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Faim dans le monde l' Algérie nest pas a l'abri

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  • Faim dans le monde l' Algérie nest pas a l'abri

    L’ère de la nourriture à bas prix est derrière nous. On paye vingt années d’erreurs», déclarait le 3 mars dernier le nouveau rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, le Belge Olivier de Shutter, qui a succédé au Suisse Jean Ziegler.

    Pour cet ancien secrétaire général de la FIDH (Fédération internationale des droits de l’Homme), le FMI et la Banque mondiale, qui ont contraint les pays du tiers-monde les plus endettés à «développer les cultures d’exportation et à importer la nourriture qu’ils consomment», sont responsables dans la crise alimentaire qui frappe les pays pauvres. Les choix imposés aux pays pauvres les ont donc privés de ce qu’il leur restait en matière de souveraineté alimentaire. En effet, selon le rapporteur onusien, «cette libéralisation les a rendus vulnérables à la volatilité des prix». De surcroît, ajoute-t-il, en se lançant dans une politique de développement des agrocarburants, les Etats-Unis et l’Union européenne, qui, soit dit en passantn, contrôlent le FMI et la Banque mondiale, ont aggravé la situation. Ainsi, le fait que les pays développés réservent plus de surfaces aux cultures destinées au développement de biocarburants s’est fait au détriment de la culture du blé et du maïs. Conséquence : l’offre ne suit pas une demande en augmentation et les prix augmentent. Les pays en développement — ceux qui n’ont pas de pétrole — n’ont pas été en mesure de financer les importations des denrées de base devenues trop chères et ont été contraints de se serrer la ceinture. Concrètement, cela s’est traduit par une réduction des importations de ces denrées, donc une moindre disponibilité de ces produits de première nécessité sur le marché et, par conséquent, une augmentation de leurs prix. Telles ont été les causes de ce qu’on a appelé les émeutes du pain en Egypte et dans plusieurs pays africains et des Caraïbes ! Certes, et contrairement à notre voisin marocain par exemple, l’Algérie n’a été que peu affectée par cette situation. Grâce à ses ressources tirées de l’exportation du pétrole et du gaz dont le prix est pour l’heure en augmentation constante, l’Etat a été en mesure de subventionner les prix des denrées de base, notamment le blé. Mais, à terme, l’Algérie n’est pas à l’abri d’une situation qui semble s’inscrire dans la durée. Entre 1992 et 2004, la facture des importations des denrées alimentaires a doublé. Et pour l’exercice 2007, le montant des importations a été de 26 milliards de dollars. Avec l’accroissement de la population — l’Algérie compterait 36 millions d’habitants —, la facture alimentaire va augmenter alors que par ailleurs la production agricole nationale stagne quand elle ne décline pas. Selon l’économiste Aït Amara, qui n’est plus à présenter, l’Algérie produit 30% de ses besoins et en importe 70%. Pire, il signale qu’avec le réchauffement climatique (plus quatre degrés), l’Algérie risque d’être un pays aride dans les dix années à venir et va ainsi tout droit vers la catastrophe alimentaire. Entre-temps, en effet, la production pétrolière va baisser, le pays ne sera plus en mesure de subvenir aux besoins croissants de la population parce qu’à l’horizon 2020, celle-ci comptera plus de 40 millions d’habitants. Et bien que l’Algérie soit plus que jamais dans la dépendance alimentaire, les investissements dans le secteur agricole sont en deçà de ce qui se fait au Maroc et en Tunisie. S’ils sont à ce niveau, ce n’est pas parce que le pays manque d’argent — les caisses de l’Etat débordent —, c’est parce qu’il ne dispose pas d’une politique stratégique (sur le moyen terme) se fixant pour objectif la réduction de la dépendance alimentaire et, partant, mettre à l’abri du besoin les générations à venir.

    H. Z. Le Soir d' Algérie
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    Bonjour,

    il signale qu’avec le réchauffement climatique (plus quatre degrés), l’Algérie risque d’être un pays aride dans les dix années à venir et va ainsi tout droit vers la catastrophe alimentaire
    Il semble que c'est tout le contraire qui se produit au sud.
    Des endroits jadis arides, se couvrent de verdure. Le rechauffement de la planete pourrait nous reserver bien des surprises.
    Il n' y a aucune etude qui peut prevoir ce qui va se passer mais les observations des chercheurs vont a contre sens de ce qu'affirme le journaliste.

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    • #3
      Il semble que c'est tout le contraire qui se produit au sud.
      Des endroits jadis arides, se couvrent de verdure. Le rechauffement de la planete pourrait nous reserver bien des surprises.
      Il n' y a aucune etude qui peut prevoir ce qui va se passer mais les observations des chercheurs vont a contre sens de ce qu'affirme le journaliste.
      Oui c'est tout à fait cela.
      De plus le réchauffement de la planète produit une pluviométrie plus importante sur certaine région du monde comme l'Algérie.

      Depuis 6 ans une hausse significative de la pluviométrie est enregistrée en Algérie et comme pour cette année, des pluies soutenues marques leurs présences au mois de mai dans notre pays, même si la production de blé en Algérie nécessite surtout de fortes pluies en mars et avril surtout.

      Mais mais mais, personne ne peu prévoir quel tournure peu prendre à l'avenir ces changements climatiques, et pour finir cette année le monde va connaitre une production de blé et céréale record.
      "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
      W.C

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