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Lutte contre les maladies nosocomiales en Algérie

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  • Lutte contre les maladies nosocomiales en Algérie

    La proportion globale des infections nosocomiales (IN) reste importante en Algérie. Entre 7 et 14% des personnes hospitalisées en 2005 ont contracté une infection dans un établissement de soins dans notre pays.

    «Un plan d’action pour la lutte contre ces infections a été adopté pour la période 2005-2009, avec des perspectives pour 2015, dans le but de réduire les taux de contamination de 50% et d’arriver à l’horizon 2009 à un pourcentage inclus entre 3 et 7%», a informé M. Youcef Terfani, sous-directeur chargé de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Ce dernier, présent à la première journée de l’hygiène hospitalière et de la lutte contre les infections nosocomiales, organisée hier au palais de la Culture par l’Etablissement public hospitalier de Bologhine «Ibn Ziri» (EPHB), a fait savoir que le budget alloué cette année à la lutte contre ces affections est de 55 milliards de centimes contre 46 milliards de centimes l’année précédente. Pour sa part, Mme Rahal Ratiba, directrice de l’EPHB, révèle qu’un taux d’infection de 13,6% a été constaté dans son établissement. Ce qui a motivé le lancement d’une campagne de sensibilisation sous le slogan «hôpitaux, mains propres» à travers les établissements de santé du pays.

    Une infection nosocomiale se définit comme une infection contractée dans un établissement de santé et qui apparaît après 48h d’hospitalisation. Loin d’être spécifique à l’Algérie, ce mal touche, dans des proportions inquiétantes, le monde entier. Ainsi, le taux de prévalence est inclus entre 6 et 9% en Europe. Il est de 10% au Etats-Unis.

    Les causes de ces maladies sont multiples et variées. La contamination peut survenir suite à un acte invasif où le malade s’infecte par ses propres microbes. Elle peut intervenir par la transmission d’une bactérie par un autre malade ou être provoquée par le personnel soignant ou par l’environnement hospitalier. Sur ce dernier point, les sondes urinaires, les sondes d’intubation, les cathéters, les drains, les traitements par corticoïdes, antibiotiques, immunosuppresseurs... constituent un terrain propice au développement de pathologies nosocomiales.

    L’utilisation des antibiotiques est l’une des causes de ces infections. La surconsommation de ces médicaments rend certains micro-organismes (microbes) très résistants aux traitements. Compte tenu des origines multiples des IN, les experts estiment que 30% pourraient être évitables. Pour celles-ci, les principales mesures de lutte sont l’hygiène : des mains des soignants, des patients et des visiteurs ; l’isolement sceptique des malades suspects; la surveillance de l’usage des antibiotiques dans l’hôpital; la surveillance de l’environnement par un technicien formé dans le domaine ; le contrôle et la désinfection réguliers du matériel médical ainsi que le changement régulier des anti-bactériens de surface (les détergents).

    En Algérie, une enquête sur les maladies IN réalisée en 2005 par le ministère de la Santé a révélé que 50% des cas sont dus à la défaillance de la térilisation du matériel de soins provocant ainsi, chez les patients, des infections urinaires, des septicémies, des pneumopathies… Concernant les services présentant les plus hauts risques de contamination, M. Terfani désigne la réanimation, la chirurgie, l’hémodialyse, la pédiatrie et la gynécologie.

    Lors de son intervention, Mme Rahal a préconisé d’inculquer au personnel soignant les rudiments de l’hygiène en milieu de soins, particulièrement un nettoyage des mains qui peut réduire de 50% certaines infections nosocomiales, des outils médicaux et une formation adéquate des personnels.
    Sans oublier la sensibilisation des citoyens qui sont invités à ne pas introduire de la draperie ou de la nourriture dans les établissements de santé.

    Par la Tribune

  • #2
    merci pour tes articles Mordjane

    espérons que réellement nos hopitaux vont rapidement s'adapter aux normes décrétées, car pour les gens qui ont une certaine hygiène de vie et qui sont occasionnellement hospitalisés, et en connaissance de causes, je dirai que c'est difficile de ne pas contracter des infections/allergies.

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