[Aps 20/5/08] TIFARITI (Territoires sahraouis libérés)- La célébration du 35e anniversaire du Front Polisario a débuté mardi à Tifariti, localité symbole des territoires sahraouis libérés, par un défilé militaire et l’affirmation du droit des Sahraouis à la lutte armée pour réaliser l’indépendance du Sahara occidental.
"C’est l’occasion pour nous de dire à nouveau que nous sommes attachés à la liberté et à l’autodétermination et que nous sommes prêts à poursuivre la résistance jusqu’à l’indépendance", a dit le président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, dans une brève déclaration à la presse en marge du défilé.
Plus de 6.000 soldats de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), bras armé du Front Polisario, ont marché en carrés devant une tribune d’honneur où étaient présents plus de 450 invités étrangers aux côtés du président sahraoui.
Des hôtes de marque ont fait le déplacement à Tifariti, notamment des représentants personnels des présidents tanzanien, président en exercice de l’Union africaine (UA), Jakaya Kikwete, angolais, José Eduardo Dos Santos, et namibien, M. Hifikepunye Pohamba, ainsi que du Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi et du vice-ministre des Affaires étrangères du Nigeria.
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a quant à lui envoyé la commissaire de l’UA chargée des Affaires sociales, Mme Bience Philomina Gawanas.
L’Algérie, la Mauritanie l’Afrique du Sud étaient présentes à travers des représentants des plus importants partis politiques. Des sympathisants de la cause sahraouie de plusieurs pays d’Europe, ainsi que de la Russie et du Japon étaient aussi parmi les invités, en plus de diplomates et des parlementaires du Brésil, Mexique, Venezuela et Cuba,
Une allocution du président sahraoui et d'autres qui seront prononcées par des invités sont prévues à partir de mardi soir, selon le programme des célébrations.
Un stock de mines sera d’autre part détruit, mercredi, par le Front Polisario, dans l’esprit de la Convention d’Ottawa qui interdit ce type d’armes.
Le Sahara occidental est infesté par des millions de mines antipersonnel et anti-engins, implantées par l’armée d’occupation marocaine le long du mur de séparation qui coupe en deux sur plus de 2.000 km les territoires sahraouis.
Tifariti est située à quelque 370 km à l'est d'El Ayoun, capitale occupée du Sahara occidental.
Le Front Polisario a déclenché le 20 mai 1973, dix jours après sa création, la lutte armée au Sahara occidental, alors occupé par l’Espagne. Il a ensuite combattu l’armée marocaine qui a envahi ce territoire en octobre 1975, après le retrait espagnol.
Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non autonome par l’Onu depuis 1966.
Le Maroc et le Front Polisario se sont fait la guerre de 1975 à 1991, année à laquelle un cessez-le-feu a été conclu entre les deux parties, sous l’égide de l’Onu, laquelle devait organiser dès l’année suivante un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui. Ce référendum n’a toujours pas vu le jour, à cause des volte-face de Rabat.
Le gouvernement marocain a en effet accepté à la fin des années 1980 le principe du référendum d’autodétermination au Sahara occidental, mais il est revenu sur sa décision, refusant désormais de ne parler que son plan d’autonomie pour ce territoire.
Sur demande du Conseil de sécurité de l’Onu, les deux parties au conflit ont engagé en juin 2007 des négociations directes, dont quatre rounds ont eu lieu depuis à Manhasset, près de New York, sans aboutir à une avancée réelle.
Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Un cinquième round de pourparlers doit avoir lieu à une date qui reste à déterminer.
"C’est l’occasion pour nous de dire à nouveau que nous sommes attachés à la liberté et à l’autodétermination et que nous sommes prêts à poursuivre la résistance jusqu’à l’indépendance", a dit le président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, dans une brève déclaration à la presse en marge du défilé.
Plus de 6.000 soldats de l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), bras armé du Front Polisario, ont marché en carrés devant une tribune d’honneur où étaient présents plus de 450 invités étrangers aux côtés du président sahraoui.
Des hôtes de marque ont fait le déplacement à Tifariti, notamment des représentants personnels des présidents tanzanien, président en exercice de l’Union africaine (UA), Jakaya Kikwete, angolais, José Eduardo Dos Santos, et namibien, M. Hifikepunye Pohamba, ainsi que du Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi et du vice-ministre des Affaires étrangères du Nigeria.
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a quant à lui envoyé la commissaire de l’UA chargée des Affaires sociales, Mme Bience Philomina Gawanas.
L’Algérie, la Mauritanie l’Afrique du Sud étaient présentes à travers des représentants des plus importants partis politiques. Des sympathisants de la cause sahraouie de plusieurs pays d’Europe, ainsi que de la Russie et du Japon étaient aussi parmi les invités, en plus de diplomates et des parlementaires du Brésil, Mexique, Venezuela et Cuba,
Une allocution du président sahraoui et d'autres qui seront prononcées par des invités sont prévues à partir de mardi soir, selon le programme des célébrations.
Un stock de mines sera d’autre part détruit, mercredi, par le Front Polisario, dans l’esprit de la Convention d’Ottawa qui interdit ce type d’armes.
Le Sahara occidental est infesté par des millions de mines antipersonnel et anti-engins, implantées par l’armée d’occupation marocaine le long du mur de séparation qui coupe en deux sur plus de 2.000 km les territoires sahraouis.
Tifariti est située à quelque 370 km à l'est d'El Ayoun, capitale occupée du Sahara occidental.
Le Front Polisario a déclenché le 20 mai 1973, dix jours après sa création, la lutte armée au Sahara occidental, alors occupé par l’Espagne. Il a ensuite combattu l’armée marocaine qui a envahi ce territoire en octobre 1975, après le retrait espagnol.
Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non autonome par l’Onu depuis 1966.
Le Maroc et le Front Polisario se sont fait la guerre de 1975 à 1991, année à laquelle un cessez-le-feu a été conclu entre les deux parties, sous l’égide de l’Onu, laquelle devait organiser dès l’année suivante un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui. Ce référendum n’a toujours pas vu le jour, à cause des volte-face de Rabat.
Le gouvernement marocain a en effet accepté à la fin des années 1980 le principe du référendum d’autodétermination au Sahara occidental, mais il est revenu sur sa décision, refusant désormais de ne parler que son plan d’autonomie pour ce territoire.
Sur demande du Conseil de sécurité de l’Onu, les deux parties au conflit ont engagé en juin 2007 des négociations directes, dont quatre rounds ont eu lieu depuis à Manhasset, près de New York, sans aboutir à une avancée réelle.
Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Un cinquième round de pourparlers doit avoir lieu à une date qui reste à déterminer.
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