Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Parlement britannique autorise la recherche sur les embryons hybrides homme-animal

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Parlement britannique autorise la recherche sur les embryons hybrides homme-animal

    Les députés britanniques se sont prononcés, lundi 19 mai, pour l'autorisation d'embryons hybrides issus de l'intégration d'ADN humain dans des ovules d'animaux, une pratique présentée par certains scientifiques comme essentielle pour la recherche de nouveaux traitements de maladies telles qu'Alzheimer et la mucoviscidose. Au terme de plusieurs heures d'un débat passionné, les députés ont rejeté par 336 voix contre 176 un amendement interdisant la recherche hybride, levant ainsi le dernier obstacle à leur légalisation.

    Ce vote maintient la Grande-Bretagne au premier rang de la recherche sur les cellules souches. Certains pays, notamment la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Australie, interdisent la recherche sur les embryons hybrides. Le premier ministre, Gordon Brown – dont le fils cadet souffre de mucoviscidose –, avait appuyé le texte mais autorisé les membres de son parti à voter selon leur conscience, sans obéir à des consignes de vote.
    "EXPÉRIENCES À LA FRANKENSTEIN"
    Le projet de loi interdit l'implantation de l'embryon, que ce soit sur une femme ou un animal, et il précise qu'il ne peut être utilisé pour la recherche au-delà de quatorze jours.
    Les partisans du texte font valoir que cette décision facilitera la recherche de remèdes contre des troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson. Ils expliquent que la création d'embryons hybrides contribuera à pallier le déficit de dons en ovules humains destinés à la recherche sur les cellules souches.

    L'Eglise catholique et des députés de l'opposition conservatrice dénonçaient, de leur côté, ce qu'un dignitaire religieux a qualifié d'"expériences à la Frankenstein".
    Mardi, le Parlement devait se prononcer sur un abaissement du délai légal pour pratiquer un avortement. M. Brown est favorable au statu quo sur le délai actuel de vingt-quatre semaines de grossesse.

    LEMONDE.FR avec AFP et Reuters

  • #2
    Les britanniques ont des raisons d'être fiers de leur députés qui ne s'opposent pas "bêtement" aux requêtes des scientifiques. Ces derniers jugent que les recherches sur les embryons hybrides homme-animal pourront un jour permettre de trouver des traitements qui ne sont pas disponibles aujourd'hui.

    Commentaire


    • #3
      moi je vois l'autorisation de créer des "chimères" (organisme vivant qui porte le bagage génétique de deux organismes différents), des hybrides humains-animaux créés en laboratoire afin de faire avancer la recherche...
      ils vont nous sortir des hommes-singes, hommes-porcs par exemple...
      En lisant ces infos j'ai peur qu'on arrive à créer des hybrides viables et quelque chose me dit qu'ils vont perdre tout controle de ces nouvelles espèces.

      Imaginez par exemple le monde envahit par des hommes-rats se reproduisants à une vitesse fulgurante ! :22:
      de la science fiction ? certainement pas maintenant avec cette loi

      Commentaire

      Chargement...
      X