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Les barrages remis au goût du jour au Maroc

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  • Les barrages remis au goût du jour au Maroc

    La politique des barrages, lancée par Hassan II, est plus que jamais d'actualité. 43 nouvelles infrastructures hydrauliques ont été initiées depuis 2002. Une cinquantaine de barrages sont prévus à l'horizon 2020.




    le Maroc traverse actuellement une sécheresse qui risque de peser lourd sur la campagne agricole 2007-20L08. La preuve : le taux de remplissage des barrages, en recul par rapport à la même période de l'année précédente. En effet, au lundi 19 mai 2008, ce taux était de l'ordre de 48% contre 56% une année plus tôt. Une baisse essentiellement due à la réduction des précipitations. Et pourtant, de nombreux experts se mettent d'accord quant à l'efficacité de la politique des barrages qui a été menée depuis les années 60 dans notre pays. Sans ces grandes infrastructures hydrauliques, la situation aurait pu être désastreuse. D'ailleurs, une quarantaine d'année plus tard, le sujet est d'autant plus d'actualité que les dernières activités royales ont remis les inaugurations et les mises en chantier de barrages à l'ordre du jour. Tétouan, Khénifra, Midelt, El Haouz, en l'espace de quelques semaines, le souverain a assis une nouvelle politique de gestion de la ressource hydrique. Et au niveau du secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement, on s'est mis très tôt à penser à l'élaboration «d'une stratégie globale et intégrée à même de permettre de faire face aux enjeux liés à l'eau qui ne cessent de s'étendre et de s'amplifier», comme le souligne une source au sein de ce département ministériel.

    D'ailleurs, les chiffres sont là pour marquer l'importance que revêt de plus en plus la question hydraulique. En cinq années (2002-2007), 24 nouveaux grands barrages ont été édifiés, mis en service ou lancés dans plusieurs régions. «Tous ont été pensés pour soutenir ou accompagner le développement de ces régions», comme le souligne notre source. Et d'ajouter que ces réalisations ont permis de porter notre parc hydraulique à 128 ouvrages et sa capacité de stockage de 15,75 milliards de m3 à fin 2002 à 17,5 milliards de m3 à fin 2007. «Cette capacité est énorme eu égard à l'épuisement des sites favorisant la création de grandes retenues», explique-t-on. En outre, le ratio «volume mobilisé par habitant en m3» a été accru de 23 points, passant de 542 m3/hab. En décembre 2002 à 565 m3/hab. cinq années plus tard. En plus, 19 autres barrages de taille petite et moyenne ont été réalisés, représentant une cadence de réalisation de pratiquement quatre ouvrages par an durant cette même période. «La quasi-totalité de ces ouvrages sont réalisés en régie en partenariat avec le ministère de l'Intérieur (NDLR : Promotion nationale) pour un emploi massif de la main-d'œuvre locale et visent à répondre à des besoins urgents en eau», précise ce cadre du secrétariat d'Etat. Mais tous ces efforts ne sont pas suffisants pour permettre au Maroc de faire face à des besoins de plus en pressants de sa population et son activité agricole. En effet, et en dépit des performances enregistrées, un nombre non négligeable de cours d'eau demeure non équipé, ce qui nécessite l'intensification des efforts de mobilisation des ressources en eau disponibles par la construction de nouveaux ouvrages hydrauliques. Ainsi, pour régulariser tout le potentiel mobilisable des eaux de surface, évalué à 13,2 milliards de m3, il faut disposer d'une capacité de stockage globale de 25 milliards de m3. Pour y arriver, des Plans directeurs d'aménagement intégré des ressources en eau (DPAIRE) ont été élaborés au niveau des régions hydrauliques. Tous dégagent un programme d'une cinquantaine de grands barrages à réaliser avec un rythme de deux barrages par an jusqu'en 2010 et de trois barrages par an entre 2010 et 2020. Les plus grandes tailles devraient être favorisées pour tenir compte de l'impact des changements climatiques. Mais ce n'est pas tout. Ces plans directeurs ont également dégagé la nécessité d'investir dans de petites structures qui seront plus nombreuses et à même de se transformer en locomotives du développement régional. Ils sont destinés à procurer plusieurs services, notamment l'alimentation en eau potable, l'irrigation et l'abreuvement du cheptel A cet égard, un mil lier de sites favorables ont été identifiés pour recevoir de tels ouvrages. «A ce titre, il n'est plus permis de douter que le bour «fabrique» la pauvreté et que l'eau apporte confort et prospérité. Dans la plupart des terres marocaines, il n'est guère possible de gagner sa vie en faisant de l'agriculture sans irrigation d'appoint, les changements climatiques ne cessent de le rappeler à notre mémoire», explique notre source. La stratégie du Maroc englobe également les eaux souterraines.

    Ces dernières constituent une part importante du patrimoine hydraulique national. On estime actuellement le potentiel renouvelable à près de 4,2 milliards de m3 alors que le volume prélevé avoisine les 5 milliards de m3. Ainsi, on se doit donc de reconstituer ce capital dès qu'on le peut par la recharge artificielle des nappes. Une enquête nationale a été menée et a identifié 20 nappes pouvant faire l'objet de ce traitement et presque l'ensemble de celles-ci fait l'objet d'une surexploitation excessive. Les eaux profondes jouent un rôle vital dans les zones qui connaissent des pénuries d'eau fréquentes et celles dépourvues de ressources en eau de surface. Des efforts devront donc être consentis pour l'exploration des nappes profondes, par la réalisation d'études et de forages, en vue d'améliorer la connaissance de ces nappes. Elles pourraient s'avérer salutaires pour les générations futures.

    Quand des régions sèches quémandent l'eau


    En parallèle de tous ces chantiers et ces projets, le Maroc développe des services de transfert de l'eau des régions excédentaires aux régions pauvres en or bleu. Dans cette optique, le Maroc dispose de 13 systèmes de transfert d'eau en service, d'une longueur totale de plus de 1.100 kilomètres et permettant le transfert d'un volume de près de 2,5 milliards de m3 avec un débit de pointe de plus de 200 m3/seconde. «De nouveaux transferts, déjà identifiés, devront être réalisés parce que devenus inéluctables. Le principal projet concerne le transfert de plus d'un milliard de mètres cubes d'eau par an du Sebou vers le centre du pays, cœur de l'économie nationale», souligne le secrétariat de l'Etat. Et d'ajouter que d'autres possibilités de transferts interbassins existent, donnant l'exemple du transbordement d'environ 200 millions de m3 du Haul Sebou vers le S aïs, de près de 800 millions de m3 du Loukkos et de l'Oued Laou vers le sud, de 1,2 milliard de m3 du Sebou vers la Chaouia et le Haouz et enfin, de près de 400 millions de m3 des côtiers méditerranéens vers la Moulouya. «L'objectif escompté étant de réduire les disparités territoriales, de consacrer la solidarité entre les bassins du Royaume en matière d'eau et de soutenir le développement socio-économique des régions déjà avancées et prospères qui risque d'être grevé en raison du manque d'eau à terme. Il est temps en effet de mettre fin au paradoxe qui consiste pour un pays semi-aride d'offrir 2 milliards de m3 par an à la mer», conclut notre source.

  • #2
    pas mal pas mal.....étant donnée que l'avenir n'est que dans le dessalement d'eau de mer y' a t' il des projets d'usine de dessalement d'eau de mer ? et combien au faite coute une usine ?

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    • #3
      le maroc a déja 2 centrale de dessalement, une a laayoune et l'autre a boujdour , je crois.

      mais pour le moment le maroc n'a pas besoin de telles projets, de plus d'ici quelques années la technologie sera beaucoups moins chère et là on pourrait y songer.

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      • #4
        c'est vrai mais au faite j'a entendu dire que la station de laayoune avait fermé pour divers raison non ?

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        • #5
          oui elle a fermé car de nombreux forages ont découvert une important nappe souterraine d'eau de plus on transferts l'eau d'un point à l'autre (région à l'autre)

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          • #6
            ah d'accords jespere qu'elle sera reouverte prochainement .

            je pense vraiment qu'il faut absolument avoir une dizaine de station de dessalement dont une ou deux dans le nord. comme sa il y' aura un vrai partage de la ressources.

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            • #7
              ce que j'aimerai, c'est qu'on construisent ces centrales que pour l'agriculture puisque ce domaine s'accapare 80 % de nos ressources hydraulique.

              et pourquoi pas un partenariat publique privé (État-agriculteurs)

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              • #8
                de toute façon je pense qu'ont aura pas le choix (a moins de trouvé du petrole)

                le partenariat public privé est déja utilisé dans plusieurs projets et secteur .

                mais tu as raison pour le moment c'est pas urgent(les stations) il vaux mieux attendre un peux pour que les prix devienne plus accessible pour nous.

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