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12 000 mères marocaines pour la fraise espagnole

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  • 12 000 mères marocaines pour la fraise espagnole


    Pour que la main-d'œuvre rentre au Maroc à la fin de la saison, les agriculteurs espagnols recrutent des mères de famille.

    Le hall d’embarquement du port de Tanger raisonne d’un énorme brouhaha. Des centaines de femmes attendent le ferry qui les mènera à Tarifa. Un nouveau flux migratoire se déverse, depuis deux ans, du Maroc vers l’Espagne. 12 000 marocaines, toutes mères de famille, chargées de valises et baluchons improvisés traversent le détroit de Gibraltar pour rejoindre les champs de fraises de la province de Huelva. Une vague d’immigrées encadrée par les autorités des deux pays, censée répondre à la demande massive des agriculteurs andalous, à la recherche désespérée de main-d’œuvre.

    "Un moyen de lutte efficient contre l'immigration clandestine"
    A l’ouverture des portes d’embarquement, les femmes se précipitent, valises en main. "J’ai pris des affaires pour quatre mois mais je ne sais pas si ça suffit", explique Malika, 32 ans, originaire de Sidi Kacem. Dans la file d’attente, les touristes regardent d’un air amusé et curieux ce groupe de femmes. Certaines sont habillées à l’européenne, la plupart sont vêtues de djellaba, un foulard sur les cheveux.
    Une fois embarquées, les plus aventureuses se dirigent vers le pont arrière du ferry pour voir s’éloigner Tanger. Sur le port, personne pour les saluer. Halima, 27 ans, originaire de Taza raconte dans un français approximatif:
    "Nous sommes parties très tôt ce matin de nos villages. J’ai dit au revoir à mon fils en pleurant. Mon mari, il est parti pour une autre. C’est l’ANAPEC (agence pour l’emploi marocaine) qui est venue nous voir pour nous demander si on voulait faire les fraises en Espagne. Et me voilà."
    Pour un salaire journalier de 35 euros, ces femmes n’ont pas hésité. Elles ont toutes entre 25 et 35 ans et sont mères de familles. Elles répondent ainsi aux critères imposées par les agriculteurs espagnols qui préfèrent des ouvrières dont ils sont sûrs qu’elles retourneront dans leurs pays d’origine une fois le travail terminé. Pour elles, pas question de rester:
    "Nous, on va rentrer au Maroc, bien sûr. Nos enfants, qui va s’en occuper?"
    Après une traversée houleuse, les côtes espagnoles apparaissent. "Spaña!" crie l’une d’entre elles. Sur le port de Tarifa, les médiateurs de l’AENEAS -un programme de gestion intégrale de l’immigration saisonnière entre le Maroc et l’Espagne subventionné à 80% par l’Union européenne- accueillent les travailleuses. Le transport sera assuré en autocar jusqu’aux exploitations de fraises de la province de Huelva. Susana est assistante sociale auprès de l’AENEAS:
    "L’objectif du programme est de travailler en partenariat avec les autorités marocaines pour gérer ces flux migratoires. Nous avons procédé à des sélections avec les agriculteurs espagnols dans la province de Sidi Kacem. Puis nous assurons la partie logistique. Les 11 879 ouvrières qui participent à la campagne 2008 viennent toutes avec un contrat de travail et un visa en règle. Et l’employeur, de son côté, doit leur assurer un logement digne, de bonnes conditions de travail ainsi que des prestations sociales, sanitaires et éducatives."
    Les mères, des travailleuses plus fiables et plus dociles
    Côté marocain, on appuie cette initiative. En visite à Cartaya, le ministre de l’Emploi, Jamal Rhmani, déclarait, au journal Le Matin:
    "Nous devons (…) faire de la migration de travail un moyen de lutte efficient contre l'immigration clandestine."
    Eduardo, du syndicat d’agriculteurs et d’éleveurs espagnols COAG, renchérit:
    "Avec l’entrée dans l’Union des pays de l’Est, les Polonaises et les Roumaines sont moins nombreuses. Quant à la main d’œuvre nationale, elle préfère la construction où les salaires sont plus élevés. Le seul problème avec les ouvrières marocaines c’est la langue."
    Manuel Garrocho est propriétaire de Costa Luz, une fraiseraie située à Palos de la Frontera. Sur les 80 personnes qu’il a embauchées pour la récolte, près de la moitié sont marocaines:
    "Nous préférons les femmes mariées avec des enfants. Elles sont plus fiables que les hommes. Elles sont travailleuses et plus dociles. On sait qu’elles ne vont pas fuguer."

    Il est 15 heures, Nadia, Nadjet et Naima rentrent des champs où elles travaillent depuis 7 heures du matin. Elles sont sept à vivre dans des baraquements meublés, avec eau et électricité, aménagés par l’exploitant:
    "Aujourd’hui, le travail c’était comme d’habitude. On travaille sous les serres et on ramasse les fraises. On est pliée en deux et on a mal au dos. Nous sommes là depuis le 10 mars et nous avons eu deux jours de repos."
    Epuisées, elles trouvent encore la force pour préparer le repas et laver leur linge, pendant que l’une d’entre elles cuit le pain:
    "Ici, le pain c’est trop cher. Pour les courses, il faut se déplacer à Palos mais c’est loin, il n’y a pas de bus. Alors parfois, des Marocains qui ont des voitures nous prennent en taxi pour un à deux euros."
    Naima, 34 ans, de Salé, est la plus âgée. L’argent qu’elle gagne ici, elle l’envoie à sa famille:
    "Le ‘jefe’ (patron) nous paye 35 euros par jour. Moi, j’ai des dettes à rembourser puis l’argent qui me reste, c’est pour payer le mariage de mes fils."
    Leur principale préoccupation est de rester plus longtemps en Espagne:
    "Trois mois c’est trop court. Nous, on veut travailler et gagner de l’argent. Mais avec nos maris et nos enfants…"
    Pour la présidente de Huelva Acoge (association de défense des droits des immigrés), Nieves Robles Perez, il est impensable que les agriculteurs fassent seulement appel à des mères de famille:
    "Les jeunes femmes et les hommes doivent aussi pouvoir travailler car ce n’est pas ainsi qu’on va freiner l’immigration clandestine."
    Par ailleurs, l’association reste vigilante sur les conditions d’hébergement des travailleuses, ajoute sa présidente:
    "Certaines des filles qui viennent avec ce type de contrats sont parfois mal logées ou moins rémunérées que des citoyens espagnols. Même si la situation tend à évoluer car des fonds ont été investis par l’Union européenne et le gouvernement andalou pour équiper les exploitations, certains vivent encore sous des tentes. Améliorer leurs conditions peut éviter les fugues."
    De l’esclavage moderne?
    A quelques kilomètres de Palos de la Frontera, dans la commune de Cartaya, des Marocaines se reposent après une dure journée de labeur. José Manuel Fernandez, technicien à Citroluz, une exploitation fruitière commente:
    "Ici 40% des ouvrières sont Marocaines. On en est très content. Elles sont travailleuses et propres. Dans les champs, elles sont plus rentables que les hommes. L’homme marocain est plus dominant et on ne peut pas prendre ce risque. (…) C’est vrai que beaucoup d’entre elles souhaitent que leurs maris travaillent avec elles. Mais c’est impossible, nous avons déjà essayé avec quelques couples et les hommes marocains ont une tendance autoritaire qui peut aboutir à des situations conflictuelles."
    Une immigration choisie et "jetable" dénonce, pour sa part, le porte parole de SOS Racismo, Javier Ramirez:
    "Tout est fait pour qu’elles travaillent mais surtout ne restent pas en Espagne. C’est bien pour ça que les agriculteurs recherchent ce profil. Ces femmes sont instrumentalisées et utilisées mais surtout pas intégrées. C’est plus simple pour l’Etat espagnol qui se lave les mains en disant: 'le travail des immigrés, c’est bien, mais pour le reste, on ne veut rien savoir". Même s’il y a pire, on peut assimiler cette pratique à de l’esclavage moderne."

    Pour l’heure, et selon l’AENAES, le nombre des Marocaines qui ont rejoint la clandestinité reste peu élevé. Pourtant certaines se posent la question. Fatima, 31 ans, fait du stop sur la route de Palos. Elle avoue:
    "J’aimerais bien brûler (fuir), mais pour aller où?"
    Pour éviter que les ouvrières disparaissent dans la nature, certains exploitants n’hésitent pas à conserver leurs passeports, durant la durée de leur séjour. Les travailleurs sociaux, eux, privilégient d’autres mesures, telles que des cours de castillan ou des débats sur les dangers de la clandestinité (prostitution, esclavage…). L’objectif étant de fidéliser ces travailleuses dont les cultivateurs ont cruellement besoin pour les récoltes à venir. Fatima reste pensive.
    "Mes enfants, je pourrais essayer de les faire venir. Car au Maroc, ils n’ont pas d’avenir."



    Nadia Messaoudi : Rue89






    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    c'est drôle ...
    tout près de chez moi, tous les ans, des travailleurs espagnols venant de l'Andalousie viennent cueillir les pommes, ramasser les fraises ( la belle gariguette ) les kiwis et les melons....
    ils restent environ 4 à 5 mois jusqu'aux vendanges...repartent et reviennent l'année suivante...

    comme quoi ...

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    • #3
      Idem pour les travailleurs mexicains qui viennent au Canada.

      Chapeau à ces travailleurs et travailleuses qui fournissent un effort extraordinaire dans des conditions très souvent difficiles. Non seulement ils sont privés de leur famille mais ils travaillent de longues heures penchés sur la récolte en plein soleil.En plus, ils vivent souvent dans des baraques minimalistes avec peu de confort.

      Commentaire


      • #4
        On nous dira que c'est de la mondialisation. Le plus pire est que ses pauvres femmes doivent présenter leurs livrets de famille pour être recruter.
        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

        Commentaire


        • #5
          Ce n'est ni plus ni moins de la discrimination de l'esclavage de la part des espagnoles. Ce sont des méthodes de recrutements que l'europe condamne lorsqu'il s'agit ses ressortissants.

          Le plus terrible dans cela, c'est que le maroc qui voit en ça une petite bouffée d'oxygène est chargé de réprimer les pauvres africains.

          Mais le plus comique aussi c'est que la fraise marocaine marocaine ne trouve pas marché en europe protectionnisme oblige.

          On est pour le libre echange mais et en même temps on protege. On est pour les droits des travailleurs mais en même temps on crée des sous-hommes.
          Dernière modification par bledard_for_ever, 24 mai 2008, 15h17.
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            bledard_for_ever

            On est pour le libre echange mais et en même temps on protege. On est pour les droits des travailleurs mais en même temps on crée des sous-hommes.
            tu ne peux pas reprocher aux espagnols leurs protectionnisme vis à vis du Maroc, il y a un pays qui a même verrouillé ses frontières contre ce pays et si elles étaient ouvertes une bonne partie de la récolte de fraises et d'autres fruits/légumes marocains serait dans ses marchés, ce qui va profiter aux 2 peuples
            A todo cerdo le llega su San Martín.

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            • #7
              posté par El Diez
              il y a un pays qui a même verrouillé ses frontières contre ce pays et si elles étaient ouvertes une bonne partie de la récolte de fraises et d'autres fruits/légumes marocains serait dans ses marchés, ce qui va profiter aux 2 peuples
              -Pas par cette hypocrisie d exploiter le sexe faible ..

              pour Ediez
              C’est plus simple pour l’Etat espagnol qui se lave les mains en disant: 'le travail des immigrés, c’est bien, mais pour le reste, on ne veut rien savoir". Même s’il y a pire, on peut assimiler cette pratique à de l’esclavage moderne."
              No comment
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                Dans la religion islamique c'est interdit à la femme de voyager seule. Demandez à Emir El-Mouminine et il vous dira
                arréte de te faire le porte parole de l'islam STP, c'est en son nom que des illuminés bien de chez toi ont égorgé des enfants parceque selon leur explication de l'islam : ils ne doivent pas vivre dans une société impie .....

                alors arrête .
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  freesoda -Cell

                  -Soyez honnête dans vos réponse , acceptez -vous de vous envoyez vos femmes travailler dans ces conditions pénibles sous les serres ...Comme des esclaves ( Topic ) , ( chaleur et humidité , source de tous les maladies de poumon et de la peau ...) ,
                  Je préfère 1000 fois que ce soit moi qui travaille dans ces conditions plutôt que ma femme mais les conditions sont connues, seules les femmes mariées sont autorisées à travailler pour éviter les non retours, donc si la situation l'exige, alors c'est oui.

                  Comme dirait Bouteflika, Allah ghaleb(private joke).
                  Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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                  • #10
                    posté par Cell

                    le problème pour houari à ce stade étai qu'une femme travaille à l'étranger ...aide ménagére ou directrice d'agence , il n'en était pas question.

                    Houari aprés qu'on lui ai prouvé la stupifdité de son intervention
                    Cell . la stupidité est claire .. celui qui défend les femmes/esclaves partent en Espagne pour être exploité à outrance ( relit le Topic , fait nuance ..)


                    Cell , ne déforme pas mes paroles , je parlais des femmes /esclaves qui travaillent pour quatre sous à l Espagne en laissant mari et enfants ..
                    Hachk .. Le comportement Algerien ne permet pas de vendre ses femmes à l étranger pour des sales besognes que les femmes espagnoles refusent catégoriquement ..

                    - je ne parles pas des femmes intellectuelles et leur noblesse , médecins ,chirurgiennes professeur à l université algérienne et qui partent faire des conférences à l étranger chef entreprise que j en connais pas mal
                    posté par Cell
                    alors , je te le répéte encore une fois ;OUI ; si je vis dans la misére et que ma femme veut m'aider à assurer un avenir meilleur à nos gosses , jaccepterai
                    Cell , si ...? Donc tu es d accord avec -toi , je voulais amener (Cell et Freesoda ) à la conclusion que la misère au Maroc qui pousse l état marocain à accepter cette situation , d envoyer des femmes aux travailles dur que les espagnoles hommes et femmes refusent ......
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      - je ne parles pas des femmes intellectuelles et leur noblesse , médecins ,chirurgiennes professeur à l université algérienne et qui partent faire des conférences à l étranger chef entreprise que j en connais pas mal
                      waooow , , t'es vraiment fort lrosqu'il s'agit d'enjoliver la réalité ...... à croire qu'il n'existe que des docteurs et des prix nobels en algérie


                      Cell . la stupidité est claire .. celui qui défend les femmes/esclaves partent en Espagne pour être exploité à outrance
                      qui te parle d'escalavagisme , ce sont des contrats de travail que les premiers concérnés peuvent refuser ou accepter ....

                      le probléme c'est que dans ton obstination à insulter le maroc , t'en viens à distordre la réalité et à raconter des mensonges.

                      Cell , ne déforme pas mes paroles , je parlais des femmes /esclaves qui travaillent pour quatre sous à l Espagne en laissant mari et enfants .
                      tu vois c'est exactement ca dont je parle , si ces quatres sou qu'un espagnol considére comme des clopinettes , leur permet de subvenir aux besoins de leurs familles . ou est le probléme ,,,,???

                      tu sais combien etait payés les mineurs italiens qui travaillaient en belgique dans le charbon , tu sais combien sont payés les ouvriers polonais en irlande , tu sais combien sont payés les pakistanais ou bengali aux émirats arabes unis ................. c'est ainsi que va la vie mon cher , et ces personnes ont beaucoup plus de considération à mes yeux qu'un mongole de forumiste , qui pour insulter un régime ( dont meme le peuple n'attend plus rien ....) , insulte les gens qui travaillent pour vivre .......... et subvenir à leurs besoins essentiels.

                      si t'arrive pas à le comprendre , c'est que t'es pas mieux que ceux que tu veux critiquer.

                      Hachk .. Le comportement Algerien ne permet pas de vendre ses femmes à l étranger pour des sales besognes que les femmes espagnoles refusent catégoriquement ..
                      je t'ai déja répondu sur ce sujet ................. lis mes précédentes interventions , monsieur le MACHO .....


                      Cell , si ...? Donc tu es d accord avec -toi , je voulais amener (Cell et Freesoda ) à la conclusion que la misère au Maroc qui pousse l état marocain à accepter cette situation , d envoyer des femmes aux travailles dur que les espagnoles hommes et femmes refusent ......
                      je te le dis encore une fois ; ces marocains n'attendent plus rien de l'état Marocain , ces marocains se debrouillent par eux memes , pour VIVRE dignement , et faire vivre leur gosse ..............
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                      • #12
                        ce sont des contrats de travail que les premiers concérnés peuvent refuser ou accepter ....
                        -Il y a une forte demande pour partir .... ???? personne au Maroc ne refuse .? celà veut dire beaucoup de signification ..

                        tu vois c'est exactement ca dont je parle , si ces quatres sou qu'un espagnol considére comme des clopinettes leur permet de subvenir aux besoins de leurs familles . ou est le probléme ,,,,???
                        Cell
                        -Le problème ,..c est des femmes envoyées et non des hommes ???? .et aussi c est que le Maroc ne permet pas de subvenir aux besoins de leurs familles ..., même équivalent aux clopinettes espagnoles .. donc ne plus nous casser les oreilles d éloge du royaume enchanté ..?

                        lis mes précédentes interventions , monsieur le MACHO .
                        Cell , ne t énerve pas ,on discute un probleme /femmes aucun pays au monde n envoie des femmes tomporire à l étranger pour une main d œuvre .

                        ces marocains se debrouillent par eux memes ,
                        Nenni ,Cell !! tu as déjà prononcé qu il y a contrat .... le bureau main d œuvre marocains s enrichit aux détriments de ces malheureuses ..
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                        Commentaire


                        • #13
                          -Le problème ,..c est des femmes envoyées et non des hommes ???? .et aussi c est que le Maroc ne permet pas de subvenir aux besoins de leurs familles ..., même équivalent aux clopinettes espagnoles .. donc ne plus nous casser les oreilles d éloge du royaume enchanté ..?
                          tu vois , c'ets bien de ca et uniquement de ca dont il s'agit , insulter et accuser , parceque des femmes choisissent d'aller travailler pour nourir leurs familles , on doit pas dire que le maroc avance dans d'autres domaines , mieux encore , on devrait peut etre dire que l'algérie elle avance à grand pas , puisque bien évidement , les algériens préfèrent crever , ou plutot attendre que l'état vienne leur payer leur bouchée de pain , plutot que de mettre à contribution 50 % de la force de travail de leur pays ............ là chui sur que tu sera comblé .

                          Cell , ne t énerve pas ,on discute un probleme /femmes aucun pays au monde n envoie des femmes tomporire à l étranger pour une main d œuvre .
                          et ben c'est que t'a pas du assez chercher pour t'informer sur le sujet

                          cherche un peu du coté des chinoises engagées par SAMSUNG
                          des mexicaines avec les sociétés de textiles américaines et canadiennes

                          breef ..... quand bien meme , les marocaines seraient , les seules , ce qui n'est pas le cas , c'est tout à leur honneur , et comme je te l'ai déja dit , tu n'a pas un milliéme de leur courage et de leur sens du sacrifice............

                          Nenni ,Cell !! tu as déjà prononcé qu il y a contrat .... le bureau main d œuvre marocains s enrichit aux détriments de ces malheureuses ..
                          et ???????????? il faut bien un intermédiaire , les agences d'interim , t'a jamais entendu parler ???

                          t'en fais pas dans qlqs années , y en aura à Alger .ou à TINDOUF
                          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                          • #14
                            Sérieusement, j'ai lu cet article. Plusieurs phrases me choquent. Je ne peux pas imaginer ça pour ma femme, mes sœurs ou ma mère.

                            "Nous préférons les femmes mariées avec des enfants. Elles sont plus fiables que les hommes. Elles sont travailleuses et plus dociles. On sait qu’elles ne vont pas fuguer."
                            "Aujourd’hui, le travail c’était comme d’habitude. On travaille sous les serres et on ramasse les fraises. On est pliée en deux et on a mal au dos. Nous sommes là depuis le 10 mars et nous avons eu deux jours de repos."
                            "Certaines des filles qui viennent avec ce type de contrats sont parfois mal logées ou moins rémunérées que des citoyens espagnols. Même si la situation tend à évoluer car des fonds ont été investis par l’Union européenne et le gouvernement andalou pour équiper les exploitations, certains vivent encore sous des tentes. Améliorer leurs conditions peut éviter les fugues."
                            Pour éviter que les ouvrières disparaissent dans la nature, certains exploitants n’hésitent pas à conserver leurs passeports, durant la durée de leur séjour. Les travailleurs sociaux, eux, privilégient d’autres mesures, telles que des cours de castillan ou des débats sur les dangers de la clandestinité (prostitution, esclavage…). L’objectif étant de fidéliser ces travailleuses dont les cultivateurs ont cruellement besoin pour les récoltes à venir. Fatima reste pensive.
                            "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                            • #15
                              la vie est dure icosium ............ et injuste

                              pense aux irakiens et aux irakiennes ....??

                              ca à coté , c'est des vacances 5 étoiles .
                              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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