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La visite éclair du Président, à Luanda, hier, a mis fin à des années de brouille. Total, Thalès, la Société générale débarquent dans ses bagages.
Il n'aura fallu que quelques heures à Nicolas Sarkozy, hier, pour remettre sur les rails des relations avec l'Angola passablement brouillées par une affaire de ventes d'armes occultes au régime du président Dos Santos, entre 1993 et 2000, lorsque celui-ci combattait les rebelles de l'Unita.
Il ne manquait, à vrai dire, qu'un « déclic » politique, car, sur le plan judiciaire, il est depuis longtemps acquis qu'aucun dirigeant angolais ne sera inquiété au procès de l'Angolagate, en octobre prochain, à Paris (lire O.F. d'hier).
C'est chose faite. José Eduardo Dos Santos a salué « l'effort développé par le président Sarkozy » en se déplaçant exprès pour ouvrir cette « nouvelle ère ». « La France veut s'engager sur le long terme avec l'Angola », lui a répondu Nicolas Sarkozy, soulignant que Luanda est dans la région une « puissance majeure » et promettant de consulter « systématiquement » Dos Santos sur les « grands dossiers africains ».
Des louanges intéressées, car l'Angola est un pays en pleine reconstruction et riche en pétrole. La visite du chef de l'État a été agrémentée de plusieurs contrats.
Thalès a conclu un marché de 140 millions d'euros pour la fourniture d'un système de télécommunications gouvernementales, civiles et militaires.
Total a dévoilé son ambition de devenir le numéro un du pétrole en Angola (il est à ce jour, devancé par l'américain Exxon) dans les deux ans et demi. Sa production va passer de 300 000 à 700 000 barils par jour, selon son PDG, Christophe de Margerie.
La Société générale a signé une ligne de crédit-acheteurs de 300 millions d'euros avec les autorités de Luanda.
Le groupe Castel a confirmé l'investissement de 300 millions d'euros dans deux brasseries.
Il n'aura fallu que quelques heures à Nicolas Sarkozy, hier, pour remettre sur les rails des relations avec l'Angola passablement brouillées par une affaire de ventes d'armes occultes au régime du président Dos Santos, entre 1993 et 2000, lorsque celui-ci combattait les rebelles de l'Unita.
Il ne manquait, à vrai dire, qu'un « déclic » politique, car, sur le plan judiciaire, il est depuis longtemps acquis qu'aucun dirigeant angolais ne sera inquiété au procès de l'Angolagate, en octobre prochain, à Paris (lire O.F. d'hier).
C'est chose faite. José Eduardo Dos Santos a salué « l'effort développé par le président Sarkozy » en se déplaçant exprès pour ouvrir cette « nouvelle ère ». « La France veut s'engager sur le long terme avec l'Angola », lui a répondu Nicolas Sarkozy, soulignant que Luanda est dans la région une « puissance majeure » et promettant de consulter « systématiquement » Dos Santos sur les « grands dossiers africains ».
Des louanges intéressées, car l'Angola est un pays en pleine reconstruction et riche en pétrole. La visite du chef de l'État a été agrémentée de plusieurs contrats.
Thalès a conclu un marché de 140 millions d'euros pour la fourniture d'un système de télécommunications gouvernementales, civiles et militaires.
Total a dévoilé son ambition de devenir le numéro un du pétrole en Angola (il est à ce jour, devancé par l'américain Exxon) dans les deux ans et demi. Sa production va passer de 300 000 à 700 000 barils par jour, selon son PDG, Christophe de Margerie.
La Société générale a signé une ligne de crédit-acheteurs de 300 millions d'euros avec les autorités de Luanda.
Le groupe Castel a confirmé l'investissement de 300 millions d'euros dans deux brasseries.
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