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En 2013, nous devons atteindre les normes internationales de la santé publique

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  • En 2013, nous devons atteindre les normes internationales de la santé publique

    De passage à Mila, où il a donné le coup d’envoi du 23e Congrès national médico-chirurgical, Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière, a déclaré que le principal objectif de la réforme hospitalière est d’atteindre les normes internationales en matière de santé publique, à l’horizon 2013.

    Cela dit, le ministre a insisté sur la santé de proximité et son développement de façon à ce que toutes les régions du pays bénéficient des mêmes privilèges en matière de prestations sanitaires, et ce, en 2025.

    Par ailleurs, dans un bref rappel, il a cité le cas des wilayas des Hauts-Plateaux et celles du Sud où l’on dénombre actuellement 3 500 médecins spécialistes, ce qui permet, selon le ministre, la réduction des déplacements et l’amélioration des conditions de prise en charge sanitaire.

    En matière de nouvelles infrastructures, il a évoqué la construction de 88 hôpitaux publics, 94 cliniques privées, 311 polycliniques et 221 centres de santé. Il a précisé également que les équipements doivent être renouvelés dans certains secteurs de manière à assurer une prise en charge qualitative des patients. Dans ce sens, il a annoncé la création d’un réseau de vigilance sanitaire avec les nouveaux moyens informatiques ; ce qui de facto permettra à n’importe quel citoyen d’avoir des informations sur sa région ou autre. Enfin, sur le plan statistique, et en référence aux études effectuées par l’OMS et l’Unicef, il ressort, toujours selon le ministre, que 4,38% des Algériens sont atteints d’hypertension artérielle, alors que les diabétiques constituent 2,10% de la population, un taux moindre par rapport à celui de la France où l’on relève 3,75% de diabétiques.

    L’ADA, ou la lutte commune contre le diabète

    Selon le docteur Mohamed Tahar Behchachi, l’ADA (American Diabete Association) est une association qui vise à optimiser le traitement du diabète. Ce projet intitulé «Unis contre le diabète» a été initié cette année par la firme Sanofi Aventis en collaboration avec les experts algériens spécialisés dans le diabète, tels que les professeurs Lezzar, Roula, Benabbas, Malek et les docteurs Mâalem et Moussaoui, spécialistes en médecine interne et en endocrinologie.

    Cette équipe a subi une formation avec l’association américaine du diabète, à Paris, au cours du mois de mars dernier. Une formation qui a été ponctuée par des certificats de communicateurs de l’association américaine. Ce qui leur permet actuellement d’initier ce projet et notamment au niveau de la formation post-universitaire en direction des médecins spécialistes en endocrinologie et en médecine interne ainsi que ceux prenant en charge les diabétiques dont les généralistes. Cette formation porte sur les recommandations de l’ADA, dont fait partie l’arbre décisionnel. Ils passent en revue les recommandations de l’ADA sur le dépistage, la prévention et sa position vis-à-vis des meilleures pratiques thérapeutiques y compris le nouvel arbre décisionnel sur le diabète de type 2. Selon le docteur Bahchachi, le diabète, qui constitue un problème de santé publique, prend des proportions épidémiques à l’échelle mondiale. Il affecterait actuellement près de 171 millions de personnes dans le monde et compte tenu de la croissance démographique, du vieillissement de la population, de l’urbanisation, de l’augmentation des taux d’obésité et de sédentarité, sa prévalence pourrait plus que doubler d’ici 2030. Pour ce qui est de l’Algérie, les statistiques de l’OMS pour 2000 relèvent près d’un million deux cent mille diabétiques ; alors qu’à l’horizon 2030, elles prévoient 1,9 million ; soit une augmentation de 67%. Pour ce qui est de l’Afrique, pour les mêmes périodes respectives en 2000, on dénombrait 7 millions de diabétiques alors qu’en 2030, ce chiffre pourrait atteindre les 18,2 millions, soit un accroissement de 160%.

    L’insuline Lantus

    Parmi les moyens de lutte contre le diabète, la nouvelle insuline Lantus demeure avantageuse à bien des égards, observent les spécialistes que nous avons approchés au cours du 23e Congrès national médico-chirurgical de Mila. Cette insuline provoque moins d’hypoglycémie avec une seule injection/jour. Actuellement, c’est la seule insuline basale au monde. Administrée en une seule injection/jour, elle facilite le traitement chez les diabétiques types 1 et 2, tout en minimisant l’effet psychologique. Ce qui a pour effet également de minimiser impact psychologique contrairement à plusieurs injections. Sur un autre plan, elle offre au médecin l’opportunité d’initier le traitement et d’augmenter les doses en toute sécurité ; ce qui implique moins de complications chez les patients diabétiques.

    - La nouvelle Republique
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