de tous les fonctionnaires des collectivités locales, en particulier les walis.

    M. M.

  • #2
    encore un rapport et alors il va se passer quoi?

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    • #3
      Ce n'est pas le système qui pourra changer les choses , c'est au peuple de le faire et de provoquer des réformes.

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      • #4
        Après le diagnostic, l’AACC propose des actions à mettre en œuvre pour freiner ce phénomène. Pour elle, il faut instaurer une véritable démocratie locale, garantir le droit à l’information à tous les citoyens et assurer la transparence de la vie politique et administrative. L’AACC exige aussi le contrôle de tous les fonctionnaires des collectivités locales, en particulier les walis.

        M. M.

        bilahoudou
        il date de quand cet article stp ?


        après dignostique...
        celà fait bientôt 100 ans que l'agérie c'est acoquiné avec la corruption.
        et ils gratte tous du papier en criant que c'est horrible
        et inadmissible
        mais personne ne bouge
        et pire le peuple lui même
        ne fait rien
        comme si il c'était enrobé de fatalisme et du fameux "Allah ghaleb"
        qui justifie tou et n'importe quoi de nos jours
        ici on voit des goss de 14ans qui organisent des setting en pleine rue
        et en algérie rien
        néant !
        pas une action populaire mené afin de lutter contre se déspotisme
        pourtant on parle de la jeunesse algérienne dont les muscle son engourdis de ne rien faire
        les fameux "khétistes"
        pourquoi personne n'ose ?
        l'algérien à une autre époque était bien plus combattif.

        c'est désolant de voir une tel létargie.

        "Allah ghaleb... qu'es ce qu'on peut faire !?"
        une fleur de printemps au coin des lèvres... c'est une fille d'avril qui se présente à vous.


        ***lafille2lalune***

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        • #5
          S'il y a une anomalie qu'il ne faudra jamais arrêter de dénoncer c'est la corruption au niveau des mairies (APC).Incroyable de voir autant de maires voleurs, tricheurs et magouilleurs.
          En plus tout le monde de la commune est au courant SAUF les services concernés.
          Serais-ce de la complicité ???????????????????

          Voilà un domaine qui plombe tout en Algérie.Cette impunité dont "jouissent" tous ces "élus" pourris.

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          • #6
            Touko, normal que la corruption règne dans le pays, y a pas de contre pouvoir, pas de justice, pas d'état, pas d'élite. La seule chose qui existe c'est les caves sans berger pour mener le troupeau dans la bonne voie.

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