Le coeur a des raisons
Que la raison ignore.
Le coeur a déraison
Que la raison abhorre.
Le coeur, à coeur perdu,
Quelle que soit la saison
Dévore la raison,
Ignore la vertu.
Il chante à tue-tête
Et d’un air entendu,
L’incomparable vertu
Des coeurs battant à l’unisson.
Mais la raison, jamais abattue,
Se joint au coeur
Et disserte et raisonne
De la déraisonnable raison
De ce choeur inattendu.
Le coeur sur la main et
La main sur le coeur,
Tristement, elle l’accuse
De prendre trop à coeur
Ce coeur qui le méduse
Et lui fait perdre la raison.
« Mon coeur, dit la raison,
Ce coeur à coeur te tue
Et ton coeur de laitue
T’entraîne au coeur
D’une histoire de coeur
Qui te brisera le coeur
Et t’ôtera la raison.
Alors, coeur d’artichaut,
A chaudes larmes, tu te mettras à pleurer
Et n’écoutant que mon coeur,
J’aurai à coeur de te consoler ».
Et le coeur de répliquer:
« C’est sans raison aucune
Que tu me gardes rancune
Et je t’en demande raison!
J’ai depis longtemps
L’âge de raison
Et j’ai le coeur au bord des lèvres
De constater ta trahison ».
Mais la raison reprend:« Ecoute....
Je te connais par coeur,
Laisses-moi te parler à coeur ouvert.
Tu as bu plus que de raison
Pour te donner du coeur au ventre,
Mais tu as tort, tu le sais
Et j’en ai le coeur gros,
Je t’en prie, rentre!
Sans toi, mon coeur, je me sens délaissée... »
Et le coeur, attendri par ce touchant discours,
Revient soudain à la raison
Et, tête basse, par le chemin le plus court,
Il rentre sagement à la maison
Que la raison ignore.
Le coeur a déraison
Que la raison abhorre.
Le coeur, à coeur perdu,
Quelle que soit la saison
Dévore la raison,
Ignore la vertu.
Il chante à tue-tête
Et d’un air entendu,
L’incomparable vertu
Des coeurs battant à l’unisson.
Mais la raison, jamais abattue,
Se joint au coeur
Et disserte et raisonne
De la déraisonnable raison
De ce choeur inattendu.
Le coeur sur la main et
La main sur le coeur,
Tristement, elle l’accuse
De prendre trop à coeur
Ce coeur qui le méduse
Et lui fait perdre la raison.
« Mon coeur, dit la raison,
Ce coeur à coeur te tue
Et ton coeur de laitue
T’entraîne au coeur
D’une histoire de coeur
Qui te brisera le coeur
Et t’ôtera la raison.
Alors, coeur d’artichaut,
A chaudes larmes, tu te mettras à pleurer
Et n’écoutant que mon coeur,
J’aurai à coeur de te consoler ».
Et le coeur de répliquer:
« C’est sans raison aucune
Que tu me gardes rancune
Et je t’en demande raison!
J’ai depis longtemps
L’âge de raison
Et j’ai le coeur au bord des lèvres
De constater ta trahison ».
Mais la raison reprend:« Ecoute....
Je te connais par coeur,
Laisses-moi te parler à coeur ouvert.
Tu as bu plus que de raison
Pour te donner du coeur au ventre,
Mais tu as tort, tu le sais
Et j’en ai le coeur gros,
Je t’en prie, rentre!
Sans toi, mon coeur, je me sens délaissée... »
Et le coeur, attendri par ce touchant discours,
Revient soudain à la raison
Et, tête basse, par le chemin le plus court,
Il rentre sagement à la maison
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