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La crise alimentaire, le réchauffement climatique et le virus H5N1 de la grippe aviaire sont les trois menaces mondiales qui pèsent sur la santé de la population du globe, a averti lundi Margaret Chan, la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Ces trois événements critiques, ces menaces évidentes contre la sécurité internationale sont capables de réduire à néant une grande partie des progrès si durement acquis en matière de santé", a déclaré Mme Chan devant l'Assemblée annuelle de son organisation.
Deux de ces menaces ne sont pas du ressort du secteur de la santé, mais c'est la santé des hommes "qui paiera le prix" pour les trois, a remarqué Mme Chan.
L'OMS et l'ONU ont déjà identifié 21 régions critiques du monde où les taux de malnutrition sont sévères et chroniques, a-t-elle indiqué.
Les familles pauvres consacrent à l'achat de nourriture jusqu'à 75% de leur revenu disponible, a-t-elle souligné en estimant que la hausse des prix de l'aide alimentaire allait détourner des fonds consacrés à la santé.
Comme dans le cas du réchauffement climatique, les plus touchés seront les plus pauvres, a-t-elle averti.
La 61è Assemblée mondiale de la Santé s'est ouverte lundi pour la semaine à Genève en présence de plus de 1.500 délégués des 193 pays membres de l'OMS qui devraient adopter notamment une résolution attirant l'attention des Etats sur les dangers que fait peser le réchauffement climatique sur la santé.
Mme Chan a souligné qu'en revanche les acteurs de la santé pouvaient agir directement sur les menaces de pandémie de grippe aviaire et devaient se tenir prêts. "La menace (de pandémie) n'a absolument pas diminué, et nous serions très mal avisés de baisser la garde", a-t-elle souligné.
- AFP
"Ces trois événements critiques, ces menaces évidentes contre la sécurité internationale sont capables de réduire à néant une grande partie des progrès si durement acquis en matière de santé", a déclaré Mme Chan devant l'Assemblée annuelle de son organisation.
Deux de ces menaces ne sont pas du ressort du secteur de la santé, mais c'est la santé des hommes "qui paiera le prix" pour les trois, a remarqué Mme Chan.
L'OMS et l'ONU ont déjà identifié 21 régions critiques du monde où les taux de malnutrition sont sévères et chroniques, a-t-elle indiqué.
Les familles pauvres consacrent à l'achat de nourriture jusqu'à 75% de leur revenu disponible, a-t-elle souligné en estimant que la hausse des prix de l'aide alimentaire allait détourner des fonds consacrés à la santé.
Comme dans le cas du réchauffement climatique, les plus touchés seront les plus pauvres, a-t-elle averti.
La 61è Assemblée mondiale de la Santé s'est ouverte lundi pour la semaine à Genève en présence de plus de 1.500 délégués des 193 pays membres de l'OMS qui devraient adopter notamment une résolution attirant l'attention des Etats sur les dangers que fait peser le réchauffement climatique sur la santé.
Mme Chan a souligné qu'en revanche les acteurs de la santé pouvaient agir directement sur les menaces de pandémie de grippe aviaire et devaient se tenir prêts. "La menace (de pandémie) n'a absolument pas diminué, et nous serions très mal avisés de baisser la garde", a-t-elle souligné.
- AFP
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