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Rencontre de spécialistes à El Oued
Organisé à El Oued, une rencontre régionale regroupant les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux au sujet de la réhabilitation des ksour et des centres historiques dans ces wilayas.
Encadrée par les directeurs chargés de l’habitat, de la construction, de l’urbanisme et de l’architecture du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme ainsi que les experts des agences et centres sous tutelle, CNERIB, AADL et CNL.
Ces journées d’étude ont associe les cadres des wilayas concernées, les élus, les bureaux d’études, des universitaires et représentants des associations d’usagers.
Il s’agissait de mettre en place des dispositifs de traitement de l’habitat vétuste dans les wilayas concernées : habitat qui présente des caractéristiques spécifiques au plan de l’organisation spatiale, de l’utilisation des matériaux locaux adaptés au climat et au mode de vie.
C’est la première fois qu’une telle rencontre est organisée pour apporter des solutions efficaces en matière d’habitat, en adaptant les modalités des financements, de conception et d’adaptation du cadre de vie aux exigences locales.
L’amélioration des conditions d’habitat dans les ksour et les quartiers historiques est accompagnée également par des actions profondes de mise en place des viabilités nécessaires (circulation, assainissement, AEP, électricité et gaz) au titre de l’amélioration urbaine.
Concernant les nouveaux programmes à réaliser, des prescriptions urbanistiques, architecturales et techniques discutées au courant de ces journées, à l’effet d’imprimer au cadre bâti local une authenticité culturelle et conceptuelle.
En effet, les différentes localités du Sud sont marquées par l’utilisation de matériaux locaux tels la pierre (Illizi, Tamanrasset), le gypse (Ghardaïa, El Oued) et la terre (Adrar, Ouargla, Tindouf, Laghouat et Biskra).
La revitalisation du vieux bâti ainsi que la conception de nouvelles opérations feront appel à des techniques modernes de construction sur la base de l’amélioration des processus de production des matériaux locaux, devant faire recours à des équipements appropriés ainsi qu’à la qualification des personnels et de la main- d’œuvre.
Le processus de réhabilitation de l’habitat ancien de construction à l’aide des matériaux locaux sera encadré par des centres spécialisés, à l’effet de promouvoir les matériaux locaux et les systèmes constructifs y afférents.
Cette démarche a pour objectif la refondation de l’architecture saharienne sur des principes liés à l’économie de la construction et à la valorisation des formes d’un habitat intégré au climat et au mode de vie.
- El Moudjahid
=
Concernant El oued : la ville aux mille coupoles, capitale du Souf. L’architecture s’y distingue de celle des autres villes sahariennes. Au lieu de terrasses , ce sont des coupoles qui coiffent les maisons.
Le souf est aussi le pays des roses des sables , des fennecs et des tapis de haute laine ou en poil de chameau.
Il y a une autre chose qui caractérise cette région, ce sont ses oasis et la maniere dont ils sont Implantés…..
Ensemble d’oasis unique implanté en plein erg imposant un mode particulier de mise en valeur (technique du Ghout ) et un système de culture originale: les palmiers sont plantés directement au dessus de la nappe au fond de vastes entonnoirs creusés dans le sable. Des cultures secondaires sont faites sur le bord des entonnoirs et irrigués par des puits à balancier. Ce type d’oasis ne se base pas sur une structure géomorphologique ou sur un système hydrographique apparent. L’existence des oasis s’avère une création complètement artificielle dont chaque pouce de terrain est directement disputé aux dunes. Le travail de maintenance ne peut jamais s’interrompre, étant donné l’impossibilité de bloquer l’action continue du vent et des sables contre laquelle toute opposition drastique est vouée à l’échec. Des barrières artificielles de palmes provoquent l’accumulation de sable et favorisent le système protectif des entonnoirs creusés.
Organisé à El Oued, une rencontre régionale regroupant les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux au sujet de la réhabilitation des ksour et des centres historiques dans ces wilayas.
Encadrée par les directeurs chargés de l’habitat, de la construction, de l’urbanisme et de l’architecture du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme ainsi que les experts des agences et centres sous tutelle, CNERIB, AADL et CNL.
Ces journées d’étude ont associe les cadres des wilayas concernées, les élus, les bureaux d’études, des universitaires et représentants des associations d’usagers.
Il s’agissait de mettre en place des dispositifs de traitement de l’habitat vétuste dans les wilayas concernées : habitat qui présente des caractéristiques spécifiques au plan de l’organisation spatiale, de l’utilisation des matériaux locaux adaptés au climat et au mode de vie.
C’est la première fois qu’une telle rencontre est organisée pour apporter des solutions efficaces en matière d’habitat, en adaptant les modalités des financements, de conception et d’adaptation du cadre de vie aux exigences locales.
L’amélioration des conditions d’habitat dans les ksour et les quartiers historiques est accompagnée également par des actions profondes de mise en place des viabilités nécessaires (circulation, assainissement, AEP, électricité et gaz) au titre de l’amélioration urbaine.
Concernant les nouveaux programmes à réaliser, des prescriptions urbanistiques, architecturales et techniques discutées au courant de ces journées, à l’effet d’imprimer au cadre bâti local une authenticité culturelle et conceptuelle.
En effet, les différentes localités du Sud sont marquées par l’utilisation de matériaux locaux tels la pierre (Illizi, Tamanrasset), le gypse (Ghardaïa, El Oued) et la terre (Adrar, Ouargla, Tindouf, Laghouat et Biskra).
La revitalisation du vieux bâti ainsi que la conception de nouvelles opérations feront appel à des techniques modernes de construction sur la base de l’amélioration des processus de production des matériaux locaux, devant faire recours à des équipements appropriés ainsi qu’à la qualification des personnels et de la main- d’œuvre.
Le processus de réhabilitation de l’habitat ancien de construction à l’aide des matériaux locaux sera encadré par des centres spécialisés, à l’effet de promouvoir les matériaux locaux et les systèmes constructifs y afférents.
Cette démarche a pour objectif la refondation de l’architecture saharienne sur des principes liés à l’économie de la construction et à la valorisation des formes d’un habitat intégré au climat et au mode de vie.
- El Moudjahid
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Concernant El oued : la ville aux mille coupoles, capitale du Souf. L’architecture s’y distingue de celle des autres villes sahariennes. Au lieu de terrasses , ce sont des coupoles qui coiffent les maisons.
Le souf est aussi le pays des roses des sables , des fennecs et des tapis de haute laine ou en poil de chameau.
Il y a une autre chose qui caractérise cette région, ce sont ses oasis et la maniere dont ils sont Implantés…..
Ensemble d’oasis unique implanté en plein erg imposant un mode particulier de mise en valeur (technique du Ghout ) et un système de culture originale: les palmiers sont plantés directement au dessus de la nappe au fond de vastes entonnoirs creusés dans le sable. Des cultures secondaires sont faites sur le bord des entonnoirs et irrigués par des puits à balancier. Ce type d’oasis ne se base pas sur une structure géomorphologique ou sur un système hydrographique apparent. L’existence des oasis s’avère une création complètement artificielle dont chaque pouce de terrain est directement disputé aux dunes. Le travail de maintenance ne peut jamais s’interrompre, étant donné l’impossibilité de bloquer l’action continue du vent et des sables contre laquelle toute opposition drastique est vouée à l’échec. Des barrières artificielles de palmes provoquent l’accumulation de sable et favorisent le système protectif des entonnoirs creusés.