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Le Mali est heureux de la reprise de la médiation algérienne

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  • Le Mali est heureux de la reprise de la médiation algérienne

    La décision prise par l'Algérie de reprendre son rôle de négociateur dans le conflit qui oppose la rébellion touareg à l'armée malienne a été saluée hier par le ministre des Affaires étrangères malien en visite dans notre pays. Dans une déclaration à la pesse à l'issue de l'audience que lui a accordée le président de la République, l'envoyé spécial du président malien, Moctar Ouane, a souligné que depuis quelque temps, le nord du Mali subit des difficultés qui affectent la stabilité du pays et l'Algérie a toujours joué un rôle de facilitateur pour le règlement des différentes crises qui ont secoué cette région.

    «Aujourd'hui, nous sommes très heureux que le président Bouteflika ait annoncé la décision de l'Algérie de reprendre toute sa place dans la dynamique du règlement de cette question», a-t-il affirmé. M.Ouane a indiqué à ce titre que la sous-région, et le nord du Mali en particulier, fait face à des difficultés qui affectent la stabilité du pays et de toute la sous-région sahélo-saharienne. Il a précisé, par la même occasion, que des consultations ont été engagées à cet effet à l'initiative du président malien Amadou Toumani Touré pour qu'une solution soit trouvée à tous ces défis, à la fois multiples et complexes, à travers l'organisation d'une conférence afin, a-t-il dit, que les pays directement concernés se concertent au niveau des chefs d'Etat pour dégager ensemble des solutions durables à ces problèmes. L'envoyé spécial a en outre confirmé la participation du président Bouteflika à cette conférence.

    Conscients de l'importance de la médiation algérienne et du rôle joué précédemment par sa diplomatie dans le règlement pacifique de la crise dans le Nord Mali, plusieurs élus et notables de la région de Kidal avaient demandé la semaine dernière à l'Algérie de reprendre sa médiation dans le conflit entre le gouvernement malien et la rébellion touareg, suspendue en avril. « J'ai demandé aujourd'hui à l'ambassade d'Algérie au Mali de reprendre la médiation. Tout le monde chez nous (région de Kidal) veut que l'Algérie recommence la médiation », avait déclaré à l'AFP un député de Kidal, Intalla Ag Alghabas. «Nous attendons avec impatience la réponse de l'Algérie. Sans sa participation, il y aura difficilement la paix chez nous», a-t-il dit. De son côté, un porte-parole des cadres et notables de Kidal, cité par l'agence française, a souligné qu'« en 1963, dans les années 90 et en 2006, l'Algérie a toujours été à nos côtés. Aujourd'hui encore, sa présence est nécessaire».

    Le président du Haut Conseil Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, président du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), une institution malienne, avait également invité Alger à renforcer davantage son implication dans la médiation en vue de la mise en oeuvre diligente de l'accord d'Alger de juillet. L'initiative algérienne intervient deux jours après la décision des autorités libyennes de dépêcher des chefs de tribus à Bamako pour une mission « d'apaisement » entre l'armée et le groupe de rebelles touareg dirigé par Ibrahim Ag Bahanga. Des responsables libyens ont affirmé que la mission des chefs de tribus libyens intervient dans le cadre strict des accords de paix d'Alger signés en juillet 2007 pour le retour de la paix dans le nord du Mali, qui abrite la majorité de la communauté touareg.

    Le Quotidien d'Oran
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