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Un salarié sur 6 s'estime victime d'une hostilité sur son lieu de travail.

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  • Un salarié sur 6 s'estime victime d'une hostilité sur son lieu de travail.

    C'est malheureusement un comportement dit "humain" : à l'aube d'une récession ou d'une importante crise économique, les caractères se dévoilent ....


    Quitte à rappeler à certains les rapports qui ont pu s'exercer entre individus durant les conflits du siècle dernier, certains choisissant de servir la patrie et/ou de rester fidèles à leurs valeurs tandis que d'autres tentaient de servir ce qu'ils croyaient être de leurs intérêts ... montrant même parfois quelque zèle à appliquer consignes et politiques venues d'en haut.

    Selon une étude de la Dares (ministère du Travail et de l'Emploi) publiée cette semaine, un salarié sur six (17%) déclare subir un comportement hostile de la part d'une ou plusieurs personnes sur son lieu de travail.
    Dans certains groupes où suppressions d'emplois et délocalisations sont de mise, la direction ne devrait donc pas être considérée comme "l'initiateur" unique d'éventuels harcèlements, si tant est même que l'entreprise soit favorable à ce genre de pratiques, néfastes pour tout le monde au bout du compte.

    Un salarié sur quatre estime avoir déjà subi au moins une fois un comportement hostile dans le cadre de son travail ». L'étude se base sur l'analyse des résultats d'un questionnaire sur "les situations difficiles au travail", rempli par 25.000 salariés dans le cadre de l'enquête Sumer (Surveillance médicale des risques) 2003, lancée par la Direction générale du travail et la Dares.

    Le rapport distingue trois catégories de comportements hostiles ou ressentis comme tels par les salariés : les « atteintes qui touchent à leur dignité » (2 %), les comportements « méprisants » (6,5 % de salariés) et « un déni de reconnaissance du travail » (9 %).
    Parmi ces comportements, les salariés dénoncent plus particulièrement les "critiques injustes" de leur travail (8%), et les "propos désobligeants" que l'on tient sur eux (6%).

    Selon l'étude, ces comportements hostiles surviennent surtout quand les contraintes hiérarchiques sont fortes, et le rythme de travail intense. Ils sont également plus fréquents quand les salariés jugent défectueuse l’organisation du travail et quand ils signalent un manque de soutien de la part des collègues et de la hiérarchie.

    Les femmes sont légèrement plus nombreuses que les hommes à déclarer subir au moins un type de comportement hostile au travail. Notamment des "comportement méprisants". L’enquête Sumer révèle aussi que ce sont les professions peu qualifiées qui sont le plus exposées à ce type de comportements. À noter que les salariés de 30 à 50 ans signalent moins souvent un comportement hostile dans leur travail. En revanche, les jeunes de moins de 30 ans mentionnent plus souvent "un déni de reconnaissance du travail".

    La violence au travail peut prendre des formes très différentes : il peut s’agir de conflits entre le salarié et des personnes extérieures à l’entreprise (clients, usagers, patients…) sous forme d’agressions verbales ou physiques. Il peut s’agir également de comportements internes au collectif de travail (collègues, hiérarchie) soit sous forme d’une agression ouverte (physique ou verbale), soit sous une forme plus dissimulée.

    Contrairement aux agressions, le processus peut être insidieux et se développer sur une longue période. Ces comportements ou agissements hostiles envers une personne se caractérisent alors par leur durée et leur répétition. Les atteintes à la dignité qui en découlent peuvent entraîner des perturbations pour la santé, au même titre que les atteintes directes à l’intégrité du corps et les atteintes liées à l’intensité du travail. Elles sont souvent résumées par le terme de "harcèlement moral".

    Malheureusement, les comportements hostiles sont souvent associés à des troubles de santé : 12 % de l’ensemble des salariés indiquent un mauvais état de santé, ce pourcentage croit lorsque les salariés estiment subir des comportements hostiles (20 % des personnes qui signalent un comportement méprisant à leur égard indiquent un mauvais état de santé, 22 % de ceux qui manquent de reconnaissance dans leur travail et 34 % de ceux qui estiment souffrir d’atteintes dégradantes).

    Si globalement un peu plus d’un quart des salariés estiment que leur travail est plutôt mauvais pour leur santé, ils sont 41 % à le faire quand ils signalent être victimes de comportements méprisants, 48 % dans le cas d’un déni de reconnaissance du travail et 58 % pour les victimes d’atteintes dégradantes.


    Source : AFP, Direction générale du travail (Inspection médicale du travail), Dares.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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