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La décision est historique. L'Italie se relance dans le nucléaire, plus de 20 ans après avoir décidé d'abandonner l'atome. Ce revirement, qui figurait au programme électoral de Silvio Berlusconi, a été annoncé officiellement jeudi par le ministre italien du Développement économique Claudio Scajola.
"Avant la fin de la législature [en 2013], nous poserons la première pierre, dans notre pays, d'un groupe de centrales nucléaires de nouvelle génération", a déclaré le nouveau ministre devant l'assemblée des patrons italiens (Confindustria, le Medef italien). Le retour au nucléaire est présenté comme une "nécessité qui ne peut plus être évitée".
En engageant cette mesure dès les premiers jours de la législature, le nouveau Premier ministre Silvio Berlusconi espère profiter du traditionnel "état de grâce" postélectoral pour faire passer une réforme qui ne bénéficie pas du soutien de la majorité des Italiens. En novembre 1987, un an et demi après la catastrophe de Tchernobyl, les Italiens approuvaient majoritairement un référendum qui mettait fin à toute activité dans le secteur du nucléaire en Italie.
Le gouvernement met alors en place un moratoire de cinq ans qui gèle les activités nucléaires en Italie et les quatre centrales du pays sont progressivement mises à l'arrêt. Résultat, le pays devient dépendant des importations d'énergie à hauteur de 82 % (pétrole, gaz naturel et énergie électrique) correspondant à une perte financière annuelle d'environ 30 millions d'euros. Par ailleurs, la péninsule importe de l'énergie électrique sous forme nucléaire à hauteur de 15 à 18 % de la demande totale du pays.
source : Le Point
"Avant la fin de la législature [en 2013], nous poserons la première pierre, dans notre pays, d'un groupe de centrales nucléaires de nouvelle génération", a déclaré le nouveau ministre devant l'assemblée des patrons italiens (Confindustria, le Medef italien). Le retour au nucléaire est présenté comme une "nécessité qui ne peut plus être évitée".
En engageant cette mesure dès les premiers jours de la législature, le nouveau Premier ministre Silvio Berlusconi espère profiter du traditionnel "état de grâce" postélectoral pour faire passer une réforme qui ne bénéficie pas du soutien de la majorité des Italiens. En novembre 1987, un an et demi après la catastrophe de Tchernobyl, les Italiens approuvaient majoritairement un référendum qui mettait fin à toute activité dans le secteur du nucléaire en Italie.
Le gouvernement met alors en place un moratoire de cinq ans qui gèle les activités nucléaires en Italie et les quatre centrales du pays sont progressivement mises à l'arrêt. Résultat, le pays devient dépendant des importations d'énergie à hauteur de 82 % (pétrole, gaz naturel et énergie électrique) correspondant à une perte financière annuelle d'environ 30 millions d'euros. Par ailleurs, la péninsule importe de l'énergie électrique sous forme nucléaire à hauteur de 15 à 18 % de la demande totale du pays.
source : Le Point