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Les walis accusés de freiner l'investissement en Algérie

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  • Les walis accusés de freiner l'investissement en Algérie

    Dans un de ses discours au Palais des nations, le président a eu cette petite phrase pour dire à quel point il est difficile de contacter un wali: «Il est plus facile d’être reçu à la Maison-Blanche que par un wali.» Tout est dit dans cette phrase quant à la bureaucratie régnante. Hier, des investisseurs ont dénoncé les blocages et les lenteurs de ces commis de l’Etat, notamment quand il s’agit de l’attribution du foncier. «Certains walis n’osent même pas nous recevoir», a déclaré, déçu, M.Bouatou, représentant de la société Ifri.
    Pourtant l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref) a enregistré la disponibilité de 2500 hectares sur le territoire national. Un autre investisseur tout aussi excédé a souligné, avec ironie que «depuis l’Indépendance, l’Etat algérien a géré la pénurie au lieu de gérer l’abondance». A ce propos, la majorité des hommes d’affaires réunis, hier, au Forum des chefs d’entreprise, ont rapporté leurs «aventures» pour l’acquisition d’un terrain dans une zone industrielle.

    Lors des débats, les chefs d’entreprise et des promoteurs de projets ont soulevé des questions relatives aux prix et au mode d’acquisition des lots de terrains destinés aux projets industriels, ainsi que la procédure d’accès au foncier. Un fait grave: au lieu que ces capitaines d’industrie discutent des projets d’investissement, des postes d’emploi à créer et des marchés des pays voisins à conquérir, ils se réunissent pour dénoncer la bureaucratie en 2008. Certains walis sont à critiquer, à dénoncer, voire à blâmer. Leur gestion des affaires de la cité s’oppose au mouvement de la relance économique, initiée par le gouvernement. En fait, il n’ y a pas que les walis qui sont mis à l’index. Les investisseurs fustigent, haut et fort, les agissements de certains gestionnaires de wilaya. Ceux qui mettent le foncier industriel au centre de la spéculation. D’après lui, s’il y a plus d’offres, il n’y aura pas la spéculation, l’anarchie et surtout la confusion. Les voisins tunisiens déroulent le tapis rouge pour les investisseurs. Le prix de cession est fixé à 10% du prix du foncier. Chez nous, ce prix est estimé à 30% «N’est-ce pas là une manière de freiner et de casser la relance de l’économie?», se demandent les intervenants. Les nouvelles règles pour l’accès au foncier industriel ont fixé les modalités de concession et de cession des terrains.

    Les terrains domaniaux destinés à recevoir des projets d’investissement peuvent être accordés en concession pour une durée minimale de 20 ans renouvelable. La concession confère à son bénéficiaire le droit d’obtenir un permis de construire. La cession concerne surtout la promotion immobilière. L’ordonnance présidentielle du 30 août 2006, donne aux walis le pouvoir de décider sur les modalités de concession ou de cession aux enchères publiques selon le résultat de l’adjudication ou de gré à gré, selon la valeur vénale du terrain. L’ordonnance ne précise pas comment choisir entre la concession de gré à gré ou aux enchères publiques. Le gré à gré permet aux walis de prendre des décisions rapides lorsqu’il s’agit de terrains qui ne font pas l’objet de convoitises, notamment dans les régions isolées.

    Pour mettre fin à toute cette confusion, l’Aniref se propose en tant qu’interlocuteur privilégié d’assister et d’accompagner les investisseurs potentiels qui souhaitent acquérir un bien foncier ou immobilier nécessaire à la réalisation de leurs projets. Cette agence, nouvellement créée, lancera dans quelques jours la première vente aux enchères de 11 actifs au niveau de la wilaya de Blida. Après 5 mois d’existence, l’agence a commencé par la mise en place de dix agences régionales afin de gérer, au niveau local, les disponibilités foncières pour les besoins de projets d’investissement. Le but de ces représentations est de répondre au souci de décentraliser les activités de cette institution pour plus d’efficacité et de rapidité dans le traitement des dossiers, a indiqué Mme Mokraoui, directrice générale de l’agence. L’Aniref s’attelle, de ce fait, «à simplifier et à expliquer la procédure et les modalités d’acquisition» aux potentiels investisseurs. Ces derniers peuvent s’informer sur les disponibilités foncières existantes en consultant le site Internet de l’agence (aniref.com).

    source : l'Expression

  • #2
    il n'a pas tord... il faut réformer les institutions, ca en devient vital.
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
    Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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    • #3
      il n'a pas tord... il faut réformer les institutions, ca en devient vital.
      ou nommer de jeunes Walis qui veulent travailler ...... et qui savent travailler
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Insuffisant.
        Il y a tout un tas de procedure, de corporation autour du wali. Pour qu'un wali puisse travailler avec motivation il faut assainir nos institutions. Si on ne reforme pas meme avec toute la bonne volonté du monde ca ne marchera pas.
        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
        "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
        Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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        • #5
          la place du wali?

          Normalement dans un pays qui engage des réformes, en faisant de la décentralisation son cheval de bataille. Il ne faut pas l'oublier l'algérie est le 2e plus grd pays après le soudan. rapprocher les services de l'etat(administrations déconcentrées et décentralisées) auprès de ses administrés doit être une priorité et un objectif à atteindre.
          Les collectivités locales doivent être le partenaire privilégié en matière de développement local(le foncier industriel en fait partie), par contre les services du wali qui n'est que le représentant de l'Etat au sein de ces collectivités, son action doit toucher uniquement le volet sécuritaire et les respect des lois de la république.
          Et après on se demande pourquoi il ya des émeutes un peu partout et pourquoi l'investissement en algérie traîne par rapport à ses voisins.
          Dernière modification par zmigri, 22 mai 2008, 10h19.

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          • #6
            En Algérie, c'est toujours la faute de la flûte, jamais celle du flûtiste!...
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              En Algérie, c'est toujours la faute de la flûte, jamais celle du flûtiste!...
              ça c'est vrai.... et tout le monde lorsqu'il te raconte son histoire c'ets toujours lui le héros



              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                Les walis ne sont pas les seuls à blamer...
                Le petit fonctionnaire qui doit mettre un tampon à une autorisation, le banquier qui refuse de prêter, le privé qui triche sur la marchandise, etc...

                Il faut une révolution des mentalités en Algérie !
                La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                • #9
                  il faut une révolution tout court.
                  "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                  • #10
                    le pb de l'algérie n'est pas le manque de compétences, au contraire nous arrivons même à en exporter! ce qui manque à l'algérie ce sont des institutions qui oeuvrent pour le bien être du citoyen avec un cran au dessus en matière d'organisation et d'éfficacité. Ca ne sert à rien d'injecter de l'argent si on ne sait pas comment le donner et pourquoi on le donne. La bureaucratie et la corruption trouve son bonheur dans ce genre de situation.

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