Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Tomate, pomme de terre, abricots et fraises algériennes à Marseille

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Tomate, pomme de terre, abricots et fraises algériennes à Marseille

    Un consortium algéro-français pour la promotion des exportations algériennes de produits agricoles frais a été créé jeudi. Celui-ci lancera sa première opération au cours de cette semaine avec l'exportation de près de 1 000 tonnes d'abricots de la région de N'gaous (Batna) vers le port de Marseille.

    En effet, le directeur général de ce consortium, Abdelkrim Sakhraoui, a indiqué, dimanche, que cette opération d'exportation sera réalisée au niveau du port de Skikda, doté depuis mars 2007 d'un terminal fruitier.

    Outre les abricots, d'autres produits agricoles devraient être exportés dans les prochains jours vers Marseille telles la pomme de terre, la fraise et la tomate. C'est ainsi que ce consortium table sur des exportations d'un montant de 500 millions d'euros/an à moyen terme et la création de près de 1 000 emplois directs liés, notamment, au conditionnement et au transport.

    Il utile de rappeler que ce consortium créé sous forme de société par actions et dont le capital est détenu à hauteur de 60% par l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) et de 40% par la société française SEA Investment, a pour mission de diversifier et d'accroître les exportations des produits agricoles algériens.

    C'est ainsi qu'il prend en charge toutes les opérations en amont et en aval des exportations, et ce, depuis la collecte des produits auprès des agriculteurs jusqu'à leur placement sur le marché étranger.Avant leur exportation, les produits collectés dans les régions situées à l'Est du pays sont triés, calibrés et conditionnés au niveau du terminal fruitier de Skikda qui a été doté d'équipements de conditionnement et d'emballage mis en place par le partenaire français.

    Quant aux produits agricoles de la région ouest du pays, ils seront exportés à partir du port de Mostaganem.Pour rappel, une journée d'information sur la promotion des exportations des produits agricoles frais a été organisée au début de ce mois par l'Algex et la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK). Cette journée avait pour but d'informer les opérateurs du secteur agricole de l'importance de la normalisation et de la certification qualité pour exporter leurs produits à l'étranger.

    A cette occasion, le guide d'accès au marché allemand a été présenté par le directeur de l'AHK, M. Andréas Hergenrother. Plusieurs questions étaient évoquées à l'occasion de cette rencontre, dont le problème de certification, qui entravent l'exportation des produits agricoles frais. De ce fait, les agriculteurs algériens, qui veulent commercialiser leurs produits à l'étranger, sont obligés de passer par un organisme de certification étranger, ce qui coûte excessivement cher pour eux. La création de ce consortium algéro-français, peut ouvrir la porte du marché européen aux produits agricoles frais algériens.

    Synthèse Dalila T. (Le Maghreb)

  • #2
    d'autres produits agricoles devraient être exportés dans les prochains jours vers Marseille telles la pomme de terre, la fraise et la tomate
    En discutant, il y a quelques semaines avec un négociateur d'une centrale d'achat, j'étais très étonné d'apprendre que les produits agricoles algériens se négocient plus chers que ceux en provenance d'autre pays en raison de leurs qualités et notamment la faible teneur de traces de produit chimique, il m’a dit que l’agriculture algérienne est réputée par un taux d’utilisation des pesticides, engrais et autres additifs chimiques plus faible que celles des pays voisins.
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

    Commentaire


    • #3
      Salut azouz75 : C'est ce que j'ai écrit il y a quelques semaines. Un professionnel de l'agro travaillant en France m'a dit que le produit algérien est de bien meilleur qualité. Le seul problème est un problème de marketing mais ça change apparemment. Les produits qu'il a eu sont tous bio.
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

      Commentaire


      • #4
        Salut DZ ,

        Effectivement le marketing, et il ne faut meme pas grande chose, car le produit est déjà reputé avant même sa disponibilité en grande quantité.
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

        Commentaire


        • #5
          J'attend de gouter le Contalooo, je serais le premier a imposer a mon frigo les produit DZ.

          Bonne news, vivement le debarquement a marseille de nos produits.

          Commentaire


          • #6
            car le produit est déjà reputé avant même sa disponibilité en grande quantité.
            le probléme , c'est que il n'y aura pas de grande quantité , et c'est là toute la problématique de la culture BIO , c'est bien de ne pas utiliser de pesticides , mais 20 à 40 % de ta production se fait dévorer par les insectes ,au lieu des humains , et les insectes ne paient pas ............ d'ou la perte astronomique pour l'agriculteur, certains agriculteurs francais on en fait la dure expérience.
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

            Commentaire


            • #7
              Racdavid, l'anné passée, j'ai acheté du ontalooo de bilda à Careffour .
              j'espére que j'en trouvrai cette année aussi.
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

              Commentaire


              • #8
                Azzouz ,

                Ta pas le droit de me dire cela, ca fait 5 ans que j'ai pas manger notre Contalouuu, j'achette celui de Carrouf mais c'est pas tip top.

                Un conseil pour nos agriculteurs, du moins ici sur la cote d'azur les gens raffollent sur le Cantaloouu et les abricots, el Khokh et moi sur Batikh et lamchimcha ...

                alors on attend le debarquement avec impatience.

                Azzouz, Win rak Njik ?

                Commentaire


                • #9
                  Ici, à Montréal, nous avons déjà les dattes Deglet Nour de Tolga...
                  Vivement qu'il nous arrive aussi, les abricots de Ngaouss, les figues de Chetma, et les délicieuses oranges du Tell...

                  Mais garderont-ils leur saveur, tous ces fruits, d'ici là ?
                  Pas sûr du tout.

                  Commentaire


                  • #10
                    Bachi, les premiers abricots de N'gaous sont arrivés : un délice.
                    c'est bien de ne pas utiliser de pesticides , mais 20 à 40 % de ta production se fait dévorer par les insectes
                    Les pesticides n'ont pas empeché la perte de dizaines d'hectares de pommiers à cause du "feu bactérien".

                    Et puis plus c'est rare, plus c'est cher.

                    Commentaire


                    • #11
                      la problematique est bcp plus compliquée que celà , il ne faut pas exporter pour exporter, il faut partir de constats reels ,d'objectifs , et surtt de priorités, il nbe faut pas faire une fixation sur les exportations , je pense que produire 2 ou 3 fois plus de blé , sauver notre cheptel ovin de la secheresse endemique ces dernieres années , baisser la facture de lait de pres d'un milliard de dollards , developper les cereales et les fourrages .. sont les prioritésx de l'agriculture algerienne , viennent ensuite les produits frais exportés , mais en ces temps tte action creant de l'emploie est la bienvenue , il faut savoir que l'algerie n'a pas d'industrie du conditionnemnt par exemple , c un secteur qui peut employer des centaine de millier de saisonniers , et c tres facile a lancer .
                      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

                      Commentaire


                      • #12
                        Envoyé par azzouz75
                        En discutant, il y a quelques semaines avec un négociateur d'une centrale d'achat, j'étais très étonné d'apprendre que les produits agricoles algériens se négocient plus chers que ceux en provenance d'autre pays en raison de leurs qualités et notamment la faible teneur de traces de produit chimique, il m’a dit que l’agriculture algérienne est réputée par un taux d’utilisation des pesticides, engrais et autres additifs chimiques plus faible que celles des pays voisins.
                        Il ya un lien très fort entre la productivité(faible coût) et l'utisation des pesticides et engrais, parfois c'est l'emballage qui fait la différence comme la datte deglet nour comparée à sa rivale tunisienne.

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X